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vendredi, 12 décembre 2014

Catéchèse de François: le Pape raconte le Synode sur la Famille

Rome,  11 décembre 2014  (Zenit.org)  

Le Pape François raconte le Synode sur la Famille

« Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.

Le pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».

A.K.

Catéchèse du pape François: le Pape raconte le Synode sur la famille

Chers frères et sœurs, bonjour,

Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !

Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.

Ni gauche, ni droite

Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.

Liberté de parole

Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas.

C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait.

Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’«  Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.

Aucune remise en question des vérités fondamentales

Aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage, c’est-à-dire: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et l’ouverture à la vie (cf. Conc. Oecum. Vat. II, Gaudium et spes, 48; Code de Droit Canon, 1055-1056). Tout cela n’a pas été touché.

Toutes les interventions ont été rassemblées et l’on est passé à la seconde phase, soit à l’élaboration d’un brouillon que l’on appelle Rapport après discussion. C’est le cardinal Erdő, encore une fois, qui en était chargé. Ce rapport s’articulait en trois points: écoute du contexte et des défis de la famille ; regard fixé sur le Christ et l’Évangile de la famille ; échanges sur les perspectives pastorales.

Cette première proposition de synthèse a été suivie d’une discussion en groupes, qui fut le troisième moment. Les groupes, comme toujours, étaient répartis selon les langues, car c’est mieux comme ça, on communique mieux : italien, anglais, espagnol et français. Chaque groupe à la fin de son travail a présenté un rapport, et tous les rapports des groupes ont été aussitôt publiés. Tout a été donné, par souci de transparence, pour que l’on sache ce qui se passait.

Un Synode en quatre phases

A ce moment-là – c’est la quatrième phase – une commission a examiné toutes les suggestions fournies par les groupes linguistiques et procédé à la rédaction du Rapport final, qui a conservé le schéma précédent – écoute de la réalité, regard sur l’Évangile et engagement pastoral – mais en essayant de tirer le suc des discussions de chaque groupe. Comme toujours, un Message final du synode a été approuvé, plus court et plus accessible que le rapport.

Voilà comment s’est passée l’assemblée synodale. Certains d’entre vous peuvent me demander : «  Les pères se sont-ils disputés ? ». Mais, je ne sais pas s’ils se sont disputés, mais qu’ils ont parlé fort, ça oui, vraiment. C’est cela être libre, et c’est la liberté que l’on trouve dans l’Église. Tout s’est passé « cum Petro et sub Petro », c’est-à-dire en présence du pape, qui est une garantie de liberté et de confiance pour tous, une garantie d’orthodoxie. Et à la fin, je suis intervenu, pour lire une brève synthèse sur cette expérience synodale.

Donc, on compte trois documents officiels sortis du synode: le Message final, le rapport final et le discours final du pape. Il n’y en a pas d’autres.

Le rapport final, qui a été le point d’arrivée de toute la réflexion des diocèses jusqu’à ce moment, a été publié hier et envoyé aux conférences épiscopales, qui pourront en discuter dans l’optique de la prochaine assemblée, l’assemblée ordinaire, en octobre 2015. Je dis que ce rapport a été publié hier – même s’il a déjà été publié avant – car hier il a été envoyé avec les questions adressées aux conférences épiscopales, devenant ainsi les Lineamenta du prochain Synode.

Le Synode n'est pas un Parlement

Il faut savoir que le synode n’est pas un parlement, où le représentant de cette Église, de cette Église, de cette Église, vient… Oui le représentant vient, mais la structure n’est pas parlementaire, elle est totalement différente. Le synode est un espace protégé afin que l’Esprit Saint puisse agir; il n’y a pas eu d’affrontements entre factions comme dans un parlement, mais des échanges entre évêques, après un long travail de préparation, qui se poursuivront pour le bien des familles, de l’Église et de la société. C’est tout un processus, le parcours normal d’un synode.

A présent cette Relatio repart dans les Églises particulières qui poursuivront ce travail de prière, de réflexion et de discussion fraternelle de manière à préparer la prochaine assemblée. C’est cela le synode des évêques. Nous le confions à la protection de la Vierge notre Mère. Qu’Elle nous aide à faire la volonté de Dieu en prenant les décisions pastorales qui aideront davantage et mieux la famille. Je vous demande d’accompagner par la prière ce parcours synodal jusqu’au prochain synode. Que le Seigneur nous éclaire, qu’Il nous conduise vers la maturité de ce que, comme Synode, nous devons dire à toutes les Églises. Et sur ce point votre prière est importante.

© Traduction de Zenit

Paroisse Saint Maurice à Fribourg: messe pour les familles et Caté-Goûter

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Connaissez-vous notre église Saint-Maurice, âme du quartier de l’Auge en vieille ville de Fribourg ? Située à la frontière des langues, notre paroisse qui ne compte pas moins de six ponts sur son territoire se veut rassembleuse et lance un projet « spécial enfant » pour transmettre la foi aux nouvelles générations. Le concept baptisé « Caté-Goûter » commence le samedi à 16h30, une heure avant la messe du soir et se veut simple : 

  • un goûter 
  • une histoire de vie de saint 
  • un temps de prière ou d’adoration 

Pendant ce temps, les parents fatigués par la semaine écoulée peuvent se détendre autour d’un thé ou café avant de rejoindre leurs enfants à l’église dite des Augustins pour la messe paroissiale de 17h30. L’Eucharistie y est imprégnée par la passion liturgique de jeunes chanteurs ou du Chœur-Mixte invitant petits ou grands, par la musique sacrée, à l’expérience mystique et cela au plus près de l’autel, grâce à un espace réservé pour les familles. 

Notre équipe se réjouit de vous accueillir nombreux chaque samedi à 16h30 dès le 13 décembre 2014, sauf vacances scolaires ! Rendez-vous à la Petite Salle de paroisse, Rue Lenda 13, en face de l’église. Des panneaux seront visibles autour de l’église et du bâtiment pour vous indiquer le lieu de la rencontre.

jeudi, 11 décembre 2014

Jésus avait-il des frères et soeurs ? en 5 points !

Jésus avait-il des frères et des soeurs ?

finger-160597_150-1.pngQuelles sont les origines du Messie ? que fut la famille de Jésus ? Question bien légitime en ce temps de l'Avent. 

Depuis l’Antiquité, puis à la Réforme et même aujourd'hui chez quelques « catholiques » Jésus avait quatre frères et deux soeurs. Que penser ?

Les sources qui pourraient attester des frères et soeurs de Jésus sont d’abord bibliques: Marc 12, 46-49; Jean 2, 12; Actes des Apôtres 1, 12-14 et première lettre aux Corinthiens 9, 5 etc… On pourrait parler de quatre frères: Jacques, Joseph, Simon et Jude et de deux soeurs ( dont la Bible ne donne pas les noms )

 

Or, selon l'Eglise catholique, Marie est toujours Vierge, avant, pendant et après la naissance de Jésus et Joseph est le père de coeur, le père virginal de Jésus.

 

Jésus est le fils unique de Marie: en 5 points

 

5 réponses aux objections permettent de penser que Marie et Joseph ne vécurent qu’avec Jésus comme unique enfant:

 

- Les Evangiles de Matthieu et Luc, les deux seuls qui nous parlent de l’enfance de Jésus. attestent que « Jésus est le Fils unique de Marie ». 

 

- Le terme hébreux ‘ah ou signifie indistinctement frère, demi-frère, neveu ou cousin. Même si le grec, la langue des Evangiles, distingue adelphos (frère) et anepsios (cousin), le substrat et l’origine des textes de la Bible sont araméens. Aussi, les termes frères et soeurs de Jésus sont à remettre dans leur contexte vital, soit la langue araméenne de l’entourage de Jésus, et à interpréter (vu que Jésus est le Fils unique) par cousins. 

 

- Jésus au pied de la Croix (Jean 19, 6-27) confie Marie à Saint Jean: « Femme, voici ton fils », « Voici ta mère ». Dès ce moment, l’Evangéliste Jean l’a pris chez lui. Jean est témoin direct, il a vu et entendu, c’est donc historique. Ces paroles ne seraient pas compréhensibles dans l’hypothèse où Marie aurait eu quatre enfants. 

 

- Notons que certains pensent que ce sont des enfants de Saint Joseph, d’un précédent mariage, donc des demi-frères de Jésus. Saint Jérôme, qui a traduit la Bible en latin, ne valide pas cette hypothèse qui provenait en fait de rêves apocryphes. 

 

- Enfin, dans l’Evangile de Saint Luc, il est écrit que Marie mit au monde son Fils premier-né (Luc 2,5). Il y en aurait eu d'autres ! Mais la Bible désigne par premier-né tout premier enfant mâle qu’il soit suivi ou non d’autres frères ou soeurs. 

mardi, 09 décembre 2014

Noël est un don, de la vie, d'un enfant, un don de Dieu !

Le premier don de Noël

lundi, 08 décembre 2014

Padre Blog: de retour d'Irak

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Padre Blog: Le Père Grosjean de retour d'Irak

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ErbiLight ! C’était le nom de l’opération montée par le Cardinal Barbarin et le diocèse de Lyon, du 5 au 7 décembre. Une visite de nos frères chrétiens persécutés, réfugiés à Erbil, au nord de l’Irak, avec un triple objectif : prier avec eux et pour eux, les aider, alerter l’opinion publique sur le drame que vivent ces frères. Pour ne pas être trop long, je vous invite à lire ici ce qu’il en disait lui-même ici.

abbegrosjean2.pngAyant eu la joie d’être convié à vivre ce voyage au sein de la délégation, je voudrais vous partager quelques rencontres qui marqueront pour longtemps ma prière. Qu’elles puissent aussi éclairer la vôtre !

suite

Message du Pape aux chrétiens d'Irak

Benoît XVI n'a pas de doute sur qui est le vrai Pape

LE SILENCIEUX DU VATICAN

Une visite chez «Vater Benedikt» 


par Jörg Bremer 
Correspondant politique en Italie et au Vatican du Frankfurter Allgemeine Zeitung
(version en anglais: Teresa)
7 Décembre 2014 

source intégralité I et II: Benoît et Moi

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Extraits


A peine assis sur le canapé dans son salon, le Père Benoît (Vater Benedikt) affirme  ... : «J'essaie d'être aussi silencieux que possible». 

Agé de 87 ans, le Pape émérite vit détaché du monde à Mater Ecclesiae, l'un des bâtiments construit au début du 20e siècle à l'intérieur du Vatican, et qui a été rénové pour son usage. 

Le Pape émérite Benoît XVI: «les fidèles sont pleinement et clairement conscients de qui est le vrai pape»

En attendant, observe-il fermement, «les fidèles sont pleinement et clairement conscients de qui est le vrai pape». Et il regrette que dès le début, il n'ait pas su rendre plus claire la différence entre les façons de s'adresser à lui et au pape régnant. Il dit qu'il aurait souhaité être appelé «Père Benoît» après sa démission - Vater Benedikt ou Padre Benedetto - mais à l'époque il ne l'a pas fait, [car il était trop faible et fatigué]. 

Je demande: «Pourrais-je écrire cela?». «Oui, s'il vous plaît. Cela peut aider».

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Personnes divorcées remariées: Joseph Ratzinger a toujours cherché la vérité

Peut-être insiste-t-il à ce sujet parce que le Tome 4 de ses Opera Omnia vient d'être publié, et son essai de 1972 "Sur la question de l'indissolubilité du mariage" a été réimprimé. Mais la conclusion, dit le Père Benoît, a été «entièrement remanié». 


Il avait écrit en 1972 que dans des cas particuliers, permettre la communion aux divorcés remariés pourrait être «couvert» par la tradition. Mais depuis lors, il a affirmé «l'impossibilité» pour les divorcés remariés de recevoir l'Eucharistie. 

(A suivre)