lundi, 19 décembre 2016
Ambiance au Vatican ? lorsque la désinformation règne
Lu sur le site du Salon Beige:
.... L'hostilité croissante aux médias fidèles qui osent même questionner respectueusement les actions et les déclarations du Pape François et de son entourage a été particulièrement mise en évidence dans une dépêche Reuters du 7 décembre.
Reuters écrit : "Faisant usage de termes psychologiques précis, le pape François a dit que les médias à scandale risquaient de tomber victimes de coprophilie, ou excitation aux excréments, et que les utilisateurs de ces médias risquaient la coprophagie, ou ingestion d'excréments."
Ainsi, désormais, si cette traduction est correcte, comme la plupart le sont, si nous osons voir et rapporter des informations indubitablement intéressantes qui ne mettent pas le pape ou ses proches collaborateurs en valeur, nous sommes de la "presse à scandale", nous "mangeons des excréments" et sommes sexuellement excités par l'excrément consistant à rapporter des vérités inconfortables.
Comme un pape, le Vicaire du Christ, peut-il se livrer à des accusations aussi viles ? Qu'est-il donc advenu de "qui suis-je pour juger" ?
précisions:
- le Pape n'a pas parler d'ingestion d'excréments. Il a évoqué la tendance humaine à se nourrir de nouvelles négatives, de remuer la merde. Une simple analyse médiatique, humble et véridique, confirme cette tentation, cette tendance.
- François n'a pas usé de l'expression "qui suis-je pour juger ?". Il y a une phrase avant cette affirmation: "si une personne homosexuelle cherche droitement le Seigneur, qui suis-je pour juger ?".
Je constate surtout une opposition sournoise de certains sites et de quelques blogs envers le Pape. Cette nébuleuse et cette constellation distillent cette ambiance, en mettant la politique à la première place. Ces sites dits de "ré-information" (comme si l'objectivité était possible ? - ce mot révèle comme une sorte de refus de la pluralité des médias et de leur liberté) n'auraient jamais utilisé de tels principes avec le Pape Saint Jean-Paul II et Benoît XVI, mais les auraient sûrement dénoncés avec véhémence. Paradoxal ...
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