vendredi, 05 avril 2019
Les Padreblog: "Christus Vivit", le Christ vit, exhortation apostolique de François pour les jeunes.
Les Padreblog: "Christus Vivit", le Christ vit, exhortation apostolique de François pour les jeunes.
Depuis le synode de la jeunesse qui s’est déroulé à Rome en octobre 2018, l’Église a connu de grands troubles, dont les retentissements en France ont été particulièrement éprouvants et violents. Au milieu du tumulte, nous avons eu de la peine et nous avons eu peur.
Nous en avions presque oublié cette assemblée à Rome, à laquelle le pape avait convoqué des jeunes du monde entier pour venir réfléchir avec lui sur leurs souffrances, leurs attentes et leurs espérances. Ce mardi 2 avril le monde a reçu l’exhortation apostolique « Christus Vivit » par laquelle le pape François tire les conclusions du synode sur la jeunesse qui s’est déroulé à Rome au mois d’octobre dernier.
Dans ce texte fort, le pape François ouvre l’horizon en poussant la jeunesse à l’audace et à la liberté pour s’engager dans le monde en annonçant le Christ vivant.
Comme toujours, le pape nous livre un texte abondant et foisonnant. Essayons de proposer ici quelques lignes de force et une traversée de l’ensemble du texte pour inviter chacun à le lire et le travailler (c’est pourquoi nous mettons au long du texte les numéros qui renvoient aux paragraphes du pape, au risque d’alourdir le texte ici).
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Un débat inédit à Lyon autour du film « Grâce à Dieu »
Un débat inédit à Lyon autour du film « Grâce à Dieu »
Le père Yves Baumgarten, vicaire général modérateur du diocèse de Lyon, François Devaux, président de la Parole libérée et le réalisateur François Ozon vont débattre samedi 6 avril après la projection du film « Grâce à Dieu ».
suite La Croix
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Conférence des évêques en France: le vent tourne avec Mgr de Moulins-Beaufort
Mgr de Moulins-Beaufort à France Inter : "Je pense que le procès Barbarin a eu un effet très bénéfique"
source: Patrice de Plunkett
"Le nouveau président de la Conférence des Évêques de France, l'archevêque de Reims Eric de Moulins-Beaufort, qui prendra ses fonctions dans quelques mois, a réservé sa première parole radiophonique à France Inter.
Il était ce vendredi l'invité du journal de 13h de Bruno Duvic"
Quelle est l'ambiance en ce moment au sein de l'Église de France ?
Au sein de la Conférence des évêques de France, l'ambiance est bonne, nous sommes unis et déterminés dans ce que nous voulons faire. Dans l'Église de France, il est certain que les mois de février et de mars ont été difficiles. On a senti la confiance des chrétiens les plus fidèles être ébranlée, et non sans motif, il faut bien le reconnaître, sous l'accumulation de révélations, la sortie du livre 'Sodoma', ou encore la diffusion du reportage fait par Arte.
La réputation qui vous précède est celle de vouloir affronter de face les scandales sexuels. Il y a eu beaucoup de mots ces derniers mois, au Vatican ou en France, pour les dénoncer. Ce que les fidèles, et pas seulement, attendent maintenant, ce sont des actes. Derrière cette expression de tolérance zéro, que mettez-vous, cela signifie-t-il que le moindre signalement d'un cas suspect doit désormais être transmis à la justice ?
Personnellement, je n'aime pas beaucoup cette expression, c'est une sorte de slogan un peu facile qui permet de se donner bonne conscience. Ce qui est clair en revanche, c'est que si quelqu'un reçoit une dénonciation d'un prêtre qui aurait commis des actes à l'encontre de mineurs, il faut pouvoir aboutir à un signalement au procureur. J'emploie ces expressions, car ça dépend de chaque cas : ça dépend si la victime est mineure aujourd’hui, si on est en lien avec ses parents, etc.
Ce n'est pas la même chose si c'est un adulte qui vient raconter une histoire qui s'est passée des années auparavant. Mais de toute façon, aujourd'hui, nous savons que nous ne pouvons pas laisser en place des gens qui représentent un danger potentiel pour d'autres en essayant de traiter ce cas nous-mêmes : il faut pouvoir s'appuyer sur la justice civile.
Comment réagissez-vous face à la décision du pape François de refuser la démission du cardinal Barbarin ?
Elle m'a étonné au sens où tout le monde s'attendait à ce que le pape accède à cette demande du cardinal Barbarin. Après, la position du pape s'explique. Donc, oui, cela nous a étonnés : mais cela ne veut pas dire qu'on la conteste d'une façon ou d'une autre. Ce qui est sûr, c'est que cela met le diocèse de Lyon et le cardinal Barbarin dans une position délicate.
Il faut clarifier davantage les choses ?
Je pense que le procès a eu un effet très bénéfique. D'une part, il a permis aux victimes de s'exprimer dans un lieu qui a une signification symbolique forte : une salle de tribunal, c'est une manière de s'adresser à la société tout entière et de se faire entendre, de faire entendre ce qu'elles ont vécu. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens, qui avaient suivi ces affaires de très loin jusque-là, en écoutant le procès, ont réalisé ce que vivaient les victimes. Le film de François Ozon sert aussi à cela.
Et puis d'autre part cela a permis de faire entendre, de faire sentir, que le cardinal Barbarin et ses collaborateurs à Lyon ont pu commettre des erreurs d'appréciation, en particulier dans ce qu'attendaient les victimes, et dans ce que représentait le père Preynat. Maintenant, est-ce que c'est un délit ? C'est à la justice de l'apprécier.
Il y a eu récemment une exhortation apostolique du pape dans laquelle il est question d'une large trame d'autoritarisme masculin dans l'histoire de l'Église. Comment faire plus de place aux femmes ?
L'autoritarisme masculin ne concerne pas que l'Église, c'est une grande thématique qui vient sur le devant de la scène. On se rend compte que les rapports hommes-femmes sont des rapports complexes. Là où on pouvait penser qu'il y avait un certain équilibre, une certaine harmonie, un respect mutuel, il y a en fait de la violence, de la pression plus ou moins masquée. Dans l'Église, les femmes ont une bonne place : dans le conseil épiscopal de Reims, il y a maintenant deux femmes pour quatre hommes, on progresse, et elles savent se faire entendre. Dans beaucoup de nos instances, il y a même maintenant plus de femmes que d'hommes.
Cela dit, il reste la question plus large du travail des évêques et des prêtres, et du travail de l'ensemble des fidèles, parmi lesquels les femmes. C'est un point sur lequel nous pouvons avancer, c'est ce que recouvre le terme de 'synodalité', le fait de travailler ensemble, quels que soient les avis, les responsabilités, le fait d'être ordonné ou pas : et je pense que nous pouvons progresser. J'espère que nous allons pouvoir avancer assez vite là-dessus.
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jeudi, 04 avril 2019
Lorsqu'il était impossible de parler des abus ou de l'omerta à la parole libérée.
Lorsqu'il était impossible de parler des abus ou de l'omerta à la parole libérée.
Pour les abus, tout le monde semble monter dans le train en marche. Désormais, grâce à Dieu, la parole est libérée, par le courage des victimes et par la pression médiatique, un renversement s'est opéré. Il n'en fut pas toujours ainsi. Ce phénomène peut s'expliquer par la spirale du silence (lien1 - lien 2)
Avant ce bouleversement, à l'intérieur même de la structure ecclésiastique, il était impossible de prendre la parole, même publiquement. La consigne était: "Tais-toi !". Il fallait payer le prix pour oser l'ouvrir ...
En 11ans, le changement de paradigme: 2008-2019
Séquence archive: interview en janvier 2008, à "Radio Publique" sur la Radio Suisse Romande la Première. Après cette séquence publique, la parole fut interdite: (cliquer ci-dessous - certains passages ont été coupés afin d'assurer l'anonymat des personnes)
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lundi, 01 avril 2019
Maroc: la conférence de presse aérienne du Pape François sur KTO
François de retour du Maroc : les murs enferment, les ponts font avancer
En parlant avec les journalistes du vol papal à son retour du Maroc, François évoque le dialogue avec les musulmans et la déclaration sur Jérusalem comme un pas en avant fait par des frères. Sur les migrants, il en appelle à la générosité de l’Europe.
C’est une habitude, à chaque retour de voyage apostolique, le Pape quitte son siège pour s’adresser aux journalistes qui ont suivi son déplacement. Sur le vol qui le ramenait de Rabat jusqu’à Rome, il s’est attardé pendant plus d’une demi-heure pour répondre aux questions.
Les relations avec l'Islam
Ainsi les premières posées sont sur les relations avec les musulmans. «On peut voir des fleurs» répond-il, «les fruits arriveront plus tard». Mais il est optimiste et revient sur la déclaration conjointe signée en février à Abou Dhabi comme un signe de paix et de fraternité. Au Maroc, explique le Pape, cette fraternité était palpable. Cependant, il faudra poursuivre inlassablement le dialogue car, reconnait-il, il y aura certainement des obstacles sur le parcours. Chaque religion a en son sein des groupes intégristes qui préfèrent construire des murs plutôt que des ponts. Or, pour le Pape, celui qui construit un mur se condamne à l’isolement et à s’enfermer entre ses propres murs. Celui qui au contraire construit des ponts, parvient à avancer, à progresser.
Cela demande de l’énergie, mais c’est essentiel pour la communication entre les hommes. L’appel sur le libre accès à Jérusalem pour les trois grandes religions monothéistes, signé peu après son arrivée au Maroc samedi soir avec le roi Mohammed VI, est un pas en avant. Ce n’est pas un document signé par une autorité marocaine d’un côté et d’une autorité vaticane de l’autre. C’est un document explique François, signé par «des frères croyants qui souffrent de voir cette ville d’espérance manquer de l’universalité que tous réclament : juifs, musulmans et chrétiens». Le dialogue n’est pas «un laboratoire» pour le Pape. Bien au contraire, le dialogue est «humain».
Sur la liberté de conscience et de conversion dans les pays musulmans
«Je peux dire qu’au Maroc, il y a liberté de culte, il y a la liberté religieuse, il y a la liberté d’appartenance à une religion. Ensuite, la liberté se développe toujours, elle croît. Pensez à nous chrétiens, il y a 300 ans, il y avait cette liberté que nous avons aujourd’hui ? La foi grandit dans la conscience, dans la capacité de se comprendre soi-même», a affirmé le Pape, citant le moine français Vincent de Lérins pour montrer comment croître dans la foi: «Croître dans l’explicitation de la foi et de la morale doit être 'Ut annis scilicet cosolidetur, dilatetur tempore, sublimetur aetate'. C’est-à-dire que la croissance doit être consolidée dans les années, élargie dans le temps, mais c’est la même foi, sublimée par les années».
Les migrants : plus de générosité, moins de force
«Je n’arrive pas à accepter autant de cruauté et de noyades en méditerranée» dit François ajoutant comprendre que certains pays se soient retrouvés avec «la patate chaude» tandis que les autres tournaient le dos. La solution doit être humaine pour le Pape. Elle ne peut être faite de fils barbelés, de centre de rétention plus ou moins officiels, de trafiquants qui revendent femmes et enfants et réduisent les hommes en esclaves. «J’ai rencontré un dirigeant, un homme que je respecte» dit le Pape. Il s’agit d’Alexis Tsipras, premier Ministre grec, qui lui faisait part des difficultés d’appliquer les accords pour freiner l'entrée des migrants. «Il m’a parlé avec son cœur» poursuit le souverain pontife. «Il m’a dit cette phrase : ‘les droits de l’homme passent avant les accords’. Et cette phrase mérite un prix Nobel».
Pour le Pape, l’accueil, l’accompagnement et l’intégration restent les valeurs clés de la solution à élaborer. François cite aussi Angela Merkel. La Chancelière allemande qui prône une politique d’investissements européens dans les pays d'émigration afin de relever le niveau d’éducation. Une façon de contrer par la générosité les phénomènes migratoires issus de la faim, de la soif et de la guerre.
Dossier Barbarin : pas de justice médiatique
Vient également une question sur le cardinal Philippe Barbarin, dont le procès en appel confirmera ou infirmera la condamnation en première instance pour non dénonciation d’abus sur mineurs. En attendant, François insiste sur le fait que l’archevêque de Lyon doit être considéré innocent. «Peut-être qu’il ne l’est pas» dit François qui refuse de céder à la pression médiatique. «Lorsque la sentence du procès en appel arrivera, on verra» dit-il. Pour l’instant, il invite les médias à réfléchir à deux fois avant de condamner «superficiellement» le cardinal, qui rappelle-t-il, «a pris un congé volontaire» en attendant la conclusion de l’appel.
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L’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg est en première ligne devant la crise de confiance de la communauté catholique
Charles Morerod: «Nos structures légales nous aident vraiment»
L’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg est en première ligne devant la crise de confiance de la communauté catholique.
Le Temps: Face à ce que certains ont appelé un 11-Septembre de l’Eglise catholique, comment pouvez-vous restaurer la confiance, quand la crise est mondiale?
Charles Morerod: J’ai publié une lettre pastorale qui a été lue dans les églises, je l’ai lue moi-même au Mont-Pèlerin et à Fribourg et il y a eu du soulagement, il fallait parler. Les prêtres et les laïcs qui travaillent pour l’Eglise veulent aborder deux questions – leur expérience des abus de pouvoir, et comment ils vivent la crise. La rencontre du pape avec les présidents des conférences épiscopales sur les abus montre un désir de transparence qu’il n’y avait pas avant.
Il faut changer la culture interne, s’habituer à ne plus penser à protéger d’abord la réputation de l’Eglise mais les victimes, et éviter qu’il y en ait d’autres. Mais l’Eglise est organisée au niveau mondial, c’est une force et une faiblesse. En Suisse, nous avons une mentalité égalitaire et cela aide beaucoup, mais dans certains pays le prêtre est encore mis sur un piédestal. Il est difficile de prendre des mesures universelles.
Pensez-vous avoir pris toutes les mesures possibles pour éviter les abus en Suisse?
C’est la tolérance zéro qui s’impose. Toute personne qui a connaissance d’un abus doit immédiatement en référer à la justice ou à la police, qui sont bien formées et ont les moyens et le droit de mener une enquête. Cette collaboration avec l’Etat est acquise et nécessaire. En matière de prévention, nous avons une charte depuis le 1er janvier, et depuis mars, les personnes qui sont en contact avec des mineurs dans l’Eglise doivent nous fournir deux extraits de casier judiciaire, le général et le spécial, (introduit par la loi interdisant à vie aux pédophiles de travailler avec des enfants).
On le demande à titre rétroactif et on le redemandera périodiquement. Il y a une forte augmentation de ces demandes aussi dans les ONG. Nos structures légales nous aident vraiment, je suis content qu’on ait des obligations demandées par l’extérieur, cela donne une direction à certains débats internes.
Pouvez-vous nous assurer qu’aujourd’hui les archives diocésaines sont totalement ouvertes sur ces sujets aux journalistes?
Oui, dans le cadre légal. Nous avons les mêmes normes que les archives cantonales, concernant la protection des données touchant des personnes encore vivantes. On veut la clarté mais on ne peut pas courir le risque qu’une victime voie son nom dans un journal alors qu’elle n’en a peut-être même pas parlé à sa famille, on est obligé de la protéger.
Mais l’Eglise est mondiale, la crise pourrait durer?
Pendant longtemps, je me suis dit que ces affaires étaient absolument scandaleuses, mais qu’elles étaient marginales. Mais je me rends compte que cela implique plus largement que je ne le pensais. On n’est pas à la fin des scandales, il y a des pays où rien n’est encore sorti car la structure ecclésiale y est très forte.
Le côté positif de ces scandales au-delà de la transparence est que je n’ai jamais reçu, autant que ces temps, de messages de remerciements de fidèles concernant des prêtres. Heureusement, je vois l’action de Dieu dans l’Eglise, sinon on pourrait se demander quel est notre avenir. Mais c’est la vérité qui nous rendra libres.
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Le pape François a salué l'un des deux rescapés de Tibhirine
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Le Pape François reverra sa décision après l'issu judiciaire de l'appel du Cardinal Barbarin
Lors d'une conférence de presse en vol, le pape François a annoncé qu'il reconsidérerait sa décision de ne pas accepter la démission du cardinal français, reconnu coupable d'avoir dissimulé des abus, après l'audition de l'appel du prélat
Barbarin : pas de justice médiatique
Vient également une question sur le cardinal Philippe Barbarin, dont le procès en appel confirmera ou infirmera la condamnation en première instance pour non dénonciation d’abus sur mineurs. En attendant, François insiste sur le fait que l’archevêque de Lyon doit être considéré innocent. « Peut-être qu’il ne l’est pas » dit François qui refuse cependant de céder à la pression médiatique ».
Lorsque la sentence du procès en appel arrivera, on verra » dit-il. Pour l’instant, il invite les médias à réfléchir à deux fois avant de condamner « superficiellement » le cardinal, qui rappelle-t-il, « a pris un congé volontaire » en attendant la conclusion de l’appel.
source: Vatican News
Aspect juridique, médiatique et pastoral
Pour le volet juridique, les victimes ont choisi la voie judiciaire. Il est donc légitime de laisser le processus aller jusqu'à son terme.
Pour l'aspect médiatique, cette affaire Barbarin dure depuis bien trop longtemps. La crédibilité de l'Eglise est durement touchée. Enfin, du côté pastoral, les représentants des prêtres, des diacres et des laïcs du diocèse de Lyon ont voté le départ rapide et définitif du cardinal.
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Breaking news: Arnaud Bédat devient frère Moutier et entre dans la compagnie de Jésus
Breaking news : @ArnaudBedat journaliste, annonce son entrée chez les Jésuites. Son nom de religieux sera frère « Moutier » en référence à l’Abbaye jurassienne bien connue. pic.twitter.com/JBxSY54x0f
— abbé Dominique Fabien Rimaz (@DonDomFabien) 1 avril 2019
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