Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Cardinal Sarah réforme de la réforme communiqué Lombardi

Le cardinal hondurien Maradiaga s'estime ”diffamé” par L'Espresso

Unknown-2.jpegSelon le journaliste d’enquête de L’Espresso, Emiliano Fittipaldi, le cardinal touchait environ 500 000 € par an en sa qualité de grand chancelier de l’Université catholique de Tegucigalpa.

La Croix

Le cardinal hondurien Maradiaga s'estime "diffamé" par L'Espresso

23.12.2017 par Jacques Berset, cath.ch

Cardinal-Oscar-Andrés-Rodriguez-Maradiaga-archevêque-de-Tegucigalpa-Photo-archevêché-de-Tegucigalpa-800x450.jpgLe cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga s’estime “diffamé” par L’Espresso.  L’archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, a en effet qualifié de “diffamatoire” un article du magazine italien du 21 décembre 2017, l’accusant d’avoir reçu personnellement des dizaines de milliers d’euros de l’Université catholique de la capitale hondurienne (UNICAH) en tant que Grand chancelier.

Sur le site internet de l’archidiocèse de Tegucigalpa, le cardinal Maradiaga  affirme que les accusations de l’hebdomadaire italien viennent de “personnes opposées à la réforme de la curie romaine qui veulent me calomnier pour que je cesse ce service” à l’Eglise et au pape François.

La “voix des pauvres”

S’exprimant au nom de l’archidiocèse de Tegucigalpa, le Père Carlos Rubio a rejeté les accusations de L’Espresso, rappelant que l’Université catholique, qui appartient à l’Eglise, appuie économiquement “tous les évêques et pas seulement le cardinal, pour aider les diocèses”.

Membre et coordinateur du C9, la commission des neuf cardinaux nommés par le pape François pour l’aider dans le gouvernement de l’Eglise universelle, le cardinal hondurien riposte dans une interview accordée à l’agence de presse catholique anglophone CNA, appartenant au groupe catholique états-unien EWTN Global Catholic Network. Représentant la “voix des pauvres”, considéré comme un proche du pape François, le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga a affirmé que les sommes d’argent en question servaient aussi à aider le travail pastoral de l’Eglise.

Une enquête du Saint-Siège

Le Saint-Siège a cependant enquêté sur des accusations de malversations financières à l’encontre du cardinal Oscar Maradiaga, mais les résultats ne sont pas connus. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a confirmé à I.MEDIA le 22 décembre 2017 que cette enquête avait été demandée par le pape François lui-même. Selon des informations parues dans l’hebdomadaire L’Espresso, un visiteur apostolique, l’évêque argentin Mgr Jorge Pedro Casaretto, a été envoyé au Honduras en mai dernier, pour enquêter sur des allégations concernant le cardinal Maradiaga

Le prélat aurait ainsi perçu environ 35’000 euros par mois pendant des années, dont 500’000 euros pour la seule année 2015. Au total, il aurait touché plus d’un million d’euros. Sommes qui auraient été investies dans des fonds anglais, notamment Leman Wealth Management, et dont une partie aurait disparu.

“Pas un acte de corruption”

Le cardinal a expliqué à CNA que l’Université catholique est la propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa et que lui-même n’a même pas le pouvoir de la vendre. “Nous l’avons fait grandir jusqu’à ce que nous ayons 11 campus dans le pays afin que nous puissions aussi aider le travail pastoral de l’Eglise”. Il souligne que l’archidiocèse dispose d’un Conseil économique qui décide des investissements. Pour le Père Rubio, “recevoir ces aides de l’Université n’est pas un acte de corruption, parce que l’argent ne vient pas de l’Etat, mais c’est de l’argent d’une institution qui dépend de l’Eglise”.

Le cardinal hondurien a confirmé pour sa part que le montant mensuel versé par l’Université catholique et mentionné par L’Espresso était plus ou moins celui qu’il recevait. Cet argent permet d’apporter une aide financière destinée aux  séminaristes, à la construction et à la réparation d’églises, aux prêtres des paroisses rurales “qui n’ont pas assez d’argent pour survivre”.

L’argent qu’il reçoit de l’Université catholique du Honduras, a poursuivi le cardinal, sert aussi à acheter  les véhicules des paroisses et à payer les frais de santé des prêtres, “puisque aucun d’entre nous n’a de salaire”. Le cardinal Oscar Maradiaga relève que ces fonds ne sont pas à son nom mais à celui de l’archidiocèse. “Vous pouvez consulter les prêtres, a-t-il ajouté, soulignant que ces fonds aident aussi de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide”.

“Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”

Le cardinal Maradiaga a également révélé qu’il y a plus d’un an, il a dû révoquer un administrateur à l’Université “parce qu’il était en train de voler”. Peu de temps après un pamphlet anonyme a publié une série de diffamations similaires aux accusations que publie en ce moment L’Espresso.

 “Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”, lance-t-il, avant de se demander quel but vise cette diffamation diffusée et réfutée en justice au Honduras il y a un plus d’un an. “Pourquoi la publier maintenant, alors qu’il n’y a plus que 8 jours avant que je présente ma démission au Saint-Père et que j’aurai 75 ans?” Le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga aura en effet 75 ans le 29 décembre 2017 et, conformément au droit canonique, il démissionnera de son poste d’archevêque de Tegucigalpa pour avoir atteint la limite d’âge.

L’article de L’Espresso a été publié  le 21 décembre, le jour même du discours du pape François à la curie. Lors de cette intervention, le pontife avait en particulier sévèrement critiqué les “traîtres à la confiance”.

(cath.ch/aci/cna/imedia/be)

Lire la suite

samedi, 23 décembre 2017 | Lien permanent

Préface du Pape émérite Benoît XVI pour les 70 ans du Cardinal Müller

Préface du Pape émérite Benoît XVI pour les 70 ans du Cardinal Müller

«Le Dieu Trinitaire – La foi chrétienne à l'époque séculière»

Unknown.jpeg

Le Pape Paul VI voulait que les grandes charges de la Curie – celle du Préfet et du Secrétaire – ne fussent assignées que pour cinq ans, afin de protéger ainsi la liberté du Pape et la flexibilité du travail de la Curie.

Benoît XVI

- en ne prolongeant pas le mandat du Cardinal Müller, le Pape François n'a pas réglé ses comptes avec le Cardinal Müller. 

- le non-renouvellement d'une charge romaine était déjà prévu par le bienheureux Paul VI. 

- le conflit avec Marie Collins, victime de la pédophilie, pourrait éventuellement être à l'origine de la décision du Pape François. 

-----

Le Pape émérite Benoît XVI a écrit préfet émérite de la CDF dans la préface d'un livre publié en Allemagne pour célébrer son 70ème anniversaire.

«Le Dieu Trinitaire – La foi chrétienne à l'époque séculière», tel est le titre de l'ouvrage qui recueille les contributions d'autres évêques et théologiens.

Dans la préface, Benoît XVI dresse les louanges du cardinal Müller et souligne la consonance théologique qui l'unit à lui :

Muller-benedetto_540

"Eminence, cher confrère,

Ton 70e anniversaire approche, et bien que je ne sois plus en mesure d'écrire une véritable contribution scientifique pour le recueil d'analyses qui te sera consacrée pour cette occasion, je voudrais y participer malgré tout avec un mot de salutation et de remerciement.

Vingt-deux ans se sont écoulés depuis que tu m'as offert ton Katholische Dogmatik für Studium und Praxis der Theologie en mars 1995. Ce fut pour moi à ce moment-là un signe encourageant que même dans la génération théologique post-conciliaire, il y avait des penseurs avec le courage d'oborder la totalité, c'est-à-dire de présenter la foi de l'Église dans son unité et son intégralité.

En effet, tout comme l'exploration des détails est importante, il n'est pas moins important que la foi de l'Église apparaisse dans son unité interne et dans son intégrité, et qu'en fin de compte la simplicité de la foi émerge de toutes les réflexions théologiques complexes.

Parce que le sentiment que l'Eglise nous charge d'un fardeau de choses incompréhensibles, qui finalement ne peuvent intéresser que les spécialistes, est le principal obstacle à la proclamation du oui au Dieu qui nous parle en Jésus-Christ. À mon avis, on ne devient pas un grand théologien parce qu'on est capable de traiter des détails minutieux et difficiles, mais parce qu'on est en mesure de présenter l'unité ultime et la simplicité de la foi.

Mais ton Dogmatik en un volume m'a également intéressé pour une raison autobiographique. Karl Rahner avait présenté dans le premier volume de ses écrits un projet pour une nouvelle construction de la dogmatique, qu'il avait élaboré avec Hans Urs Von Balthasar. Ce fait éveilla évidemment en nous tous une soif incroyable de voir ce schéma rempli de contenu et mené à son terme. Le désir d'une dogmatique signée Rahner-Balthasar, qui nacquit à cette occasion, se heurta à un problème éditorial. Dans les années 1950, Erich Wewel avait convaincu le père Bernard Häring d'écrire un manuel de théologie morale qui, après sa publication, devint un grand succès.

Alors, l'éditeur eut une idée: que dans la dogmatique aussi, quelque chose de semblable devait être fait et qu'il était nécessaire que ce travail soit écrit en un seul volume, d'une seule main. Il s'est évidemment adressé à Karl Rahner, lui demandant d'écrire ce livre. Mais Rahner s'était entre-temps empêtré dans une telle masse d'engagements qu'on ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il accomplît une si grande entreprise. Curieusement, il conseilla à l'éditeur de s'adresser à moi qui, au début de mon chemin, enseignai la théologie dogmatique et fondamentale à Freising.

Cependant, bien que j'en fusse à mes débuts, j'étais moi aussi impliqué dans de nombreux engagements et je ne me sentais pas capable d'écrire un travail aussi imposant en un temps acceptable.

Alors je demandai de pouvoir impliquer un collaborateur – mon ami le père Alois Grillmeier. Dans la mesure du possible, j'ai travaillé sur le projet et j'ai rencontré le Père Grillmeier à plusieurs reprises pour une consultation approfondie. Cependant, le Concile Vatican II requit tous mes efforts, en plus de me demander de réfléchir d'une manière nouvelle à toute l'exposition traditionnelle de la doctrine de la foi de l'Église. Lorsque je fus nommé archevêque de Münich-Freising en 1977, il était clair que je ne pouvais plus penser à une telle entreprise.

Quand en 1995 ton livre m'est arrivé entre mes mains, je vis de façon inattendue qu'un théologien de la génération suivant la mienne avait réalisé ce qui avait été souhaité plus tôt, mais qu'il n'avait pas été possible d'accomplir.

J'ai pu ensuite te connaître personnellement, quand la Conférence épiscopale allemande te proposa comme membre de la Commission théologique internationale. Tu t'y distinguas avant tout pour la richesse de ton savoir et pour ta fidélité à la foi de l'Église qui jaillissait de toi. Lorsque le Cardinal Levada quitta son poste de Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour des raisons d'âge en 2012, tu apparus, après diverses réflexions, comme l'évêque le plus apte à recevoir cette charge.

Quand j'acceptai cet office en 1981, l'archevêque Hamer – alors secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi – m'expliqua que le Préfet ne devait pas nécessairement être un théologien, mais un sage qui, en abordant les questions théologiques, ne fît pas d'évaluations spécifiques, mais reconnût ce qu'il fallait faire à ce moment pour l'Église. La compétence théologique devait plutôt se trouver chez le secrétaire qui dirige les Consulta, c'est-à-dire les réunions d'experts, qui ensemble donnent un jugement scientifique précis.

Mais comme en politique, la dernière décision n'appartient pas aux théologiens, mais aux sages, qui connaissent les aspects scientifiques et, en plus de ceux-ci, savent considérer l'ensemble de la vie d'une grande communauté. Durant les années de mon office, j'ai cherché à répondre à ce critère. Dans quelle mesure j'y ai réussi, d'autres peuvent en juger.

Dans les temps confus que nous vivons, l'ensemble de compétence théologique et scientifique, et de sagesse, de celui qui doit prendre la décision finale me semble très important. Je pense, par exemple, que dans la réforme liturgique, les choses se seraient terminées différemment si la parole des experts n'avait pas été la dernière instance, mais si, en plus, une sagesse capable de reconnaître les limites de l'approche d'un "simple" spécialiste avait jugé.

Au cours de tes années romaines, tu t'es toujours employé à ne pas agir seulement comme spécialiste, mais aussi comme sage, comme père dans l'Église. Tu as défendu les traditions claires de la foi, mais selon la ligne du Pape François, tu as cherché à comprendre comment elles peuvent être vécues aujourd'hui.

Le Pape Paul VI voulait que les grandes charges de la Curie – celle du Préfet et du Secrétaire – ne fussent assignées que pour cinq ans, afin de protéger ainsi la liberté du Pape et la flexibilité du travail de la Curie. Entre-temps, ton contrat quinquennal dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a pris fin. De cette façon, tu n'as plus de charge spécifique, mais un prêtre et surtout un évêque et un cardinal ne part jamais en retraite.

C'est pour cette raison que tu peux, et que tu pourras aussi à l'avenir servir publiquement la foi, à partir de l'essence intime de ta mission sacerdotale et de ton charisme théologique. Nous sommes tous heureux qu'avec ta grande et profonde responsabilité et le don de la parole qui t'est fait, tu seras aussi présent dans le futur, dans la lutte de notre temps pour une juste compréhension de la condition d'homme et de chrétien. Que le Seigneur te soutienne.

Enfin, je tiens également à exprimer un remerciement tout personnel. En tant qu'évêque de Ratisbonne, tu as fondé l'Institut Papst Benedikt XVI, qui – dirigé par l'un de tes élèves – accomplit un travail vraiment louable pour maintenir publiquement présent mon travail théologique dans toutes ses dimensions. Que le Seigneur te récompense de tes efforts.

Cité du Vatican, Monastère Mater Ecclesiae

31 juillet 2017 Fête de saint Ignace de Loyola

Ton Benoît XVI"

 

Lire la suite

mardi, 02 janvier 2018 | Lien permanent | Commentaires (7)

Le Cardinal Barbarin a décidé de se mettre en retrait

pape-card.jpg

Le Cardinal Barbarin a décidé de se mettre en retrait

Communiqué officiel – rencontre du cardinal Philippe Barbarin et du pape François le 18 mars 2019

Lundi matin, j’ai remis ma mission entre les mains du Saint Père.

En invoquant la présomption d’innocence, il n’a pas voulu accepter cette démission.

Source

N.B. Le Pape n'a pas voulu décider, car il revient au Cardinal de prendre cette responsabilité 

Le Pape a renvoyé le Cardinal à sa conscience: 

« Conscient, cependant, des difficultés que connaît actuellement l'archidiocèse, le Saint-Père a laissé le cardinal Barbarin libre de prendre la décision la plus appropriée pour son diocèse», ajoute le communiqué du Saint-Siège.

Commentaire d'Arnaud Bédat sur Facbook: 

"Le cardinal Barbarin est toujours présumé innocent, comme tout justiciable n'ayant pas épuisé tous les recours qui s'offrent à lui. Il a fait appel et le Parquet, qui avait demandé son acquittement, a aussi fait appel, rappelons-le. Il aurait été prématuré pour le pape de se débarrasser purement et simplement du cardinal : il est légaliste, et il raison de l'être.

Pour le reste, il agit en bon jésuite et laisse Barbarin faire le bon choix, en l'état: en clair, à toi de décider ce que ta conscience te dicte, je ne vais pas le faire à ta place tant que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées. Gageons que le moment venu, François saura prendre la décision qui s'impose si la condamnation devait être confirmée en appel". 

Lire la suite

mardi, 19 mars 2019 | Lien permanent

Lombardi: Darius Rochebin tweet durant le 19.30

Unknown.jpeg

Un Lombardi peut en cacher un autre

Jolie et sympathique petite erreur "jésuite" durant le 19.30. Filippo Lombardi, homme politique tessinois a eu droit à la photo du Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican. 

 

lombardi.jpg

A peine deux minutes plus tard, Darius Rochebin tweet: 

Pardon pour la confusion de photo c'est le père Lombardi du Vatican qui a été affiché au lieu du politicien.

images-1.jpeg

Ni vu ni connu, on fermera les yeux sur cette petite erreur élégamment corrigée. Errare humanum est, perseverarre diabolicum dit le dicton.

Le gris

L'immense majorité n'y a probablement vu que du feu. Les cols romains gris, c'est comme les chats. Outre d'être une couleur plutôt terne, c'est bien connu que la nuit tous les chats sont gris. Mieux vaut le noir, couleur télégénique.

Comme quoi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat !


Lire la suite

vendredi, 10 janvier 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

Père Lombardi et mariage homosexuel: naissance d'une polémique ?

images.jpegLa nouvelle vient de tomber sur Twitter il y a quelques secondes, alors même que le Président François Hollande tient sa conférence de presse Updated: 11/13/2012 11:07 am EST (décalage horaire)....

Selon Huffington, le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican, aurait comparé, dans une interview à Radio Vatican, le mariage homosexuel à la polygamie. Il me semble voir une stratégie médiatique pour donner au gouvernement français, qui veut promouvoir le mariage entre personnes de même sexe et l'adoption, une plus visiblité et un plus grand retentissement.

Naissance d'une polémique pour donner de l'écho au projet ? Possible à voir.... La météo médiatique n'est que probable. A suivre. Le but serait de donner un maximum de raisonnance. New York est le centre nerveux des informations. 

Unknown.jpeg

Huffington Post (Le Monde!)

Reste à savoir si Monsieur Hollande parlera de son projet ?

Par une question durant sa conférence de presse le sujet a été évoqué:  "Sur le mariage pour tous, j'ai demandé un projet de loi qui ouvrira la possibilité du mariage aux couples homosexuels, et dans certaines conditions l'adoption. Il a été souhaité qu'il faut du temps pour le débat. Le Parlement sera saisi du texte dans les prochains jours mais en débattra à la fin janvier", précise-t-il. Selon lui, il faut une "évolution de notre droit, un texte de liberté, qui n'est pas un texte de division". "Si c'est la droite qui accède aux responsabilité, je ne suis pas sûr qu'elle reviendra sur cette évolution".


Source le Figaro

 

Lire la suite

mardi, 13 novembre 2012 | Lien permanent

Le Père Lombardi s'en va ? une femme suivra ?

images.jpg

On parle beaucoup à Rome du départ possible du chef de la salle de presse du Vatican, le Père Frederico Lombardi. Ce dernier s'en irait après le voyage en Terre Sainte (8-15 mai); les spécialistes verraient un laïc reprendre la flamme, qui c'est vrai fut peu brillante depuis Ratisbonne. La devise du CIO avec la torche olympique permettrait de relever sportivement ce défi: "Plus vite, plus haut, plus fort"*. C'est bien la lumière de la foi, la splendeur du Christ ressuscité, dont le cierge pascal est un symbole, qu'il nous faudra communiquer plus rapidement, plus professionnellement et avec plus de décibels.

*Citius-Altius-Fortius : expression latine signifiant plus vite, plus haut, plus fort.

Coubertin l'a adopté après avoir entendu parler le Père Henri Didon. Le Père Didon utilisait cette expression pour décrire les exploits athlétiques de ses étudiants dans le collège Albert-le-Grand d'Arcueil, dont il était proviseur, où cette expression latine est gravée dans la pierre au-dessus de l'entrée principale.

A l'Université, nous avons évoqué aussi le succès, certes personnel, de l'ancien porte parole de Jean Paul II, Navarro Valls. Ce laïc, psychiatre et journaliste, a su imposer avec un certain brio sa personnalité et son savoir faire aux cardinaux, aux évêques et aux prêtres. Il a dû pourtant aussi essuyer bien des contradictions ( le préservatif dont Jean Paul II n'avait jamais parlé, le démission du Pape etc... )

Mais le problème n'est pas tant la personne que la culture de communication qui fait défaut dans l'Eglise catholique. C'est toute notre famille qui n'arrive pas encore à bien annoncer, à travers les moyens modernes de communications, la Bonne Nouvelle par excellence.

Personnellement, je souhaiterais une femme comme porte-parole du Saint-Père, entourée de toute une équipe de professionnels.Les femmes occupent la toute première place dans l'Eglise, comme premières témoins de la Résurrection.

Ce n'est pas Sainte Catherine de Sienne, patronne de la faculté de communication de la Sainte Croix, qui me contredira.

 

Lire la suite

vendredi, 24 avril 2009 | Lien permanent

Père Federico Lombardi: le martyr du Père Jacques Hamel est une bonne nouvelle !

Unknown.jpeg

Père Federico Lombardi: le martyr du Père Jacques Hamel est une bonne nouvelle !

Lors de l'homélie de la messe pour les rencontres des journalistes catholiques français à Annecy, le Père Federico Lombardi a osé: dans un monde complexe, avec tant de mauvaises nouvelles, le martyr du Père Jacques Hamel est une bonne nouvelle. 

Dans ce drame, cette horreur, Dieu montre sa Miséricorde. 

Durant sa méditation, le directeur émérite de Radio Vatican et de la salle de presse du Saint-Siège a apporté à la France, et même à la Suisse romande, sa fine touche de spiritualité qui découle de sa proximité avec les Papes qu'il a servi. 

Unknown-1.jpeg

Lire la suite

vendredi, 27 janvier 2017 | Lien permanent

Les larmes du Cardinal

tagle3.jpg

Après avoir reçu sa barette des mains du Pape Benoît XVI, le cardinal philipin Luis Antonio Tagle était ému aux larmes

Lire la suite

dimanche, 25 novembre 2012 | Lien permanent

Le Cardinal Maradiaga

Les médias n'ont pas tant de pouvoir pour imposer leurs idées mais bien plus d'imposer un orde du jour; ils ont entre leurs mains l' agenda setting. Ils peuvent donc mettre aussi "la pression". Benoît XVI n'est vraiment pas dans le vent des médias occidentaux. Peut-être que cela ne le préoccupe pas trop, car les fidèles le comprennent très bien. Il leur parle directement. A mon avis, toutefois, la communication est sans doute un point faible de ce pontificat avec le manque de lisibilité et de clarté de la salle de presse du Saint Siège.

Or, il me semble voir naître une situation "bis" avec la fin du pontificat de Jean Paul II. Suite à sa chute, la santé de Benoît XVI devient subitement et d'avantage un enjeu central. En ce moment, on spécule sur le successeur de Benoît XVI... Le Cardinal Maradiaga est déjà sur scène.

images.jpegLu en avril 2008 sur le Figaro :

“Les cardinaux ne font officiellement pas campagne. Mais depuis l’élection de Benoît XVI, ils se montrent encore plus discrets et surtout attentifs à ne pas heurter le Saint-Siège, très vigilant quant à leurs faits et gestes et aux contenus de leurs écrits. L’un d’entre eux vient cependant de «sortir du bois». Le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga, 66 ans, archevêque de Tegucigalpa, président de la Caritas internationalis, l’une des plus puissantes institutions catholiques, pourrait bien s’affirmer comme l’une des figures de proue des cardinaux «en vue». Un rôle qui était dévolu naguère au cardinal Carlo Maria Martini, ancien archevêque de Milan. Mais ce jésuite âgé de plus de 80 ans ne peut plus participer à un conclave.

Dans un livre récemment paru en France*, le cardinal Maradiaga imagine une papauté qui sortirait d’Europe. Ce «papamobile» qui jure qu’il se refuse «à laisser cette idée polluer» ses pensées, considère que le futur chef de l’Église pourrait venir du tiers-monde et plus particulièrement d’Amérique latine, où vit la moitié des catholiques.Un pape «qui porte les préoccupations du tiers-monde» aurait «une faculté de dialogue pour peser sur les négociations Nord-Sud», juge cet homme très estimé dans les instances internationales (FMI ou OMC) qui est déjà intervenu à Davos. Rodriguez Maradiaga ne cache pas qu’il regrette «l’ethnocentrisme» de Rome qui a conduit par exemple à une condamnation «sans nuances» d’une théologie de la libération où lui observait de réels fruits pastoraux, dans des assemblées pas forcément politisées. Personnage populaire, connu pour son goût pour les vols en hélicoptère et son amour de la bossa-nova, mais aussi pasteur rigoureux doctrinalement, Oscar Rodriguez Maradiaga dit que le futur Pape devra être «un homme du XXIe siècle» qui mettra «en phase tradition et innovation». Une manière de dessiner un autoportrait ?

* Cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, De la difficulté d’évoquer Dieu dans un monde qui pense ne pas en avoir besoin, entretiens avec Éric Valmir, Robert Laffont,

Lire la suite

mercredi, 15 juillet 2009 | Lien permanent

Fribourg: deux communiqués

image006.jpg

Site de l'évêché - Cath.ch

L'expression réduction à l'état laïc est impropre. Aussi le prêtre n'a pas une vocation supérieure à celle d'un laïc, comme le laisserait entendre cette mauvaise expression; le laïc serait alors un "modèle réduit". Le terme exact qui convient est "la perte de l'état clérical" ou "le renvoi de l'état clérical".

Les devoirs d'un prêtre sont de servir les âmes, par la célébration de la messe, de la confession et des autres sacrements, de prier l'office ou la liturgie des heures la prière de l'Eglise pour le monde entier et toute l'Eglise. Un prêtre qui a perdu cet état ne peut plus exercer le sacerdoce validement. Si l'ordination est valide, le caractère de l'ordination, le sacrement de l'ordre reste marqué dans l'âme pour l'éternité. Mais le droit, qui lit en faite une situation objective, empêche le ministère. Uniquement en cas de danger de mort, un prêtre renvoyé confesserait validement une âme qui s'en irait vers l'éternité. La loi suprême du droit étant le salut des âmes.

Notons enfin que ce jugement est un peu comme la piramide d'un autre iceberg.

----

Le Tribunal fédéral a refusé jeudi d'accorder un sursis à l'ancien Official de l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg qui avait commis des malversations de près d’un demi-million de francs.

L’ecclésiastique avait été Official du diocèse basé à Fribourg entre 1991 et 2003.


ATS | 16.06.2011 | 12:13

L’ancien Official de l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg ira en prison. Le Tribunal fédéral (TF) refuse de lui accorder une peine compatible avec le sursis. Il écope de trente mois de prison, dont dix mois ferme.

Ce Péruvien d’une soixantaine d’années a commis des malversations pour un montant global de près d’un demi-million de francs. Il avait notamment détourné à son profit 100’000 francs destinés à la victime d’abus sexuels commis par un prêtre.

Escroquerie et abus

Dans douze procédures canoniques de nullité de mariage, il s’était fait remettre des avances de frais en demandant que le versement soit opéré sur son compte privé. Egalement en charge des tâches financières de l’Officialité, il avait détourné près de 130’000 francs.

En plus de l’Evêché, l’homme a plumé la Fondation de la Bienheureuse Marguerite Bays. Tuteur d’une jeune femme, il a utilisé à des fins personnes près de 134’000 francs.

Pour ces diverses malversations, l’homme a été reconnu coupable d’escroquerie, d’abus de confiance et de faux dans les titres au préjudice de l’Evêché, de la Fondation de la bienheureuse Marguerite Bays et de sa pupille.

Faux certificat

L’ecclésiastique avait été Official du diocèse entre 1991 et 2003. Il avait obtenu ce poste en prétendant à tort disposer des titres nécessaires et en fournissant un faux certificat de l’Université de Latran.

Pour le TF, la peine de prison de trente mois «apparaît comme une sanction relativement clémente». Aucune circonstance, pas même une vulnérabilité à la peine accrue pour quelqu’un qui est prêtre et qui souffre d’ennuis de santé, n’autorise de réduire la sanction à 24 mois, ce qui la rendrait compatible avec un sursis complet.

En première instance, l’ex-Official avait été condamné à 28 mois de prison, dont six mois ferme. Le prêtre n’avait pas eu un mot de regret pour ses victimes. Le Tribunal cantonal fribourgeois avait aggravé sa peine, en juin 2010.

Un mois auparavant, l’homme a été réduit à l’état laïc par le pape Benoît XVI, perdant au passage le titre monseigneur. Tout acte sacerdotal lui est définitivement interdit.

Lire la suite

vendredi, 17 juin 2011 | Lien permanent

Page : 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16