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Rechercher : François divorcés remariés

Le Pape François, les Juifs et Israël

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Cette photo du Pape à Bethléem (mur de séparation), 25 mai 2014,  avait fait le tour du monde

Pour les 50 ans de la déclaration du Concile Vatican II "Nostra Aetate", François a prononcé quelques phrases qui ont passé presque inaperçues, sans faire ce même tour du monde:

Avec les Juifs:

«indifférence et opposition se sont muées en collaboration et bienveillance; d’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères».

«oui à la redécouverte des racines juives du christianisme et non à toute forme d’antisémitisme».

«Attaquer des juifs c’est de l’antisémitisme, mais une attaque contre l’État d’Israël est aussi de l’antisémitisme. Il y a peut-être des désaccords politiques entre les gouvernements sur des enjeux politiques, mais l’État d’Israël a tous les droits d’exister en sécurité et en prospérité.»

Le Temps

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dimanche, 01 novembre 2015 | Lien permanent

La pub du Pape François pour la confession

(RV)

ANSA762797_Articolo.jpgLe Pape a reçu ce mardi soir plusieurs centaines de “missionnaires de la Miséricorde”, qu’il enverra en mission mercredi lors de la messe du Mercredi des Cendres.

Il les a invités à exercer avec enthousiasme le ministère de confesseur, non pas en agissant en leur propre nom mais bien au nom de Jésus.

«En entrant dans le confessionnal, souvenons-nous toujours que c’est le Christ qui accueille, c’est le Christ qui écoute, c’est le Christ qui pardonne, c’est le Christ qui donne la paix», a-t-il insisté.

«Être missionnaire de la miséricorde est une responsabilité qui vous est confiée pour être (…) témoins de la proximité de Dieu et de sa façon d’aimer».

«Je vous confesse fraternellement que le souvenir ce cette confession du 21 septembre 1953 qui a réorienté ma vie, est pour moi une source de joie» a lancé le Pape François, sortant de son texte pour évoquer ce souvenir de jeunesse qui l'a éveillé à la vocation sacerdotale quand il avait 17 ans.

Il a toutefois avoué ne plus se souvenir de ce que lui avait dit le prêtre, mais avoir été marqué par son sourire… Le langage des paroles n’est donc pas suffisant, il faut aussi utiliser «le langage des gestes», «les bras ouverts», a-t-il insisté.

Pape François, pour la confession: une attitude respectueuse, et non pas curieuse

Face à eux, les confesseurs ont des personnes qui parfois ne savent pas s’exprimer, mais qui n’y arrivent pas, qui ont à la fois honte de leurs péchés et de ne pas savoir le dire. Ces personnes sentent pourtant le désir d’être accueillies et pardonnées. Le Pape a donc appelé à une attitude de respect et d’encouragement de la part des confesseurs. «Nous ne sommes pas appelés à juger, avec un sentiment de supériorité…» «Il s’agit au contraire de couvrir le pécheur avec la couverture de la miséricorde.»

Il a lancé, en sortant de son texte, un ferme avertissement contre les prêtres qui font preuve d’une curiosité malsaine, en posant trop de questions à ceux qui veulent se confesser.

«On peut faire tellement de mal, tellement de mal à une âme, si elle n’est pas accueillie avec un cœur de père, avec le cœur de la Mère Église».

Le Pape a conclu en invitant les prêtres à vivre cette «aventure missionnaire» en suivant les exemples de saint Padre Pio et saint Leopold Mandic, les deux grands confesseurs capucins dont les corps sont actuellement exposés à la basilique Saint-Pierre.

«Quand vous sentirez le poids des péchés qui vous sont confessés, et les limites de votre personne et de vos paroles, faites confiance à la force de la miséricorde qui va à la rencontre de tous avec amour et qui ne connait pas de frontières», a martelé le Pape.
(CV)

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mardi, 09 février 2016 | Lien permanent

Ce que pense le Pape François sur la famille

Le Pape François et la famille

Quelques jours après la fin des travaux de l’assemblée extraordinaire du synode sur la famille, le Pape a reçu 7 500 membres du Mouvement apostolique de Schoenstatt, qui fêtait à Rome le centenaire de sa fondation par un prêtre allemand, le père Josef Kentenich. À cette occasion, François a pris du temps pour répondre aux questions des fidèles, notamment autour du mariage et de la famille. Sur ces sujets, comme sur d’autres, le pape a ses idées propres, nourries par sa longue expérience de pasteur. Mais comment ne pas penser qu’en répondant, il n’avait pas en tête les multiples interventions auxquelles il a assisté – en écoutant et en prenant des notes ? Ses propos, qui rappellent sa pensée ou la font découvrir, permettent de se faire une idée de ce qui s’est dit lors de ce synode historique.

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Pape François: la famille n’a jamais été aussi attaquée

« Je  pense que la famille chrétienne, la famille, le mariage, n’ont jamais été aussi attaqués qu’en ce moment (…) Combien de familles sont blessées, combien de mariage cassés, que de relativisme dans la conception du sacrement du mariage. En ce moment, d’un point de vue sociologique et du point de vue des valeurs humaines, comme de celui du sacrement catholique, du sacrement chrétien, il y a une crise de la famille ; crise parce qu’elle prend des coups qui la blessent de tous les côtés. »

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mardi, 11 novembre 2014 | Lien permanent

Football, FIFA et Pape François

Unknown.jpegLe Pape aime le foot, mais pas la corruption

Est-ce que les mots puissants de François contre la mafia à Naples, Pape amoureux du football mais pourfendeur de la corruption, s'appliquent aussi pour la FIFA ?

Pape François: la corruption pue !

"Comme un animal mort pue, la corruption pue, la société corrompue pue, et un chrétien qui fait entrer en lui la corruption pue"

RTS

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jeudi, 28 mai 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Pape François sous attaques

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Amérique du Sud: trois polémiques contre le Pape François:

Suite au voyage du Pape en Amérique du Sud, le Pape est à nouveau attaqué et déformé dans certains milieux, par ceux qui ne l'aiment pas.  

Les péchés de l'évangélisation

Le Pape serait opposé à Benoît XVI pour l'évangélisation de l'Amérique du Sud. Le Pape François, contrairement au Pape Benoît XVI en mai 2007, a demandé pardon pour les péchés des chrétiens durant la Conquête de l'Amérique du Sud. 

Le communisme

Il n'aurait pas réagi lors de l'acte ostensiblement provocateur du Président Morales, lui offrant un crucifix marxiste. Il a accepté et pris avec lui un crucifix avec le marteau et la faucille. 

Le changement de l'enseignement sur la famille

François a critiqué les prélats qui s'opposent à sa vision réformatrice de l'enseignement de l'Eglise sur la famille. Le Pape aurait finalement insinué sa vision réformatrice sur le mariage.

I - Pape François: l'évangélisation et la conquête de l'Amérique

Unknown.jpegSa demande de pardon pour les fautes des chrétiens durant la colonisation est mise en parallèle avec les propos du Pape Benoît XVI en 2007.

En effet, à aucun moment l'annonce de Jésus et de son Evangile ne comporta une aliénation des cultures précolombiennes, ni ne fut une imposition d'une culture étrangère (Benoît XVI)

Or ces deux citations ne s'opposent nullement. Elles se complètent. L'Eglise est Sainte, mais non sans pécheurs. Tout dépend sur le sujet sur lequel on veut mettre l'accent.

Sur l'évangélisation (à distinguer de la conquête) : non, elle ne fut pas une offense, car le Christ libère et sauve. Sur les actes des chrétiens: oui, certains actes furent des péchés, notamment la violence. 

Il serait contradictoire que le Pape François, qui nous pousse vers les périphéries pour  l'évangélisation, nous invite en même temps à pécher !

Pape François:

Un des moments fort de ce discours est le passage où, mettant ses pas dans ceux de saint Jean-Paul II, le pape François a demandé pardon :

« Je demande humblement un pardon, non seulement pour les offenses de l’Église même, mais pour les crimes contre les peuples autochtones durant ce que l’on appelle la conquête de l’Amérique ».

Mais en même temps, le pape a rappelé les saints évêques, prêtres, religieux qui ont apporté l’Evangile avec douceur :

« Je demande aussi à vous tous, croyants et non croyants, de vous souvenir de tant d'Évêques, prêtres et laïques qui ont annoncé et annoncent la bonne nouvelle de Jésus avec courage et douceur, respect et dans la paix ; qui sur leur passage en cette vie ont laissé des œuvres émouvantes de promotion humaine et d'amour, souvent auprès des peuples indigènes ou en accompagnant les mouvements populaires de ceux-ci, y compris jusqu'au martyre. »

« L'Église, ses fils et ses filles, font partie de l'identité des peuples latino-américains », a affirmé le pape.

Pape Benoît XVI:

Mais, qu'a signifié l'acceptation de la foi chrétienne pour les pays de l'Amérique latine et des Caraïbes?

Pour eux, cela a signifié connaître et accueillir le Christ, le Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le savoir, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses.Le Christ était le Sauveur auquel ils aspiraient silencieusement. Cela a également signifié qu'ils ont reçu, avec les eaux du Baptême, la vie divine qui a fait d'eux les fils de Dieu par adoption; qu'ils ont reçu, en outre, l'Esprit Saint qui est venu féconder leurs cultures, en les purifiant et en développant les nombreux germes et semences que le Verbe incarné avait déposés en elles, en les orientant ainsi vers les routes de l'Evangile.

En effet, à aucun moment l'annonce de Jésus et de son Evangile ne comporta une aliénation des cultures précolombiennes, ni ne fut une imposition d'une culture étrangère.

Les cultures authentiques ne sont pas fermées sur elles-mêmes ni pétrifiées à un moment déterminé de l'histoire, mais elles sont ouvertes, plus encore, elles cherchent la rencontre avec les autres cultures, elles espèrent atteindre l'universalité dans la rencontre et dans le dialogue avec les autres formes de vie et avec les éléments qui peuvent conduire à une nouvelle synthèse dans laquelle soit toujours respectée la diversité des expressions et de leur réalisation culturelle concrète. 

En dernière instance, seule la vérité unifie et la preuve en est l'amour. C'est pour cette raison que le Christ, étant réellement le Logos incarné, "l'amour jusqu'au bout", n'est étranger à aucune culture ni à aucune personne; au contraire, la réponse désirée dans le cœur des cultures est celle qui leur confère leur identité ultime, en unissant l'humanité et en respectant dans le même temps la richesse des diversités, en ouvrant chacun à la croissance dans la véritable humanisation, dans l'authentique progrès. Le Verbe de Dieu, en se faisant chair en Jésus Christ, se fit également histoire et culture. 

L'utopie de redonner vie aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l'Eglise universelle, ne serait pas un progrès, mais plutôt une régression. En réalité, il s'agirait d'un retour vers un moment historique ancré dans le passé. 

La sagesse des peuples originaires les conduisit, fort heureusement, à créer une synthèse entre leurs cultures et la foi chrétienne que les missionnaires leur offraient. C'est de là qu'est née la riche et profonde religiosité populaire, dans laquelle apparaît l'âme des peuples latino-américains ...

II - Pape François: le crucifix marxiste

Unknown-1.jpegLe Saint-Père n'a pas pris avec lui le crucifix marxiste et communiste, car il partage les idées des années 1980 de son confère Espinal, mais parce que ce dernier a offert sa vie pour son peuple.

Alors que bien des Jésuites quittaient le sacerdoce, le Père Espinal fut massacré et sauvagement tué.

C'est donc bien en raison de son sacrifice, acte héroïque, que François est attaché à lui. (KTO - I.Media)

En raison de l'opinion publique, forgée par certaines techniques de communication, il est vrai que, malheureusement, et dramatiquement, le choc n'est pas encore comparable avec celui d'une croix nazie. Si les crimes et les horreurs du marxisme étaient d'avantage connus et rappelés dans la grande presse, le tollé aurait été général dans le concert médiatique. 

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Pour moi, les deux sont une offense. Toutefois, le Pape remet bien les réalités dans leur contexte et parle bien du sacrifice du père jésuite, et non pas de ses idées qu'il n'a d'ailleurs jamais partagées. Cela fut sa vie. 

 

 

 

III - Pape François: la réforme de l'enseignement de l'Eglise ?

Unknown-2.jpegDurant une magnifique homélie sur les Noces de Cana, le Pape a souligné que les jarres qui contenaient le vin nouveau provenaient du rituel juif de la purification. Le miracle provient de la conversion, du changement de l'eau en vin. 

Il a demandé de prier afin que lors du prochain Synode, les situations de souffrances de tant de familles soient également converties.

Il a nullement demandé une conversion ou un changement de l'enseignement de l'Eglise. (lien

Conférence de presse du Pape dans l'avion

Question: Au cours de la messe à Guayaquil vous avez dit que le Synode doit mûrir un véritable discernement pour trouver des solutions concrètes aux difficultés des familles. Et puis vous avez demandé aux gens de prier pour que Dieu transforme même ce qui nous semble impur, nous scandalise ou nous effraye... Quelles sont les situations impures, épouvantables ou choquantes auxquelles vous avez fait allusion ?

Pape François: Encore une fois, je vais à l'herméneutique du texte. Je parlais du miracle du vin aux noces de Cana, en disant que les amphores étaient pleines d'eau, mais pour la purification. Cela signifie que chaque personne qui achève sa vie fait sa purification et laisse sa crasse spirituelle. Il existe un rite de purification avant d'entrer dans une maison, ou même dans le temple. Un rituel que nous avons maintenant dans l'eau bénite. Jésus fait le meilleur vin avec de l'eau ou de la saleté... En l'occurrence, la famille est en crise, nous le savons tous... Pour tout cela, j'ai parle en général. Le Seigneur nous purifie de ces crises, de tant de choses qui sont décrites dans l'Instrumentum Laboris... Je n' ai pensé à rien de particulier".

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mardi, 14 juillet 2015 | Lien permanent | Commentaires (24)

Le Pape François au Parlement européen

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Le Président du Parlement européen, Martin Schulz, a communiqué ce matin aux présidents des groupes politiques réunis en Conférence des Présidents que le Pape François avait accepté son invitation officielle au Parlement européen. Cette invitation avait été faite par le Président Schulz lors de sa visite officielle au Vatican, le 11 octobre 2013.

Aleteia

Vatican - le 11/09/2014 à 12:51:00 Agence I.Media

Le pape François se rendra au Parlement européen, à Strasbourg, le 25 novembre.

Le pape François a accepté l’invitation du président du Parlement européen Martin Schulz à se rendre à Strasbourg le 25 novembre 2014, a indiqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège le 11 septembre. Lors de ce “bref“ déplacement qui n’est pas à considérer comme un voyage en France à proprement parler, mais bien une visite au Parlement européen, le pape prendra la parole devant les parlementaires.


Le Vatican a ainsi confirmé l’annonce faite un peu plus tôt à Strasbourg par le président Martin Schulz d’une visite du pape François au Parlement européen le 25 novembre. A cette occasion, a précisé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le pape “prononcera un discours devant les parlementaires réunis en session solennelle“. Interpellé par I.MEDIA, le père Federico Lombardi a précisé que ce déplacement à Strasbourg n’était “pas un voyage en France mais une visite au Parlement européen“. Il n’a pas jugé impossible cependant que le pape fasse étape à la cathédrale de Strasbourg ou ailleurs, même brièvement.

De sources diplomatiques françaises, en toute logique, un accueil officiel sera réservé au pape à son arrivée à Strasbourg. En revanche, il n’est pas certain que cet accueil soit effectué par le président de la République afin d’éviter toute confusion à l’occasion de cette visite à l’institution européenne dont le siège est à Strasbourg.

Lors de sa visite au Vatican, le 11 octobre 2013, Martin Schulz, avait invité pour la 2e fois le pape François à se rendre à Strasbourg. Lorsqu’il avait rencontré le pape François après la messe d’inauguration du pontificat, le 19 mars de la même année, le président du Parlement européen avait en effet déjà invité le nouveau pontife à venir s’exprimer à Strasbourg.

En 1988, Jean-Paul II (1978-2005) s’était rendu au Palais de l’Europe à Strasbourg, prononçant un discours sur la construction européenne. Benoît XVI (2005-2013), durant son pontificat, avait été plusieurs fois invité à se rendre au siège du Parlement européen par ses différents présidents, Hans-Gert Pöttering puis Jerzy Buzek.

Martin Schulz est le président en exercice du Parlement européen depuis le 17 janvier 2012. Homme politique allemand, il est à la tête du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates. AMI/MM

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jeudi, 11 septembre 2014 | Lien permanent

Le Pape François dénonce le cléricalisme

(Radio Vatican)

Le Pape François dénonce le cléricalisme

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L’esprit du cléricalisme est un mal présent aujourd’hui aussi dans l’Église, et la victime est le peuple, qui se sent abusé, écarté. C’est ce que le Pape a affirmé lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, ce 13 décembre 2016, au jour du 47e anniversaire de son ordination sacerdotale. François a mis en garde les pasteurs contre le fait de devenir des intellectuels de la religion, avec une morale éloignée de la Révélation de Dieu.

Le peuple humble et pauvre qui a foi dans le Seigneur est la victime des «intellectuels de la religion», ceux qui sont «séduits par le cléricalisme», qui dans le Royaume des cieux seront précédés par les pécheurs repentis.

La loi des prêtres, éloignée de la Révélation

Le Pape, en citant Jésus qui dans l’Évangile de Matthieu s’adresse aux chefs des prêtres et aux anciens du peuple, s’arrête justement sur leur rôle. «Ils avaient l’autorité juridique, morale, religieuse, ils décidaient de tout». Anne et Caïphe, par exemple, a expliqué François, «ont jugé Jésus», ils étaient les prêtres et les chefs qui ont «décidé de tuer Lazare», ou encore, c’est vers eux que Judas est allé pour «négocier», et c’est ainsi que «Jésus a été vendu». Un état d’«arrogance et de tyrannie envers le peuple» auxquels ils sont arrivés, a dit le Pape, en instrumentalisant la loi :

«Mais une loi que, eux, ils ont refait de nombreuses fois : tant de fois, jusqu’à arriver à 500 commandements. Tout était régulé, tout ! Une loi scientifiquement construite, parce que ces gens étaient sage, ils savaient bien. Ils faisaient toutes ces nuances. Mais c’était une loi sans mémoire : ils avaient oublié le premier commandement, que Dieu avait donné à notre père Abraham : "chemine en ma présence et sois irréprochable." Eux, ils ne cheminaient pas : Ils étaient toujours arrêtés sur leurs propres convictions. Et ils n’étaient pas irréprochables !»

Le peuple écarté par les intellectuels de la religion

Eux donc, a poursuivi François, «ils avaient oublié les Dix commandements de Moïse, avec la loi faite par eux, intellectualiste, sophistiquée, casuistique, ils annulent la loi faite par le Seigneur», en manquant de cette mémoire qui permet d’affronter le présent avec la lumière de la Révélation. Et leur victime, comme l’avait été Jésus, c’est le «peuple humble et pauvre qui se confie dans le Seigneur», «ceux qui sont écartés», a souligné le Pape, qui connaissent le repentir aussi s’ils n’accomplissent pas la loi, et souffrent de ces injustices. Ils se sentent «condamnés, abusés, par ceux qui sont vaniteux, orgueilleux». Et parmi ceux qui ont été abusés figure Judas.

«Judas a été un traître, il a lourdement péché», a rappelé le Pape François. «Mais ensuite l’Évangile dit : "repens-toi, et va leur rendre l’argent." Et eux, qu’est-ce qu’ils ont fait ? "Mais, tu as été des nôtres. Sois tranquille… Nous, nous avons le pouvoir de tout pardonner." Non ! "Arrange-toi comme tu peux. C’est ton problème!" Et ils l’ont laissé seul, écarté! Le pauvre Judas, traître et repenti, n’a pas été accueilli par les pasteurs, parce que ceux-ci avaient oublié ce qu’était un pasteur. Ils étaient les intellectuels de la religion, ceux qui avaient le pouvoir, qui faisaient avancer la catéchèse du peuple avec une morale faite par leur intelligence et non par la révélation de Dieu.»

«Un peuple humble, écarté et bastonné par ces gens». Encore aujourd’hui, a regretté François, ces choses arrivent dans l’Église. «Il y a cet esprit de cléricalisme», a-t-il expliqué. «Les clercs se sentent supérieurs, ils s’éloignent des gens, ils n’ont pas le temps pour écouter les pauvres, les souffrants, les prisonniers, les malades.»

Le mal du cléricalisme existe aussi dans l’Église d’aujourd’hui

«Le cléricalisme est une chose très mauvaise !», a martelé le Pape. «Et la victime est la même : le peuple pauvre et humble, qui attend le Seigneur. Le Père a toujours cherché à se rapprocher de nous : il a envoyé son Fils. Nous sommes en train d’attendre, en attente joyeuse, en exultation. Mais le Fils n’est pas entré dans le jeu de ces gens : le Fils est allé avec les malades, les pauvres, les écartés, les publicains, les pécheurs, les prostituées…

Aujourd’hui aussi, Jésus nous dit à nous tous, et aussi à ceux qui sont séduits par le cléricalisme : "Les pécheurs et les prostituées seront devant vous dans le Royaume des Cieux." »

(CV)

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mardi, 13 décembre 2016 | Lien permanent

Le Pape François est pour la révolution

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Le Pape François est pour la révolution

"Merci à vous qui travaillez dans le monde de la communication, qui proclamez la Parole, la vie de l'Eglise, la vie des personnes, la vie des pauvres et de ceux qui en ont le plus besoin et n'oubliez pas que la maladie la plus grave aujourd'hui est la cardiosclérose et que nous devons faire la révolution de la tendresse"

Pape François aux journalistes Tv2000

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mardi, 22 novembre 2016 | Lien permanent

Le Pape François et les migrants

« L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » 

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"Tu n'opprimeras point l'étranger; vous savez ce qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Egypte" 

Ancien Testament, Exode 23, 9

"... j'étais étranger et vous m'avez accueilli" 

Jésus, lors du jugement dernier, Nouveau Testament, Mt 25, 35

Le Pape François et la doctrine sociale de l’Église: "accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

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Le Pape François et les migrants

Dans son traditionnel message pour la prochaine journée du migrant et du réfugié, publié le 21 août, le Saint-Père a exhorté les États à mieux accueillir et intégrer les migrants. Cela semble causer une certaine  incompréhension d’une partie des catholiques en France et en Europe. Le moins que l'on puisse dire, ce message engendre beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. 

Ce message est à lire dans son contexte, soit dans l'ensemble de l'enseignement sociale de l'Eglise, une doctrine qui ne cesse de s'approfondir en fonction des urgences du temps présent. (Benoît XVI, message en 2012, le droit d'émigrer et de ne pas émigrer)

Le message du Pape

Liens:  Famille Chrétienne - Radio VaticanCauseur critique ouvertement le Pape et son message

Unknown.jpegRobert Ménard‏ Compte certifié @RobertMenardFR 23 août

Le #pape fait preuve d'une naïveté presque enfantine pour les #migrants. Une naïveté qui aura des conséquences funestes pour la Chrétienté ! 

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Le Saint-Père ne parle pas de l'accueil des terroristes, des djihadistes et des islamistes.

Extraits

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

images-2.jpegTout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur (Cf. Pie XII, Constitution apostolique Exsul Familia, 1er août 1952).

(..) À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que «notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

En considérant la situation actuelle, accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial.
(..)

Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.

Benoît XVI: "Dans les interventions en faveur du développement, le principe de la centralité de la personne humaine doit être préservé car elle est le sujet qui, le premier, doit prendre en charge la tâche du développement".
(..)

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire (Cf. Benoît XVI, Lettre encyclique Caritas in veritate, 62).

Benoît XVI: Le phénomène des migrations est un autre aspect qui mérite attention quand on parle de développement humain intégral. C’est un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale. Nous pouvons dire que nous nous trouvons face à un phénomène social caractéristique de notre époque, qui requiert une politique de coopération internationale forte et perspicace sur le long terme afin d’être pris en compte de manière adéquate.

Une telle politique doit être développée en partant d’une étroite collaboration entre les pays d’origine des migrants et les pays où ils se rendent; elle doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés. Aucun pays ne peut penser être en mesure de faire face seul aux problèmes migratoires de notre temps. Nous sommes tous témoins du poids de souffrances, de malaise et d’aspirations qui accompagne les flux migratoires.

La gestion de ce phénomène est complexe, nous le savons tous; il s’avère toutefois que les travailleurs étrangers, malgré les difficultés liées à leur intégration, apportent par leur travail, une contribution appréciable au développement économique du pays qui les accueille, mais aussi à leur pays d’origine par leurs envois d’argent. Il est évident que ces travailleurs ne doivent pas être considérés comme une marchandise ou simplement comme une force de travail. Ils ne doivent donc pas être traités comme n’importe quel autre facteur de production. Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance

Si elles sont reconnues et valorisées de manière appropriée, les capacités et les compétences des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, représentent une vraie ressource pour les communautés qui les accueillent (Cf. Benoît XVI, Discours aux participants au 6ème Congrès mondial pour la pastorale des migrants et des réfugiés, 9 novembre 2009).
(...)

 

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jeudi, 24 août 2017 | Lien permanent | Commentaires (3)

Auschwitz: le tweet du Pape François

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mardi, 27 janvier 2015 | Lien permanent

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