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vendredi, 06 novembre 2015

Vatileaks: Chouaqui est enceinte

images.jpegVatileaks 2: Francesca Chaouqui est enceinte

Selon Vatican Insider, Francesca Chaouqui n'est pas incarcérée car enceinte. Son état n'est donc pas compatible avec une arrestation. 

Par contre, Mgr Lucio Vallejo Balda, qui ne dépend pas de l'Opus Dei si ce n'est spirituellement, est interrogé par les enquêteurs.

Les versions de Chaouqui et du prélat ne correspondent pas entre elles. Selon l'ancien secrétaire, c'est Chaouqui qui avaient les contacts avec les journalistes. Par contre, Mgr Lucio a bel et bien enregistré les conversations avec le Pape. 

jeudi, 05 novembre 2015

Vatileaks 2 et l'argent

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Vatileaks 2, Nuzzi: ne pas prendre les lecteurs pour des cons !

Le susbstitut de la secrétairerie d'Etat Mgr Becciu et le Père Lombardi l'ont déclaré urbi et orbi: les affaires "révélées" par les deux livres sortis en librairie appartiennent au passé et étaient déjà connues. 

"il s'agit d'informations déjà connues, certes avec bien moins d'ampleur et de détails"

Père Lombardi

Dans ces deux publications, il n'y a pas toute la vérité et rien que la vérité. La vérité, les faits, voilà ce qui intéressent les journalistes et les lecteurs. 

Une simple question: combien vont gagner les deux journalistes ? Pour des livres qui sont ni totalement vrais, ni totalement faux, mais vagues, imprécis, partiaux et sensationnels ? En ce temps de crise économique, avec des personnes qui cherchent du travail et un logement, c'est l'hôpital qui se fiche de la charité

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Vatileaks 2: l'arroseur arrosé

C'est le paradoxe de ce Vatileaks 2: une dénonciation des finances du Vatican va engendrer un joli pactole aux auteurs. Se faire du fric sur la dénonciation d'irrégularités, avec des informations partielles obtenues de façons irrégulières, c'est agir de la même manière de ce qui est dénoncé.

Le Pape François est aussi devenu un objet commercial, dans le sens qu'il se vent bien. On ne pas pas tirer sur son idole puisqu'on l'utilise aussi pour se faire de l'argent.

Si on est vraiment et résolument avec la réforme du Pape François (comme l'affirme Nuzzi), on n'agit pas comme ceux que l'on accuse. C'est bien à une conversion personnelle que François nous appelle, afin de ne pas tomber dans les magouilles et la corruption, qui puent !

Au fond magouilles financières et Nuzzi, c'est kif-kif bourricot. Je ne vais pas encore acheter ces deux livres; je n'ai tout simplement pas envie d'être pris pour un âne.

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Le Suisse Romain recommande:"l'inspecteur vous demande" par la troupe EnVie2+

La troupe EnVie2+

 

L'inspecteur vous demande

 

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7 et 8 novembre 2015
 
au théâtre de l'Aiglon
 
à Aigle (VD)
 
 
(billets)

 

Samedi 7 novembre 20h30

et Dimanche 8 novembre 17h00

 

L’histoire :En 1912, une fête se déroule dans le salon d’une riche famille. L’arrivée imprévue d’un inspecteur, enquêtant sur un étrange décès, vient révéler le passé douteux de chacun...Leurs relations se retrouvent alors mises à nu : le doute, le mensonge, la culpabilité, l’amour vont semer le trouble dans leur vie.
 
Sauront-ils faire face, se remettre en question ? Que va découvrir ce mystérieux inspecteur au cœur de cette famille ?
 

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La troupe EnVie2+ composée d'une vingtaine de jeunes.

La pièce « Un inspecteur vous demande » de J.B. Prisetley au rythme du théâtre, de la vidéo, du chant, de la musique et la danse.

 

Association EnVie2+

c/o Alain Rihs Rte du Bon 10 CH – 1167

Lussy-sur-Morges

contact@envie2plus.ch

www.envie2plus.ch

12-594491-7

mercredi, 04 novembre 2015

Vatileaks 2: mise au point du Père Lombardi

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Mise au point du P.Lombardi

Cité du Vatican, 4 novembre 2015 (VIS). Voici des réflexions proposées par le Directeur de la Salle de Presse à propos de la reprise du débat médiatique sur les problèmes économiques du Saint-Père:

"La publication imminente de deux livres ayant pour sujet les institutions et les activités économico-financières du Saint-Siège attise la curiosité et provoque une multiplication de commentaires. Quelques observations sont nécessaires. D'abord, une bonne partie de ce qui est publié résulte d'une fuite d'informations et de documents confidentiels. Il s'agit donc d'une démarche illégale qui doit être punie avec détermination par les autorités judiciaires vaticanes.

Mais ce n'est pas ce dont nous voulons parler aujourd'hui, d'autant que l'argument est déjà l'objet d'une excessive attention. Réfléchissons plutôt au contenu des fuites. On peut déjà dire que pour la plupart d'entre elles, il s'agit d'informations déjà connues, certes avec bien moins d'ampleur et de détails. La documentation exposée est principalement liée à une collecte de données mise en mouvement par le Saint- Père lui-même, en vue de lancer une réflexion sur l'amélioration ou la réforme des structures administratives de l'Etat du Vatican et du Saint-Siège.

A cet effet, la Commission d'études et de propositions relatives aux structures économico-administratives avait été instituée par le Pape en juillet 2013. Son mandat rempli, la COSEA a été dissoute en février suivant. On ne peut parler d'informations obtenues contre la volonté du Pape ou des chefs des différents organismes et institutions, mais d'informations obtenues ou fournies avec la collaboration de ces institutions, afin de contribuer aux réflexions communes sur les réformes à projeter. Bien sûr, beaucoup d'informations de cette nature doivent être étudiées, perçues et interprétées avec prudence, équilibre et attention. D'autant que des lectures différentes sont souvent possibles à partir des mêmes données.

Par exemple, la situation du Fonds des retraites, sur lequel ont été exprimées des évaluations très différentes, certains évoquant avec inquiétude un profond déficit, tandis que d'autres fournissaient une lecture rassurante (communiqués officiels publiés par la Salle de Presse du Saint-Siège).

Il y a aussi le débat relatif aux objectifs et à l'utilisation des biens du Saint-Siège. Bien qu'effectivement considérables, ils sont destinés à soutenir les services gérés par le Saint-Siège ou les institutions qui lui sont liées, à Rome comme de part le monde. La propriété de ces biens est très variée, et tout le monde dispose les outils permettant de connaître leur histoire et leur évolution. Il est par exemple utile se s'informer sur les accords économiques passés entre l'Italie et le Saint-Siège dans le cadre des Accords du Latran, mais aussi sur les efforts déployés par Pie XI avec le concours d'experts et collaborateurs remarquables, afin de disposer d'une administration efficace, au point que la gestion du Vatican fut reconnue comme un exemple de sagesse et de clairvoyante, y compris sous l'aspect des investissements à l'étranger.

En ce qui concerne le Denier de saint Pierre, il est nécessaire de savoir qu'il est employé de manières variables, en fonction des situations et des priorités du Saint-Père, à qui les fidèles l'ont offert pour soutenir son ministère. Les pauvres de charité du Pape en faveur des pauvres sont certainement l'objectif essentiel. Mais les fidèles n'entendent pas contester au Pape la liberté d'évaluer par lui même les situations d'urgence ni la façon d'y répondre pour le bien de l'Eglise universelle. Or cela comprend également outre la charité du Pape, ses initiatives hors du diocèse de Rome, la diffusion de son enseignement pour les fidèles des parties du monde les plus pauvres, la Curie Romaine comme un instrument de son service, le soutien aux 180 missions diplomatiques pontificales, l'assistance aux Eglises locales dans le besoin, etc. L'histoire du Denier démontre tout cela avec clarté.

Régulièrement ces débats médiatiques refont surface, attisant curiosité ou polémique. Il faudrait faire preuve de sérieux pour approfondir ces situations délicates et les différents problèmes spécifiques. Cela permettrait de distinguer ce qui va bien, et qui est beaucoup plus courant que ce que disent les publications en cause: Des actions et démarches parfaitement licites et justifiées, des actes administratifs normaux, y compris le paiement des impôts dus.

Il faudrait distinguer cela des problèmes à corriger, des points obscurs à dissiper, des véritables irrégularités ou illégalités à éliminer. C'est précisément le travail délicat et complexe entrepris à la demande du Pape avec la création de COSEA, dont les recommandations sont précisément suivies: La réorganisation des dicastères économiques, la création du poste de Réviseur général, le bon fonctionnement des institutions chargées de la surveillance des activités économiques et financières, etc.

C'est là une réalité objective et incontestable. La publication en vrac d'une grande quantité d'informations de nature diverse, en grande partie liée à une phase du travail aujourd'hui dépassée, fait tendencieusement l'impasse sur l'évaluation objective des résultats atteints. Pire elle crée l'impression du contraire et fait croire que règne une confusion permanente, la non-transparence, voire même la poursuite d'intérêts individuels ou incorrects. En outre, cela ne rend pas justice au courage et à l'engagement avec lesquels le Pape et ses collaborateurs ont fait face et continuent à relever le défi que représente l'amélioration de l'utilisation des biens temporels au service du spirituel.

C'est pourtant ce qui devrait être le plus apprécié et encouragé par un travail journalistique correct, capable de répondre adéquatement aux attentes de l'opinion et aux exigences de la vérité. L'objectif de la bonne administration, de l'équité et de la transparence n'a pas changé. Il progresse sans incertitudes et selon le voeu du Pape François. Il ne manque pas de personnes au Vatican pour collaborer loyalement et avec énergie".

 

mardi, 03 novembre 2015

Le rapport final du Synode enfin en français

> Télécharger le rapport final du Synode

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Synode des évêques pour la famille: le document provisoire parle d'intégration et pas de communion

Les évêques divisés sur l’interprétation des textes du Synode.

Les évêques répercutent de manière différente le texte provisoire du Synode. Cependant, pour les personnes divorcées remariées, le texte parle bel et bien d’intégration et de participation à la vie de l’Eglise, et non pas de communion.

Pour le tout prochain document, une exhortation apostolique post-synodale, le Pape risque cependant de se retrouver bien seul. Il aura toutefois les deux synodes avec lui. Un Synode n’est que consultatif, toujours « avec et sous » Pierre. Surtout qu'ils n'existent aucun texte et aucune citation du Pape qui diraient le contraire de l'enseignement de l'Eglise. 

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Discernement et intégration

84. Les baptisés qui sont divorcés et remariés civilement doivent être davantage intégrés dans les communautés chrétiennes, dans les différentes modalités possibles, évitant toute occasion de scandale. La logique de l'intégration est la clé de leur accompagnement pastoral, pour qu'ils sachent non seulement qu'ils appartiennent au Corps du Christ qui est l'Eglise, mais qu'ils peuvent en avoir une expérience joyeuse et féconde. Ce sont des baptisés, ce sont des frères et des sœurs, l'Esprit Saint déverse en eux dons et charismes pour le bien de tous.

Leur participation peut s'exprimer dans différents services ecclésiaux: il est donc nécessaire de discerner lesquelles, parmi les différentes formes d'exclusion pratiquées actuellement dans les domaines liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel, peuvent être surmontées. Non seulement ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils peuvent vivre et grandir comme membre vivant de l'Eglise, la ressentant comme une mère qui les accueille toujours, prend soin d'eux avec affection et les encourage dans le chemin de la vie et de l'Evangile.

Cette intégration est nécessaire aussi pour le soin et l'éducation chrétienne des enfants, qui doivent être considérés comme les plus importants. Pour la communauté chrétienne, prendre soin de ces personnes n'est pas un affaiblissement de sa propre foi et du témoignage sur l'indissolubilité du mariage: dans cette sollicitude l'Église exprime plutôt sa charité.

85. Saint Jean-Paul II a offert un critère global, qui reste la base de l'évaluation de ces situations:

«Les pasteurs doivent savoir que, par amour de la vérité, ils ont l'obligation de bien discerner les diverses situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui se sont efforcés avec sincérité de sauver un premier mariage et ont été injustement abandonnés, et ceux qui par une faute grave ont détruit un mariage canoniquement valide. Il y a enfin le cas de ceux qui ont contracté une seconde union en vue de l'éducation de leurs enfants, et qui ont parfois, en conscience, la certitude subjective que le mariage précédent, irrémédiablement détruit, n'avait jamais été valide»(FC, 84).

Il est donc du devoir des prêtres d'accompagner les personnes concernées sur la voie du discernement selon l'enseignement de l'Eglise et les orientations de l'évêque. Dans ce processus, il sera utile de faire un examen de conscience, à travers des moments de réflexion et de repentir.

Les divorcés remariés devraient se demander comment ils se sont comportés envers leurs enfants lorsque l'union conjugale est entrée en crise; s'il y a eu des tentatives de réconciliation; quelle est la situation du partenaire abandonné; quelles conséquences a la nouvelle relation sur le reste de la famille et de la communauté des fidèles; quel exemple elle offre aux jeunes qui se préparent pour le mariage. Une réflexion sincère peut renforcer la confiance dans la miséricorde de Dieu qui n'est refusée à personne.

En outre, on ne peut nier que, dans certaines circonstances «l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulées» (CEC, 1735) en raison de différents conditionnements. En conséquence, le jugement sur une situation objective ne doit pas conduire à un jugement sur l' «imputabilité subjective» (Conseil pontifical pour les Textes législatifs, Déclaration du 24 Juin 2000, 2a).

Dans des circonstances déterminées, les personnes trouvent de grandes difficultés à agir différemment. C'est pourquoi, tout en soutenant une règle générale, il est nécessaire de reconnaître que la responsabilité à l'égard d'actions ou de décisions déterminées ne sont pas les mêmes dans tous les cas. Le discernement pastoral, tout en tenant compte de la conscience correctement formée de la personne, doit prendre en charge ces situations. Les conséquences des actes, elles aussi, ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas.

86. Le parcours d'accompagnement et de discernement oriente ces fidèles vers la prise de conscience de leur situation devant Dieu. L'entretien avec le prêtre, au for interne, concourt à la formation d'un jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d'une participation plus pleine à la vie de l'Église et sur les mesures qui peuvent la favoriser et la faire grandir. Étant donné que dans la loi elle-même, il n'y a pas de gradualité (cf. FC 34), ce discernement ne pourra jamais faire abstraction des exigences de vérité et de charité de l'Evangile proposées par l'Eglise.

Pour ce faire, les conditions nécessaires d'humilité, de réserve, d'amour pour l'Eglise et son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et le désir de parvenir à une réponse plus parfaite à elle, devront être garanties.

Journalisme: l'amour et la passion pour la vérité

Un journaliste est un chasseur de vérité

images.jpegPour ceux qui aiment la communication et le journalisme, la recherche de la vérité est essentielle. C'est ce qu'attendent les lecteurs, les auditeurs ou les spectateurs. 

Avec ces deux prochaines publications nommées Vatileaks 2 "Via Crucis" et "Avarizia", les auteurs Nuzzi et Fittipaldi ne servent nullement la cause de la vérité.

Il y a certes quelques vérités, mais partielles, et surtout bien des imprécisions, des mensonges et des demi-vérités. Dommage, car les scandales financiers au Vatican existent.

George Weigel, mondialement reconnu dans sa profession, n'avait-t-il pas avancé que les révélations médiatiques sur la pédophilie avaient aidé les victimes et rendu service à l'Eglise ?

Nuzzi: sa médiocrité nuit gravement à la qualité de la communication

Pour y remédier, la vérité est essentielle. Hélas, Nuzzi nuit gravement au noble métier de journaliste. Un tel spectacle, basé sur sensationnel et la vanité personnelle, ne peut guère aider l'ensemble de la profession. 

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"Des publications de ce genre n’aident en aucune manière à clarifier et à établir la vérité. Au contraire, elles sèment la confusion et donnent lieu à des interprétations partielles et tendancieuses. Il faut absolument, insiste le Bureau de presse du Saint-Siège éviter de croire que cela puisse aider la mission du Saint-Père".

Père Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège

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Famille Chrétienne -I.Media

Quant à Francesca Chaouqui, elle tweete !

 

Les évêques suisses pour l'homélie prononcée par les évêques, prêtres ou les diacres

Les évêques suisses pour l'homélie prononcée par les évêques, prêtres ou diacres

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... pour les diacres et prêtres s’y ajoute la participation que leur confère le sacrement de l’ordre. Surtout durant la célébration de la Messe qu’il préside toujours à la place du Christ, la tête de l’Eglise, le prêtre témoigne que tout dans l’Eglise vient du Christ.

Un de ses mandats est de prononcer l’homélie lors de la Sainte Messe, durant laquelle on ne peut séparer la table de la Parole de la table du Pain.

Les évêques suisses: pour la promotion des laïcs laïcs et des prêtres prêtres

Lorsqu’il y a dilution et nivellement des spécificités des vocations et des profils professionnels, la pastorale des vocations perd, elle aussi, sa base. Il en résulte une confusion qui se traduit dans les faits par une « cléricalisation » de nombreux théologiens laïques et une « laïcisation » de nombreux prêtres. L’«Eglise cléricale» que le Concile Vatican II voulait dépasser en renouvelant la théologie de l’apostolat des laïcs se poursuit ainsi de façon inversée.

La collaboration entre prêtres, diacres et laïcs dans le cadre de la célébration de l'Eucharistie

Lien CES

Chers Frères dans la prêtrise et la diaconie, Chères Sœurs, chers Frères dans la pastorale,

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Les rapides changements dans la société que nous ressentons tous touchent aussi l’Eglise. Les catholiques pratiquent aujourd’hui leur foi différemment qu’il y a encore quelques décennies. Les jeunes prêtres sont devenus rares, le nombre de théologiennes et théologiens laïques recule également. Dans beaucoup d’endroits, les structures pastorales traditionnelles ne répondent plus aux exigences de notre temps.

Les diocèses relèvent ces défis et adaptent leurs structures pastorales, ce qui peut engendrer peur et insécurité chez de nombreux fidèles et agents pastoraux laïcs. Nous désirons, par le présent message, vous orienter et apporter notre soutien sur deux points que nous trouvons particulièrement importants et prioritaires : la célébration de l'Eucharistie et la collaboration entre prêtres, diacres et agents pastoraux laïcs.

On nous pose souvent à nous, évêques, des questions sur la Messe et sur la façon de la célébrer. Les gens sentent à l’évidence que la Messe est fondamentale. En effet, ce qui compte, en premier lieu, dans l’Eglise est la présence réelle du Christ. Nous allons à sa rencontre, nous l’annonçons Lui (et non nous-mêmes), car il est vrai Dieu qui se fait Homme. Et il reste présent parmi ses amis et amies sur- tout par l’Eucharistie. Il est extrêmement important que nous nous remettions régulièrement ce cadeau à l’esprit et que nous en vivions.

L’Eglise catholique croit que ce qui était pain et vin cesse d’être pain et vin lors de la célébration de la Messe: ils deviennent et demeurent corps et sang du Christ. Nous prenons ainsi au sens littéral les étonnantes paroles du Christ : « Ceci est mon corps .... Ceci est mon sang. »

Effectivement, ce sont des paroles surprenantes, mais le christianisme ne nous intéresserait pas s’il ne provoquait l’étonnement. Ces paroles doivent surtout nous étonner nous, prêtres : avons-nous vraiment reçu nous-mêmes la capacité de transformer du pain et du vin en corps et sang du Christ ? Non, nous n’en sommes pas capables par nous-mêmes et c’est pourquoi il faut un don de Dieu : le sacrement de l’ordre.

Il est conféré par les évêques, successeurs des apôtres qui, de leur côté, ont reçu cette grâce pour la transmettre. Lorsqu’un homme reçoit ce sacrement et donc qu’il est ordonné prêtre, il lui est possible de réaliser quelque chose qui le dépasse complètement : il peut dès ce moment prêter sa bouche (et toute sa vie) au Christ et dire en son nom : « Ceci est mon corps » ou « Tes péchés te sont pardonnés ».

Aucun prêtre ne peut remplir cette fonction seulement parce qu’il serait parfait. D’une part, nous savons que nous ne le sommes pas et, d’autre part, ce que nous faisons en tant que prêtres nous dépasse infiniment ! Même en étant mille fois meilleurs, nous aurions toujours besoin de l’ordination. Ce que nous donnons ne vient pas de nous et ce n’est pas non plus pour nous que les gens viennent à l’église : c’est le Christ qui se donne à nous dans l’Eucharistie !

Jésus est présent dans l’Eucharistie et reste présent parmi ses amies et ses amis avec son corps ressuscité, discret, caché dans les dons du pain et du vin pour que nous vivions de lui. Ceci est le cœur de la vie de l’Eglise, son trésor véritable ! Toute la vie de l’Eglise tourne autour de cette perle à la- quelle nous, prêtres, prêtons notre voix et consacrons notre vie.

Si la pastorale et la catéchèse étaient, il y a cinquante ans, l’affaire presque exclusive des prêtres et des religieuses, elles sont aujourd’hui confiées de plus en plus et surtout à des diacres et des agents pastoraux laïcs. C’est une évolution encourageante qui permet à beaucoup de charismes différents et complémentaires de donner le témoignage d’un seul corps constitué de multiples membres (cf. 1 Cor 12, 1-11 et LG 7). Nous, évêques, en sommes reconnaissants et apprécions les riches services que les laïcs, et notamment les femmes, rendent dans tous les domaines de la vie de l’Eglise.

Cette évolution entraîne cependant aussi quelques difficultés. Celles-ci se manifestent de façons différentes dans les diocèses en Suisse du fait que les traditions et mentalités, les cursus de forma- tion et les ressources financières et, partant, les possibilités d’engagement dans les diocèses sont très différents. Nous devons apprendre et expérimenter cette collaboration nouvelle entre prêtres et laïcs, dans l'esprit de la théologie des ministères.

Nous nous trouvons au cœur de ce processus qui se déroule différemment en Suisse alémanique qu’en Suisse romande et au Tessin. Ceci apparaît plus clairement là où des agents pastoraux laïcs œuvrent en pastorale avec un contrat de travail. Les en- jeux touchent cependant tous les engagements professionnels en pastorale, y compris chez les diacres. Car, en fin de compte, hier comme aujourd’hui, le ministère du prêtre demeure déterminant dans la charge pastorale.

Il en résulte des difficultés de délimitation et d’identité personnelle. Cet élément ainsi que les profondes mutations dans les paroisses, unités pastorales, secteurs pastoraux et services catégoriels se répercutent dans différentes initiatives, revendications, plaintes et également publications.

Dans son discours remis aux évêques suisses le 1er décembre 2014, le Pape François écrit à propos du travail professionnel ou bénévole des laïcs dans l’Eglise :

«La mission des laïcs dans l’Église a, en effet, une grande place, car ils contribuent à la vie des paroisses et des communautés chrétiennes, que ce soit comme professionnels ou comme volontaires. Il est bon de valoriser et de soutenir leur engagement, tout en maintenant bien la distinction entre le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel. Sur ce point j’encourage à poursuivre la formation des baptisés sur les vérités de la foi et leur implication dans la vie liturgique, paroissiale, familiale et sociale, en choisissant avec soin les formateurs. Vous permettrez ainsi aux laïcs de se situer en vérité dans l’Église, d’y prendre leur place et de faire fructifier la grâce reçue au baptême, pour marcher ensemble vers la sainteté et pour le bien de tous.»

Cléricalisation des laïcs et laïcisation des prêtres

L’amalgame des fonctions de prêtres, diacres et agents pastoraux laïcs, que l’on constate ici ou là, ne se justifie ni au niveau biblique ni en théologie sacramentelle. Il ne mène à rien dans la pratique, car il ne permet pas de vivre la complémentarité dans la collaboration entre les différents engagements en pastorale.

Lorsqu’il y a dilution et nivellement des spécificités des vocations et des profils professionnels, la pastorale des vocations perd, elle aussi, sa base. Il en résulte une confusion qui se traduit dans les faits par une « cléricalisation » de nombreux théologiens laïques et une « laïcisation » de nombreux prêtres. L’«Eglise cléricale» que le Concile Vatican II voulait dépasser en renouvelant la théologie de l’apostolat des laïcs se poursuit ainsi de façon inversée.

Le principe de service prévalant dans le Nouveau Testament constitue le fondement de tout ministère dans l’Eglise. Tout ministère est service. Nous rappelons par la même occasion que les ministères des prêtres, des diacres et des laïcs diffèrent fondamentalement les uns des autres même s’ils sont tous au service de l’édification du Corps du Christ3: le corps a de nombreux membres mais tous n’ont pas la même fonction (cf. Rom 12,4).

La structure sacramentelle de l’Eglise fait que tous les fidèles participent ensemble, par le sacrement du baptême et de la confirmation, au triple ministère du Christ (prêtre, roi, prophète) ; pour les diacres et prêtres s’y ajoute la participation que leur confère le sacrement de l’ordre. Surtout durant la célébration de la Messe qu’il préside toujours à la place du Christ, la tête de l’Eglise, le prêtre témoigne que tout dans l’Eglise vient du Christ.

Cette mission et ce rôle du prêtre sont toujours indispensables aujourd’hui, même si les conditions ont changé. Un de ses mandats est de prononcer l’homélie lors de la Sainte Messe, durant laquelle on ne peut séparer la table de la Parole de la table du Pain.

Nous avons conscience des limites que nous imposons dans le quotidien de la vie des communautés paroissiales par les normes que nous fixons. Nous savons que les fidèles ont souvent des attentes, auxquelles nous ne pouvons pas répondre, et nous savons également que les prêtres, tout comme les théologiennes/théologiens laïques, ont parfois un emploi du temps surchargé.

C’est pourquoi nous souhaitons vous encourager à déléguer les tâches qui ne relèvent pas du sacrement de l’ordination ou de la mission particulière donnée par l’évêque (missio canonica). Il faut pour cela de la confiance. Mais ainsi la vie de l’Eglise sera celle du peuple de Dieu, à laquelle tous ses membres peuvent et doivent contribuer à travers leurs charismes et services, dans le cadre de la structure sacramentelle et du droit de l’Eglise.

Nous, évêques, vous remercions de votre ministère dans nos diocèses, et nous vous souhaitons de l’accomplir sous la bénédiction de Dieu.

Fribourg, le 2 septembre 2015

Les Evêques suisses

lundi, 02 novembre 2015

Vatileaks le retour: un prélat et une laïque arrêtés au Vatican

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Vatileaks le retour: Francesca Chaouqui et un prélat arrêtés au Vatican

(photo) Francesca Chaouqui, une femme assez sulfureuse au service du Pape et du Saint-Siège, a beaucoup joué sur son image "people". 

Le Magazine Crux l'annonçait la semaine dernière: le Vatican se préparait à des nouvelles révélations sur les finances du Vatican.

Deux livres allaient être publiés, notamment par le journaliste Nuzzi, ancien membre des services secrets, lié au premier Vatileaks sous le règne de Benoît XVI.

Le majordome de Benoît XVI lui avait transmis des documents volés sur son bureau. 

Le Vatican a communiqué l'arrestation d'un prêtre, membre de l'Opus Dei (voir communiqué), et d'une laïque qui auraient transmis des informations strictement réservées.

Le prêtre Lucio Angel Vallejo Balda, désormais en prison au Vatican, était secrétaire de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège avant de devenir le n°2 de la Commission pontificale de référence sur l’organisation de la structure économique et sociale du Saint-Siège, créée par le pape François le 20 juillet 2013. Elle fut remplacée par le Secrétariat pour l’Économie présidé par le cardinal George Pell.

Vatileaks le retour: l'un contre Benoît XVI, l'autre pour François

Notons que si la couverture médiatique du premier Vatileaks cherchait à mettre en cause le Pape Benoît XVI, ce remake renforce la volonté du Pape François. Curieux comme Benoît XVI fut attaqué pour sa gestion et François loué pour sa lutte contre la corruption. Les deux sont pourtant mains dans la mains. Certains avaient avancé, à tort, que le Pape Benoît XVI avait renoncé à cause de ces affaires. 

AFP

UN PRÉLAT ET UNE LAÏQUE ARRÊTÉS PAR LE VATICAN APRÈS LA FUITE DE DOCUMENTS SUR LES FINANCES DU PETIT ETAT 

Vatican - le 02/11/2015 | Par Agence I.Media

Le secrétaire de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège, le prélat espagnol Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, et l’Italienne Francesca Immacolata Chaouqui ont été arrêtés le 1er novembre 2015 au Vatican après le vol de données dans l’ordinateur du contrôleur général des finances du petit Etat, a indiqué le lendemain le Saint-Siège. 

Ils sont accusés d’avoir divulgué des documents comptables dont certains devraient être publiés dans deux ouvrages polémiques à paraître en Italie.

17vat_20151102152717650267.jpg(Radio Vatican ) Au Vatican, deux personnes ont été convoquées et interrogées les 31 octobre et 1er novembre dans le cadre de l’enquête ouverte il y a quelques mois par la Gendarmerie vaticane à propos du vol et de la diffusion d’informations et de documents confidentiels. Il s’agit d’un prélat espagnol, Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, de l’Opus Dei et d’une avocate italienne Francesca Chaouqui, respectivement ancien secrétaire et ancien membre de la COSEA, une commission créée par le Pape François dès le mois de juillet 2013.

Chargée de l’organisation des structures économiques et administratives du Saint-Siège, cette Commission avait été dissoute à la fin de son mandat. A la suite de ces interrogatoires, ces deux personnes ont été arrêtées. Ce lundi 2 novembre, le bureau du Promoteur de Justice a remis en liberté Madame Chaouqui, qui a accepté de collaborer avec les enquêteurs, tandis que le cas de Mgr Vallejo Balda, est à l’étude. Cette affaire intervient alors que deux journalistes italiens doivent publier cette semaine des ouvrages qui promettent des révélations sur des scandales et les affaires financières du Saint-Siège. L’un des deux, Gianluigi Nuzzi, avait, pendant le pontificat de Benoît XVI en 2012 rassemblé et publié des données et des documents réservés à l’origine de l’affaire surnommée Vatileaks. 

"Grave trahision"

Dans un communiqué du Bureau de presse, le Saint-Siège rappelle que ces publications sont le fruit d’une grave trahison de la confiance accordée par le Saint-Père. Les auteurs de ces livres tirent profit d’un acte illicite qui pourrait avoir des répercussions juridiques et éventuellement pénales. Le Bureau du Promoteur de Justice n’exclut d’avoir recours, si nécessaire, à la coopération internationale. Des publications de ce genre n’aident en aucune manière à clarifier et à établir la vérité. Au contraire, elles sèment la confusion et donnent lieu à des interprétations partielles et tendancieuses. Il faut absolument, insiste le Bureau de presse du Saint-Siège éviter de croire que cela puisse aider la mission du Saint-Père.

Selon la presse italienne, un vol de données aurait été perpétré sur l’ordinateur du contrôleur général des finances du Vatican, l’italien Libero Milone, dans son bureau situé non loin de la place Saint-Pierre. Nommé par le Souverain Pontife le 5 juin dernier pour la réforme des finances, Libero Milone est chargé de l’audit des comptes de l’ensemble des administrations du Vatican. Un procès par le tribunal du Vatican n’est pas exclu. 

(RF) 

Arrestation au Vatican d'un prêtre de l'Opus Dei: communiqué

17vat_20151102152717650267.jpgDifférents moyens de communication ont demandé à l'office de communication italien de l'Opus Dei des informations concernant l'arrestation de Mons.Lucio Angel Vallejo Balda. Nous sommes fort surpris et exprimons notre douleur pour cette nouvelle. 

L'Oeuvre ne dispose d'aucune information sur cette affaire. Si l'accusation se confirmait, cela serait particulièrement douloureux pour la mal causé à l'Eglise.  

Mons.Vallejo appartient à la Société Sacerdotale de la Sainte Croix, association de prêtres intrinsèquement unie à l'Opus Dei, qui n'a pas le droit d'intervenir ni dans le ministère pastoral ni dans le travail que ses associés fournissent, soit dans leurs diocèses soit auprès du Saint-Siège. La mission de l'association est l'accompagnement spirituel de ses membres. 

Mons.Vallejo fut appelé à travailler à Rome pour le Saint-Siège avec l'accord de son évêque (diocèse de Astorga, Espagne). La prélature de l'Opus Dei n'est pas intervenu et n'a pas connu cette décision avant sa révélation publique: de fait, les uniques supérieurs de Mons. Vallejo sont ceux du Saint-Siège et l'évêque du diocèse de son incardination (Astorga)

Ufficio Comunicazione della prelatura dell’Opus Dei in Roma 

(traduit de l'italien par le Suisse Romain)

dimanche, 01 novembre 2015

Le bienheureux Mgr Romero, que Benoît XVI voulait béatifier

Unknown.jpegBenoît XVI était favorable à la béatification de Mgr Romero, mais ses propos positifs avaient curieusement disparu des radars, par ceux qui géraient à l'époque la communication du Saint-Père. 

Le Pape François insiste (Radio Vatican): 

« Le martyre de Mgr Romero ne fut pas seulement au moment de sa mort ; il fut un martyre-témoignage, une souffrance antérieure, une persécution antérieure, jusqu’à sa mort ».

Il fut aussi, a poursuivi le Pape, « postérieur parce qu’une fois mort, il fut diffamé, calomnié, trainé dans la boue (…) par ses frères dans le sacerdoce et dans l’épiscopat »

Le Pape François, les Juifs et Israël

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Cette photo du Pape à Bethléem (mur de séparation), 25 mai 2014,  avait fait le tour du monde

Pour les 50 ans de la déclaration du Concile Vatican II "Nostra Aetate", François a prononcé quelques phrases qui ont passé presque inaperçues, sans faire ce même tour du monde:

Avec les Juifs:

«indifférence et opposition se sont muées en collaboration et bienveillance; d’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères».

«oui à la redécouverte des racines juives du christianisme et non à toute forme d’antisémitisme».

«Attaquer des juifs c’est de l’antisémitisme, mais une attaque contre l’État d’Israël est aussi de l’antisémitisme. Il y a peut-être des désaccords politiques entre les gouvernements sur des enjeux politiques, mais l’État d’Israël a tous les droits d’exister en sécurité et en prospérité.»

Le Temps

Andrea Tornielli: un livre avec le Pape François sur la Miséricorde

L'année sainte de la Miséricorde débutera le 8 décembre 2015. 

En janvier 2016, Andrea Tornielli sortira un livre entretien sur la Miséricorde avec le Pape François. Sept heures d'entretien avec le Pape qui s'est senti depuis ses 17 ans, attendu, désiré et appelé par le Pardon de Dieu. 

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