vendredi, 18 décembre 2015
Mère Teresa sera canonisé par le Pape François, sorte de "Père Teresa"
Promulgation de décret
Cité du Vatican, 18 décembre 2015 (VIS).
A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:
Au miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (né en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.
ENTOURÉ DE PERSONNES DÉMUNIES, LE PAPE FRANÇOIS OUVRE À ROME LA “PORTE SAINTE DE LA CHARITÉ“
Rome (Italie) - le 18/12/2015 | Par Agence I.Media
Devant près de 200 personnes marginalisées, le pape François a ouvert la “Porte sainte de la charité“ du diocèse de Rome (Italie), dans un centre d’accueil de la Caritas , près de la gare centrale Termini, dans l'après-midi du 18 décembre 2015.
Au cours d’une messe célébrée pour l’occasion en toute sobriété dans un réfectoire, le pape a souhaité que l’Esprit-Saint “ouvre le cœur de tous les Romains“ pour qu’ils se rapprochent des pauvres et des exclus.
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Etat islamique (Daesh): le prêtre syrien Jacques Mourad croit au dialogue avec les musulmans
Le Père syrien Jacques Mourad croit au dialogue et à l'amour avec nos frères et soeurs musulmans
Capturé par les djihadistes en Syrie, puis libéré après des semaines de détention, le Père Mourad était à Fribourg pour témoigner de son espérance, de sa foi dans le dialogue avec les musulmans.
Un homme de Dieu, qui a beaucoup souffert, un témoin de la Miséricorde et un prêtre nullement aigri ou révolté.
Etat islamique et Père Jacques Mourad: 3 minutes avec un homme de Dieu !
Interview par Le Suisse Romain
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Le Père Jacques Mourad était à Fribourg. Interview "Tout un monde" RTS Radio Suisse Romande
Témoignage du père Jacques Mourad, ex-otage du groupe Etat islamique https://t.co/z8dgJjcQYR
— LeSuisseRom@in (@LeSuisse_Romain) 17 Décembre 2015
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jeudi, 17 décembre 2015
Le Pape de 79 ans ne plaît pas à tous le monde. Article d'I.Media
Vatican - le 17/12/2015 à 10:32:00 Agence I.Media
Le pape François, entre popularité mondiale et résistances au sein de l’Eglise
Près de trois ans après l’élection du pape François au trône de Saint-Pierre, son pontificat semble avoir atteint un certain tournant. Si auprès d’une bonne partie des catholiques, mais aussi des non-croyants, François jouit toujours d’une grande popularité, il n’en est pas toujours de même avec le clergé, et encore moins au sein de son propre gouvernement, où une colère sourde semble gronder.
Le pape François, qui fête ses 79 ans ce 17 décembre 2015, semble toujours bénéficier d’une grande popularité chez les fidèles catholiques. Il suffit de constater l’enthousiasme des foules venues à sa rencontre au Vatican ou lors de ses récents voyages pour constater que cette popularité se confirme aux quatre coins de la planète. Pour autant, le pape ne fait pas l’unanimité chez les catholiques, certains reprochant au pape une forme de démagogie à l’origine de cette popularité.
Démagogue, le pape ? Dans son essai Le pape François, un combat pour la joie (Le Passeur Editeur), le vaticaniste de l’Agence France Presse Jean-Louis de la Vaissière tente de dépasser ce préjugé. L’auteur reconnaît volontiers que certaines plaisanteries de ce pape qui parle de Don Camillo ou se présente comme un “curé de campagne“, sont démagogues. Mais François, croit-il savoir, est “volontairement démagogue“, dans le but de “montrer que l’Evangile n’est pas loin des gens“. Mais pour les catholiques soucieux du respect de la doctrine et de la tradition, le pape va justement trop loin dans ce dialogue avec les non croyants ou avec les fidèles d’autres religions. Il suffit de voir ce mouvement lancé sur Twitter accompagné du hashtag #NotMyPope (Pas mon pape), publiant des photos du pape dans des situations jugées alarmantes : avec un moine bouddhiste, un rabbin, un imam, etc.
Mais les critiques vont au-delà de la forme, à savoir le comportement parfois peu protocolaire du pape François. D’autres fidèles, perturbés par ses discours ou décisions - la réforme des procès en nullité de mariage, par exemple -, “ont très peur de ce qu’ils voient comme une insécurité doctrinale“, ou le fait de “privilégier la miséricorde sur la vérité“, constate Jean-Louis de la Vaissière. Pourtant, estime le vaticaniste, “ces six derniers mois ont montré que l’Eglise ne renie rien de sa doctrine : elle ne juge pas, mais ne se renie pas“. Pour lui, le pape “ne cède rien“, il a seulement “l’esprit dialectique d’un jésuite, et respecte les non-croyants, les agnostiques, voire même les anticléricaux s’il estime que ce sont des hommes bons“.
Crispation au sein de l’Eglise
Au sein du clergé, les opinions sont aussi mitigées sur ce pape qui n’est pas toujours tendre avec les prêtres. Carriérisme, mondanités, corruption, bureaucratie, ou encore la rigidité des prélats qui “mordent“, tout y passe. “Ceux qui sont honnêtes le prennent mal, et cela crée un vrai malaise“, reconnaît Jean-Louis de la Vaissière. Mais c’est surtout au sein de son propre gouvernement que François semble rencontrer les plus grandes difficultés. Si sa diatribe contre les “15 maladies“ de la curie, lors de ses vœux de Noël de 2014, est encore restée dans les esprits, c’est aussi la réforme de la curie qui suscite “des inquiétudes sur les postes qui seront supprimés“, relève le spécialiste de l’AFP. “Ces derniers mois ont laissé la place à des séries d’audits, de créations de commissions. Il y a un sentiment de flou, très mal vécu en interne“, confirme ainsi Marie Duhamel, journaliste à Radio Vatican, qui vient de publier un “livre-objet“ particulièrement réussi : Pape François (éditions Mame).
La méthode employée par le pape, qui a choisi de s’entourer d’une garde rapprochée de neuf cardinaux n’ayant pas fait carrière à la curie romaine, est aussi vivement critiquée. De nombreux prélats ‘anciens de la curie’ regrettent ainsi de ne pas être plus consultés. Les proches du pape, eux, avancent que la réforme de la curie sera avant tout spirituelle, à travers un changement des mentalités. En lançant le grand Jubilé de la miséricorde, le pape François semble lancer un nouveau pari, au peuple entier des fidèles, mais aussi à ces détracteurs, comme une invitation à la réconciliation. Reste à savoir si le message sera entendu partout. BL
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mercredi, 16 décembre 2015
Slovénie: le Pape est pour le mariage, entre un homme et une femme
Le Pape François n'est pas contre les gays, mais pour le mariage
Pour le dernier Synode sur la famille, le Pape a essuyé tellement de critiques en interne.
Pour décider, un homme prudent doit pourtant entendre tous les sons de cloches. François a largement consulté et selon les mots même de Mgr Georg Gänswein, il ne tardera pas à écrire un texte sur la famille.
Pour ceux et celles qui doutaient de Bergoglio, rappelons ici qu'il était opposé à la présidence de Kirchner sur le "mariage gay", lisons cet article sur la Slovénie.
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Le selfie du Pape ou un faux Narcisse
Le premier selfie papal ?
Le Pape est une "bête" médiatique, un objet commercial qui se vend bien, trop bien. Même quand cela est faux.
Un selfie de François, le tout premier de l'histoire, a été liké et partagé sur les réseaux sociaux. A l'heure du "do it yourself", cela aurait donné une belle image de l'Eglise. Allez, je vous tends la perche: un faux.
Il s'agit d'une photo prise à partir d'une vidéo.
Le Pape n'est pas un nouveau Narcisse qui tombe amoureux de son image reflétée dans les réseaux sociaux. Cependant, le Pape demeure bel et bien la fine fleur de la communication de la foi, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Dans le jardin de la Création, cela fait plutôt bonne figure !
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mardi, 15 décembre 2015
Année sainte de la Miséricorde: on peut enfoncer des portes ouvertes
Les divorcés remariés peuvent franchir la porte sainte (sic!)
Un titre "marrant" et blessant.
Drôle, car j'ai d'abord cru à un "bon" mauvais gag. C'est tellement évident que les divorcés remariés peuvent passer la porte sainte ...
Pour les sacrements, il faut respecter la conscience des fidèles, capables de la vérité qui libère. Le temps est l'espace de la Miséricorde. Courir trop vite peut entraîner la chute. L'Amour est la patience même. Dieu notre Père peut s'user les yeux en guettant notre retour.
Blessant, car émettre l'idée que l'Eglise empêcherait aux personnes divorcées remariées de passer la porte sainte correspond à une caricature de la tendre et miséricordieuse vérité annoncée par Jésus. C'est un stéréotype qui ne correspond en rien à l'Eglise catholique, un préjugé.
Lier la porte sainte aux sacrements ?
Pourtant, un théologien l'écrit, de manière confuse. Il vaut la peine, même si cela fait de la peine, de lire attentivement l'article en question. Pour se poser les bonnes questions.
Que dirions-nous si une association organise une journée porte ouverte, en obligeant certaines catégories de personnes de passer par la cheminée ? ou encore la fenêtre ?
Le pèlerinage de l'année sainte est un pas, ou des pas, surtout une démarche vers la Miséricorde de Jésus. Sur la Croix, le Christ a les deux bras largement ouverts. On peut malheureusement passer à côté. Le salut n'est pas automatique, ni magique. Tout est ouvert du côté de Dieu. La question fondamentale, posée par Dieu, devient alors: m'aimes-tu ?
L'ouverture de la porte sainte est la première étape d'un chemin de vie, qui peut mener, par la grâce de Dieu, à la confession, si nous nous détachons du péché. Aussi, cessons de stigmatiser les divorcés remariés. Nous sommes tous à la même école de la Miséricorde et chacun avance au pas de Dieu.
Les fidèles vont trop facilement à la communion, donnant à croire que les seuls péchés sont le divorce ou l'homosexualité.
Il y a bien d'autres attachements aux péchés qui rendent impossibles, du côté de l'homme et pas de Dieu, le Pardon.
L'ouverture est du côté de notre coeur, car l'Eglise est une fenêtre ouverte sur l'Infini. L'année sainte est une occasion de sortir de notre trou.
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Georg Gänswein: le Pape est le successeur de Pierre
GÄNSWEIN: L'ÉGLISE A BESOIN DE COURAGE ET DE FIDÉLITÉ À L'EVANGILE
Passau, le 10 décembre 2015
source: www.acistampa.com
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Le préfet de la Maison pontificale, l'archevêque Georg Gänswein a participé fin Novembre à une ample débat avec Margot Käßmann (1), théologienne et évêque évangélique, en Allemagne, à Passau, dans le cadre de "Menschen in Europa", une série de débats organisés par un groupe d'édition de la ville allemande.
Dans le débat, Gänswein a rappelé que François ne fera pas les grandes ouvertures que certains espéraient même du Synode de la Famille. L'Eglise, a répété le préfet, «ne juge pas les personnes», mais ne peut pas «changer son magistère». L'Eglise a «besoin de courage, de clarté et de fidélité à l'Evangile» de Jésus.
Gänswein a également déclaré que le document sur les conclusions du Synode pour la famille «ne sera pas pour cette année», mais qu'«il ne tardera pas». Il ne se hasarde pas à anticiper son contenu: «Je ne suis pas un prophète, ni son ghostwriter»
Sur la communion pour les divorcés remariés Gänswein a répété qu'il s'agit peut-être d'un problème «qui intéresse peu de gens» au moins «pour l'Eglise universelle». Une question qui «est peut-être très centrale en Allemagne», mais beaucoup d'autres évêques «ont été très surpris» par les propositions des Allemands. En ce sens, le préfet a répété qu'«il n'y a qu'une seule foi» et qu'on ne peut pas donner «une solution 'light' (sic!) pour l'Ouest de l'Europe."
François, «ne veut pas faire quelque chose de différent, couper ou ajouter» mais «il veut juste montrer concrétement le message du Christ».
En outre, Gänswein rappelé que François «n'est pas le successeur de Benoît XVI», mais «le successeur de Pierre» et que chaque pontife «apporte dans son ministère ses capacités et ses propres priorités».
Le prélat a rappelé que «quand on connaît l'histoire du Pape François et celle du Pape Benoît XVI, la raison pour laquelle ils ont donné un accent différent à leur ministère devient évidente».
«Le Pape François est davantage axé sur les questions sociales, sur ces personnes qui n'ont aucun rôle dans la société. Mais cela ne signifie pas que les autres papes ne le faisaient pas, seulement que lui, il met l'accent sur les personnes des périphéries».
Käßmann a souligné que François est un «réformateur» et que les protestants attendent de grands gestes vers l'unité et Gänswein a rappelé que l'Eglise est «semper reformanda» et que les réformes sont «une expérience» que l'Eglise fait depuis 2000 ans.
A propos d'œcuménisme, le Préfet a dit: «J'aimerais confirmer que les célébrations œcuméniques et que les différences unissent plus qu'elles ne divisent», mais «nous ne pouvons pas fermer les yeux». Le mouvement œcuménique «est né du temps des persécutions du Troisième Reich et comme le dit François, dans l'œcuménisme du sang».
Même si «les discussions œcuméniques ont été très positives», a répété Gänswein, «nous ne pouvons pas sauter 500 ans de division avec 30 ans de petites célébrations œcuméniques». Avant tout, «nous devons clarifier les vérités théologiques» avant d'atteindre une véritable «unité» et pour y arriver «cela prend du temps».
Le Préfet a assuré que «l'Eglise ne fait pas de politique, mais rend la politique possible». L'Eglise n'a pas «de manuel d'instruction, ni de solutions techniques» pour la politique nationale et internationale. Mais, a dit Gänswein «si je suis convaincu de ma foi dans le Christ, je peux enrichir la politique avec la vision chrétienne» et c'est pour cette raison que «la présence des laïcs convaincus de leur foi est nécessaire», qu'ils entrent en politique. L'Eglise, en outre, «est appelée à faire entendre sa voix dans le monde politique et international» quand arrivent des difficultés.
Face au nouveau péril représenté par l'État islamique pour l'Europe, Gänswein a rappelé que «nous ne devrions pas nous laisser prendre la vie, la foi, le futur et la liberté par les attaques terroristes». «C'est exactement ce qu'ils veulent, ils veulent nous conditionner et nous, nous ne devons pas nous laisser conditionner, parce que nous vivons une foi plus profonde».
Ensuite, Mgr Gänswein a assuré que cette bataille «n'est pas une lutte de religions ou culture» parce que les islamistes ne sont même pas «une religion ou un état». Eux-mêmes, a-t-il répété, «ont créé cet état qui tue au nom d'une religion qu'eux-même ont créée» (sic!) Les islamistes «exploitent le nom de Dieu» pour leurs intérêts, et il a rappelé que François avait qualifié de «blasphème» les attaques terroristes au nom de Dieu.
Sur la question des migrations, l'archevêque a expliqué qu'il ne s'agit pas d'un problème mathématique, mais d'un problème «humain», et de l'Eglise et tous les citoyens «ont le devoir d'aider». Le préfet a répété que «si nous ne fondons pas cette aide sur la foi, alors demain, nous pouvons fermer les portes»
Face aux menaces que l'État islamique a formulées en direction de Rome, le préfet a dit comprendre que les Romains «aient peur, et un sentiment d'insécurité, qu'ils s'inquètent pour leur sécurité dans la vie quotidienne», surtout maintenant pendant le Jubilé. Le prélat a souligné que «dans la foi, nous ne devrions pas nous laisser prendre par la peur parce qu'il y a quelque chose de plus grand que la peur» et nous nous aussi devons «montrer que le terrorisme n'a pas le dernier mot»
NDT
(1) Margot Käßmann (1958-) est une théologienne luthérienne.
On y apprend aussi que l'"évêque" est divorcée, et qu'elle a gardé le nom de son ex-mari:
Margot Käßmann a quatre enfants. Elle était mariée à Eckhard Käßmann, de 1981 à 2007.
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lundi, 14 décembre 2015
Mgr Charles Morerod ouvre la porte sainte dans une cathédrale comble
La soif des fidèles était au rendez-vous. La cathédrale de Saint-Nicolas était pleine comme un oeuf, pas encore celui de Pâques!
Hier soir, en union avec les diocèses du monde entier, sans oublier Saint Jean Latran (la cathédrale du Pape, l'évêque de Rome) comme Mère de toutes les églises, Mgr Charles Morerod a ouvert solennellement la porte sainte de son diocèse.
Lors de la bénédiction finale, l'indulgence plénière a été offerte, avec les conditions souhaitées: pardon de ses péchés lors de la confession, communion et prières aux intentions du Pape.
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