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dimanche, 08 novembre 2009

La fécondité du célibat sacerdotal

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Le Pape Benoît XVI rappelle la valeur du célibat en citant l'encyclique de Paul VI: "le prêtre s'offre entièrement à l'Eglise".

Durant la Messe à Brescia, visite centrée sur la figure du Pape Paul VI, Benoît XVI a rappelé la valeur du célibat: "Dans l'encyclique sur le célibat sacerdotal, Paul VI écrivit: "entièrement occupé et totalement pris par le Christ, jusqu'à l'abandon de toute sa personne en lui, le prêtre est configuré plus parfaitement au Christ dans l'Amour avec lequel le Prêtre éternel a aimé son Eglise, s'offrant totalement pour elle ... La virginité consacrée des ministres sacrés manifeste en fait l'amour virginal du Christ pour l'Eglise et la fécondité surnaturelle de cette union". Je dédie ces paroles - a poursuivi le Pape - aux nombreux prêtres du diocèse de Brescia, ici bien représenté, mais aussi aux jeunes qui se forment au Séminaire.

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- alors que la consitution pour l'accueil des prêtres anglicans se fait attendre et donne lieu à des querelles internes, alors que certains épiscopats réclament les "viri probati" (ordination d'hommes mariés), Benoît XVI voit plus loin, en invitant les prêtres à renouveler leur amour pour l'Eglise pour une plus grande fécondité. Le prêtre est un père, l'Eglise est une mère, et la fécondité des vocations sacerdotales dépend non seulement de l'amour humain, entre un père et une mère de famille, mais aussi de l'amour surnaturelle entre le prêtre et l'Eglise. L'amour conjugal et le célibat sacerdotal s'appellent l'un et l'autre, se renforcent l'un l'autre.

 

mercredi, 04 novembre 2009

Paul VI, Humanae Vitae et la communication

images.jpegUn oui à une sexualité humaine

Le Pape Benoît XVI se rendra le 8 novembre à Brescia sur les traces du grand Montini, le Pape Paul VI. Une des croix de son pontificat fut l'Encyclique "Humanea Vitae" de 1968, qui se prononça en faveur des méthodes naturelles pour une maternité responsable. Andrea Tornielli, dans Paul VI, l'audace d'un Pape, explique les relations et les liens tissés entre une prétendue majorité de la commission et les médias. Le Pape avait chargé une commission de recherche et il avait choisi de suivre la voie de la vérité.

Lorsque l'avis de la prétendue majorité a filtré dans la presse, le professeur Colombo (expert en démographie et frère du Père Colombo, théologien de confiance de Paul VI) compris ensuite que la fuite venait de la Hollande, le pays qui connut des grandes tensions suite au "fameux" et scandaleux catéchisme des évêques hollandais.

La prétendue majorité communique

Cet avis fut connu de la presse en avril 1967, avec probablement l'intention de faire pression pour que la décision du Pape Paul VI soit favorable à la libéralisation de l'usage des moyens de contraception. Cette nouvelle fut publiée en France, dans le journal "Le Monde", en Angleterre dans "The Tablet" et aux USA dans le "National Catholic Reporter. Il s'est ainsi donc crée une grande attente qui laissait entendre que désormais il ne manquait seulement la signature finale du Pape.

Or, les travaux de la commission se sont terminés dans une vraie bataille parlementaire, sans parvenir toutefois à une majorité. Dans tous les cas, comme l'écrira le Cardinal Heenan, une loi divine ne peut pas être décidée sur la base d'un vote à la majorité.

Un terrain médiatique occupé

Trois grands journaux qui tissent une toile de relations avec des avis contradictoires, qui préparent un réseau de tensions et d'oppositions, cela peut expliquer quelque peu comment les médias ont bien été utilisés par un parti, un clan, ou une partie non négligeable de personnes opposées au Saint Père et à l'Eglise. Le Concile Vatican II avait connu aussi la naissance de prétendus experts qui remplissaient les journaux et informaient le grand public sur les avancées du Concile.

Un défi à relever

Il faut retenir donc que les cardinaux, les évêques et les prêtres ont délaissé, par omission et par méfiance, le terrain de la communication au profit d'autres courants. Cela explique, en partie, notre situation actuelle en Occident. Le terrain médiatique n'est pas neutre, libre, mais est occupé par des personnes qui ont déjà un avis défavorable envers l'Eglise. D'où la tension qui existe entre les médias et Eglise. Les stéréotypes y sont nombreux. C'est donc bien la hiérarchie qui doit relever le défi de la communication de l'Eglise afin que la vérité soit entendue. C'est un droit fondamental qui s'appuie sur la nature humaine, sur les droits de l'homme et qui promeut la liberté religieuse.

Communiquer la bonté

images-1.jpegCette communication doit se faire pacifiquement, en invitant aux raisonnements, sans être sur la défensive, sans agressivité, mais en communiquant simplement la joie de croire, la positivité du message, la beauté du christianisme, la libération que donne la vérité sur l'homme et sur Dieu, en reconnaissant aussi les défauts, les scandales et les péchés, non de l'Eglise, car elle est sainte, mais des hommes et des femmes qui la composent. En bref: communiquer la personne même du Christ.

dimanche, 26 juillet 2009

Liturgie: Réconciliation

Andrea Tornielli dépeint la carte italienne des lieux où la forme extraordinaire du rite romain est célébrée. Il analyse ensuite l'application du Motu Proprio de Benoît XVI dans les différents diocèses.

Les problèmes sont tout de même bien nombreux et le thème très sensible. Le vaticaniste conclu magnifiquement: la libéralisation de "l'ancien rite" par Benoît XVI est un acte de réconciliation. Or, il est vécu encore comme son contraire, encore une forte une dispute. Sa vertu est pourtant de permettre aux uns de s'ouvrir à l'authentique réforme du rite romain selon Paul VI sans s'arrêter à un rubricisme étroit voire stérile et aux autres de corriger les abus liturgiques qui ont fait de la messe une sorte de création et d'invention personnelle. Le Pape a décrit la réforme sans ruptures ni cassures lors de son discours à la Curie romaine en décembre 2005.

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Fait saisissant: bien des jeunes sont attirés et charmés aussi par la forme "antique", plutôt extraordinaire, dites de saint Pie V. La génération montante pourra se réapproprier la liturgie catholique dans son intrégrité, avec toute sa beauté, sa profondeur et sa diversité en redécouvrant le sens de la prière, du silence et du sacré. Savoir d'où l'on vient permet de savoir où l'on va, sans oublier que la forme ordinaire de Paul VI correspond au passage de l'Esprit Saint dans son Eglise. Le chemin est encore long...