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dimanche, 03 mai 2015

ONPC: Caroline Fourest piégée par elle-même

Caroline Fourest piégée par elle-même

Durant l'émission, Caroline Fourest s'est emportée en traitant A.Caron de "con".Ce journaliste est certes connu pour son côté plutôt hargneux. ONPC joue d'ailleurs sur la polémique et les clashs.

Fourest qui aime tant révéler la violence s'est laissée piéger par sa propre violence verbale. 

Comme l'a souligné Léa Salamé, Caroline Fourest peine à comprendre que sa conception de la liberté, de Charlie Hebdo et du droit au blasphème sont à géométrie variable.

Comme Caron l'a vexée, comment ne comprend-elle pas que les musulmans, les croyants, sont offensés par son droit au blasphème ? Son idéologie du droit à l'insulte s'arrête lorsque elle-même est insultée, notamment sur l'humour du dessinateur Siné, de ce même Charlie Hebdo, qui avait caricaturé les gays.

Toute la campagne du "Je Suis Charlie" s'est comme effondrée par le dérapage de Caroline Fourest. Il y a une limite à la liberté d'expression: la dignité de la personne et la compréhension de sa propre culture.

Le Cardinal Sandri en Irak avec I.Media

Erbil (Irak) - le 03/05/2015 à 21:48:00 Agence I.Media

Le cardinal Sandri entame sa visite dans le Nord de l’Irak à la rencontre des chrétiens déplacés

Après trois journées passées à Bagdad (Irak), le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, est arrivé à Erbil, dans le Nord du pays, le 3 mai 2015 en fin d’après-midi. Lors d’une divine liturgie en rite syro-catholique célébrée à Erbil, il a dénoncé la “violence aveugle et destructrice“ des jihadistes et déploré que l’homme n’ait rien appris des drames du siècle dernier. Au Kurdistan, il a rejoint les membres de la Réunion des œuvres d’aide aux Eglises orientales (ROACO), venus évaluer les besoins sur place.


@ I.MEDIA

Avant de se rendre à Erbil, le cardinal Sandri a notamment rencontré à Bagdad le président puis le premier ministre irakiens, qui ont tous deux insisté sur la présence millénaire des chrétiens dans le pays. Un Irak sans chrétiens ne serait plus l’Irak, a ainsi soutenu le premier ministre Haïder al-Abadi, en écho aux paroles récurrentes du pape François à propos du Moyen-Orient. Quant au président Fouad Massoum, il a souhaité que le pape puisse visiter le pays dès que la situation le permettra.

La crainte d’un exode général

A Erbil, c’est en plein air au cœur du quartier chrétien d’Ainkawa, sur un terrain attenant à la paroisse syriaque, trop petite pour l’occasion, que le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a participé à la messe présidée par le chef de l’Eglise syriaque-catholique, le patriarche Ignace III Younan. Le cardinal Sandri a évoqué la présence nombreuse de déplacés et son “désir“ d’être au milieu d’eux. “Vous, a-t-il dit, qui portez en votre cœur et dans votre vie les signes de la violence, de la persécution et de la dissémination qui a contraint beaucoup à abandonner leurs maisons dans la plaine de Ninive, à Mossoul, à Qaraqosh et dans d’autres villages, afin de trouver un refuge sûr“.

Dans son homélie, le cardinal Sandri a évoqué le massacre des Assyriens par l’Empire Ottoman, il y a un siècle. “On demeure sans voix, a-t-il alors affirmé, face aux violences ou aux agressions, mais surtout parce que le cœur de l’homme ne semble rien avoir appris des drames qui ont secoué le 20e siècle et qui se poursuivent aujourd’hui en versant d’autre sang innocent avec une violence aveugle et destructrice“. “Vos pasteurs, le pape et l’Eglise universelle avec eux, craignent un exode général des terres qui sont chrétiennes depuis 2000 ans“, a encore soutenu le cardinal Sandri.

A Erbil, le cardinal Sandri a rejoint une dizaine de membres de la Réunion des œuvres d’aide aux Eglises orientales (ROACO), parmi lesquels des responsables de l’Oeuvre d’Orient, de l’Aide à l’Eglise en détresse, de l’archidiocèse de Cologne et de l’Oeuvre de la Sainte-Enfance en Allemagne, ou encore de l’association nord-américaine d’aide à l’Orient CNEWA. Pendant deux jours, auparavant, les membres de la ROACO avaient visité plusieurs camps de déplacés et tenté d’évaluer, au fil de nombreuses et émouvantes rencontres, les besoins de chacun. Ils tentent ainsi d’aider les fidèles chrétiens des différents rites.

Devant la violence des jihadistes du groupe Etat islamique, l’été dernier, plus de 100 000 chrétiens ont été contraints de fuir leurs maisons, dans la plaine de Ninive, pour rejoindre Erbil et quelques autres camps installés au Kurdistan irakien. Les tentes installées dans l’urgence il y a neuf mois ont été peu à peu remplacées par des préfabriqués. Certains déplacés ont parfois été accueillis dans des logements de fortune, partageant bien souvent en nombre quelques mètres carrés.

Des écoles, des jardins d’enfants et des dispensaires ont peu à peu vu le jour, et la vie s’est réorganisée dans ces camps, y compris d’un point de vue spirituel. Déplacés avec leurs fidèles, les prêtres continuent de nourrir spirituellement leurs communautés, tout comme nombre de sœurs dominicaines irakiennes, particulièrement impliquées dans les centres d’accueil.

“Nous voulons rentrer chez nous !“

Malgré l’aide de l’Irak et du gouvernement autonome kurde, malgré la solidarité internationale à travers les agences d’aide, les conditions de logement restent pénibles, entre promiscuité et problèmes vitaux. L’eau manque en plusieurs points, le réseau électrique est aléatoire et, cet été, la température pourrait monter jusqu’à 50 degrés, atteignant alors jusqu’à 65 degrés dans les algeco aménagés mais pas encore dotés de refroidissement d’air.

Des tensions surgissent de temps à autres entre fidèles des différentes confessions : syriaques, chaldéens, latins… mais tous se serrent les coudes après, parfois, plusieurs déplacements. Et tous n’ont qu’un seul souhait : retrouver les maisons et les villes dont ils ont été chassés l’été dernier.

Lors d’une rencontre émouvante à Ainkawa, le 3 mai, les membres de la ROACO ont échangé avec de nombreux déplacés. “C’est vrai que nous avons tout perdu, a assuré une femme, mais notre foi a été renforcée“. “Nous ne voulons qu’une seule chose, rentrer chez nous“, a lancé un homme. A son tour, Tamara, une jeune fille de 12 ans, a forcé l’admiration : “Daech nous a tout pris, a-t-elle soutenu avec un visage rayonnant, mais nous avons encore notre foi en Jésus-Christ et il ne pourront jamais nous la prendre“.

Le 4 mai, le cardinal Leonardo Sandri et les membres de la ROACO doivent se rendre à Dohuk, dans le Nord-Ouest du Kurdistan irakien, au Nord de la ville de Mossoul actuellement contrôlée par le groupe Etat islamique.
 

A Erbil (Irak), Antoine-Marie Izoard, I.MEDIA

Succès de la JMJ 2015 Fribourg

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Pierre Pistolleti Cath.ch

JMJ

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samedi, 02 mai 2015

Curé de Burglen, bénédiction de personnes homosexuelles: Mgr Morerod comme médiateur

téléchargement (1).jpgCuré de Burglen: accord pacifique trouvé

Le curé de Bürglen (UR) qui a béni en octobre dernier un couple lesbien pourra finalement rester en place mais, d'entente avec l'évêque de Coire, il ne rééditera pas son geste, ont annoncé mardi les deux parties. Dans l'accord signé par le vicaire général Martin Grichting et le curé Wendelin Bucheli, ce dernier s'engage à ne donner "à l'avenir ni officiellement ni en secret la bénédiction à un couple de même sexe".

Il se soumet ainsi à la déclaration de la Conférence des évêques suisses de 2002 concernant ce sujet.

Regrets du curé de Bürglen

Le curé "regrette" que la bénédiction d'un couple lesbien ait "blessé beaucoup de personnes", précise l'accord passé entre les deux parties. "Il regrette aussi les désagréments causés à l'évêque de Coire, dont il est le mandataire", ajoutent-elles dans le document adressé aux médias. Le curé réaffirme sa "loyauté face à l'Eglise, ainsi qu'à son évêque et à sa doctrine.

Fin d'une crise de plusieurs mois Cet accord met probablement fin à la crise qui agitait le diocèse de Coire depuis le début de l'année. En février, l'évêque a exigé la démission du curé, en raison de la bénédiction qu'il a accordée à un couple lesbien, quatre mois plus tôt. Choquée par l'attitude de Monseigneur Huonder, la paroisse s'est montrée solidaire de la démarche de son curé, en fonction depuis une dizaine d'années.

L'évêque de Fribourg Charles Morerod a pour sa part prié le curé de revenir au sein de son diocèse d'origine, ce que Wendelin Bucheli avait aussitôt refusé ( ??? - voir N.B)

N.B

Le curé de Bürglen, dans le canton d'Uri, Wendelin Bucheli et l'évêque de Fribourg Charles Morerod se sont entretenus en mars au sujet de l'affaire de la bénédiction d'un couple lesbien en octobre dernier. Tous deux ont souligné la nécessité de poursuivre le dialogue pour trouver "une solution pacifique" à la crise qui oppose le curé et la paroisse à l'évêque de Coire.

Mgr Morerod avait donc accepté de reprendre le prêtre dans son diocèse d'origine, pour pacifier la situation. Le curé de Bürglen est d'ailleurs très apprécié par ses paroissiens. Une rencontre, autour d'une fondue préparée par l'évêque Morerod avait donné un signal pour une règlement pacifique du conflit.

Manifestement, le fromage n'a pas fait bloc, et la fondue ou la solution préparée par Martin Grichting, avec le concours de Mgr Morerod, a fini par prendre. Cela évitera ainsi, à l'avenir, d'en faire tout un fromage ...

JMJ à Fribourg, rencontre nationale suisse 2015

Twitter / Cath.ch


Ce week-end, retrouvez ici toutes les photos de la JMJ de Fribourg où plus de 1'000 jeunes catholiques sont attendus... #fr2015

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‪#‎FR2015‬ La cathédrale était archi-comble ce samedi matin à Fribourg pour suivre la messe JMJ présidée par Mgr Charles Morerod. Plus de 1200 personnes ont écouté le message du pape François spécialement adressé aux jeunes de Suisse.

Le Pape invité surprise à la Garde Suisse pontificale

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(RV) La cérémonie d’inauguration et de bénédiction du nouveau drapeau de la Garde Suisse, consécutive à la nomination le 7 février dernier du nouveau commandant de la Garde Suisse, le colonel Christoph Graf, a eu lieu vendredi 1er mai. Le cardinal secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, a célébré à 17h la messe dans l’église du Camposanto teutonique, au cours de laquelle il a béni le drapeau.

Dans la caserne de la Garde Suisse avec un invité surprise: le Pape François, venu sans se faire annoncer

Ensuite, «l’acte militaire» s’est tenu dans la caserne avec un invité surprise; le Pape François, venu sans se faire annoncer. Après avoir écouté le discours du commandant, le Pape a adressé quelques paroles aux personnes présentes, adressant par la même occasion ses vœux au nouveau chef de la Garde. Le Pape a dressé la liste des qualités qu’il devait revêtir pour bien assurer sa charge.

Le commandant doit être ainsi, selon les propos rapportés par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, un homme d’unité, de charité, d’amour et d’humilité. Le Pape lui a aussi recommandé d’avoir un don de paternité envers ses hommes, et de prier pour que l’Esprit Saint sème et fasse grandir l’amour et l’union entre tous les membres de la Garde. Il a conclu son discours rappelant la devise de la Garde « Mut und Demut », soit « Courage et Humilité ». Commander d’un point de vue évangélique, signifie servir.