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dimanche, 26 octobre 2014

Benoît XVI: le Pape moine s'exprime sur la mission, la liturgie, la vie et la paix

Le Pape émérite Benoît XVI s'exprime sur la mission, la liturgie et la paix

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Le Pape émérite Benoît XVI et la mission

1. La Mission: Mgr Gänwein a lu le texte de Benoît XVI

source: Angela Ambrogetti

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Le Pape émérite Benoît XVI et la liturgie

2. Pour une Messe du Cardinal Burke, dans la forme extraordinaire de l'unique rite romain: 

« Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, même chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas une présence à l’extérieur.

Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

 

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Le Pape François a toujours souhaité que le Pape émérite soit bien présent dans la vie de l'Eglise

 

Le Pape émérite Benoît XVI sort de sa clôture sur invitation du Pape

source

Le Pape émérite Benoît XVI: la vie et la paix sont liés

3. Pour un Congrès sur Paix à Medellín, en Colombie (promu par la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger).

« L'engagement pour la paix – si fondamental dans un monde déchiré par la violence – commence avec le respect inconditionnel de la vie de l'homme, créé à l'image de Dieu et donc doté d'une dignité absolue. La foi en Dieu créateur est le fondement essentiel de la dignité humaine comme nœud essentiel de chaque ordre juridique. Le thème de la paix et le thème du respect de la vie humaine sont liées à la foi en Dieu créateur comme la vraie garantie de notre dignité »

source

samedi, 25 octobre 2014

Seul Dieu et la prière pourront sauver Asia Bibi

Très bon billet de Koz' pour une saine réflexion sur la nouvelle stratégie à opérer pour soutenir Asia Bibi.

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Koz'

"Dieu seul peut me libérer"

Quand Asia Bibi écrivait au Pape

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Attraction, la nouvelle agence de communication en 1 minute

Attraction, la nouvelle agence de communication en 1 minute

 

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vendredi, 24 octobre 2014

A qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle !

Unknown-1.jpegLe Pape François est-il progressiste ?

La communication autour du Pape François est encore plus redoutable qu'avec le Pape Benoît XVI. Non seulement les spin doctors ont réussi à faire passer le nouveau Pape comme un contraste, pour ne pas dire une opposition avec son prédécesseur, mais en plus le Pape doit porter toutes les étiquettes "progressistes" que l'on veut lui coller. 

Ratzinger était passablement attaqué et il était aisé de remonter à la source, tout en s'appuyant sur des commentaires de journalistes chevronnés. 

Une idée qui colle à la modernité

Pour le Pape François, je constate que bien des personnes se sentent quelque peu perdu. On peut toujours remonter à la source, il n'en demeure pas moins que le soupçon semble un adhésif qui colle aux doigts et dont on n'arrive plus à se débarrasser.

Les pros de la comm. parlent d'imprégnation qui consiste à marquer l'opinion publique. 

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L'anxiété taraude les esprits fidèles, donnant même de la voix aux chantres de la rupture, aux sirènes du complot. 

La sauce François

Il faut en convenir: les tenants de l'homosexualité font un meilleur travail de communication: assiduité,  continuité et ténacité, travail sur sur le long terme, présence soutenue dans de nombreux médias, avec la production de films, de reportages et de publicités. Cerise sur le gâteau: la stigmatisation de leurs opposants. Le terrible j'accuse ! lancé aux conservateurs. 

La tour de Babel

Unknown.jpegLe Pape François est désormais devenu une sorte de produit commercial vendu pour toutes sortes d'ingrédients, une sorte de ketchup pour le fast food de l'information. Une sauce François qui n'a parfois que peu à voir avec le Pape François.

On vent du Pape François, comme une marque de fromage qui agrémente tous les plats, comme un Babybel servit pour les ouvriers de la tour de Babel. 

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L'univers médiatique est passé de la critique à la flatterie, de l'opposition à la récupération. 

Mission impossible de faire résonner la continuité entre le Pape François et le Pape Benoît XVI. Le divorce semble consommé: la foi, qui naît de l'écoute, à céder la place à la crédulité. 

Lécher, lâcher, lyncher 

Un fin connaisseur du Vatican a prédit que le monde de la communication pourrait se montrer impitoyable: on lèche, on lâche et on lynche. Je comprends pourquoi le Pape François demande si souvent que l'on prie pour lui. 

 

mercredi, 22 octobre 2014

Mgr Marc Aillet: nous devons soigner notre communication

Synode sur la famille: nous devons soigner notre communication

Unknown.jpegNotre communication, nous devons la soigner. Il valait mieux ne rien publier du tout et attendre la fin du synode, c’est de l’amateurisme.

Cela dit, le pape a fait état des discussions animées qui ont traversé l’assemblée synodale, en précisant qu’elles sont saines, ce qui prouve que la parole a été libre et constructive. 

A lire: Mgr Marc Aillet ( Famille Chrétienne )

J’ai été déçu de ne pas retrouver l’immense trésor de l’enseignement de saint Jean-Paul II sur la famille.

Synode sur la famille: comment le Pape est récupéré

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Gauche: le Synode à huis-clos

Centre: les médias nous donnent les infos ( mais par un filtre )

Droite: nous, lecteurs, nous pensons à partir de ce que ce filtre nous dicte. 

( conclusion: l'Eglise est encore trop faible dans sa communication )

Ce que le Pape a dit ( les 5 tentations )


podcast

Tous les frames et les aprioris sont comme résumés dans cet éditorial de Vanessa Schneider de RTL.

- la grand presse a donné l'angle d'attaque, le frame: les personnes divorcées remariées et les personnes homosexuelles. Le Synode a aussi évoqué les mère célibataires, les familles pauvres, la crise économique, les difficultés du veuvage ....

- le Pape, depuis sa phrase coupée et tronquée, prononcée au retour de l'avion de Rio Janeiro "qui suis-je pour juger", est récupéré par la force, la puissance et le filtre de la communication. Le Pape est ouvert et progressiste. 

- l'Eglise est un parlement. Il va falloir faire fléchir, comme en politique, les positions des conservateurs qui ont empéché les ouvertures et les nouveautés de cet anti-Ratzinger. Ce n'est qu'une question de temps. Le Pape François finira par faire triompher ses idées.

Vanessa Schneider : "Le rapport final du synode est une grande déception"

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Les propositions du pape François sur les homosexuels ont été abandonnées dans le rapport final du synode.

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Vanessa Schneider s'était réjouie de la première version du texte du synode qui ouvrait la voie à la reconnaissance des unions entre personnes du même sexe et proposait même de porter "une attention spéciale" aux enfants vivant avec des couples homosexuels.

Mais dans le rapport final, ces phrases ont été abandonnées. "Le texte se contente d'affirmer que les hommes et les femmes à tendance homosexuelle doivent être écoutées avec respect et sensibilité. C'est la moindre des choses", s'indigne l'éditorialiste.

Le Pape n'a pas dit son dernier mot Elle regrette que les conservateurs l'aient emporté sur les réformistes. Mais cela ne veut pas dire que le pape François ait perdu son pari, selon elle. Elle note qu'il n'y a pas de rejet massif de ces propositions.

"Mais surtout il n'a pas dit son dernier mot, il n'a pas l'intention de lâcher l'affaire", affirme-t-elle. Son but était d'ouvrir le débat et il y ait parvenu." Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner La stratégie du Pape est "claire", selon Vanessa Schneider : elle est de laisser décanter les idées mises sur la table.

Dans son homélie, dimanche, il a déclaré : "Il ne faut pas avoir peur de la nouveauté. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance." "Espérons maintenant qu'il parvienne à faire germer la modernité qu'il entend incarner", conclut l'éditorialiste.

Rire avec saint Jean-Paul II

Première saint Jean-Paul II

images.jpegEn ce 22 octobre 2014, soit 36 ans après le début du pontificat place Saint Pierre, toute l'Eglise fête saint Jean-Paul II, pour la première fois de l'histoire. 

Joaquin Navarro-Valls, porte-parole émérite de Saint Jean-Paul II, a toujours souligné la bonne humeur et la joie des saints. 

Lien: le clown qui fit rire saint Jean-Paul II

 

Pape François: la guerre commence dans nos coeurs

Pape François: La guerre commence dans nos cœurs, pas sur les champs de bataille

"La guerre commence dans nos cœurs, pas sur les champs de bataille. Les jalousies grandissent et remplissent notre cœur d'acidité. Le cœur ne peut jamais être heureux s'il est rempli de vinaigre, et pas de sang"

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suite Radio Notre Dame

 

Mgr Gänswein au match Bayern - Roma, 7-1 !

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Famiglia Cristiana

Mgr Gänswein, secrétaire émérite du Pape Benoît XVI et préfet de la Maison pontificale était au stade de foot qui a vu les italiens de la Roma perdent 7 à 1 contre les allemands du Bayern de Münich. 

Le Pape François a reçu les joeurs du Bayern

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Le pape François a reçu les joueurs et les responsables du club de foot allemand du Bayern Münich. Ce dernier a annoncé sa volonté d’offrir 1 million d’euros pour les œuvres de charité du Pape. 

Important que tous se sentent accueillis dans l'Eglise; La communion n'est pas un dû, ni un droit

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site de 24 Heures 

Lundi 20 octobre 2014

Important que tous se sentent accueillis dans l'Eglise

Le 24 Heures et Tribune de Genève

4281183013.jpgL’abbé Dominique Rimaz, auxiliaire à la cathédrale de Fribourg, salue à ce stade la démarche de François.

«Le pape a voulu que les gens se parlent sans tabou. Ce synode a permis à beaucoup de familles, de laïcs de s’exprimer. Et je suis sûr qu’une partie des solutions viendra de ces témoignages. Ce qui est important, c’est que personne ne se sente exclu de l’Eglise.»

S’agissant des divorcés remariés et des gays, il nuance: «Il y aura certainement une évolution, mais ce ne sera pas celle que beaucoup attendent. Il ne faut pas imaginer un accès libre à la communion, qui n’est pas un dû ni un droit.»

Mgr Sako: le Pape François serait prêt à se rendre en Irak

Mgr Sako : le Pape François est “prêt” à se rendre en Irak

Qui a le plus besoin du Pape ? C'est le «petit troupeau» d'Irak et de Syrie, plaide le patriarche chaldéen de Bagdad, Mgr Louis Raphael Sako.

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Aleteia

Le Pape François en Turquie

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mardi, 21 octobre 2014

Les personnes homosexuelles et le Synode sur la famille

Le Synode sur la famille n'a pas validé l'union homosexuelle comme une famille

images.jpegPourquoi est-ce qu'un texte conforme à l'enseignement de l'Eglise n'a pas atteint le 2/3 des votes ?

- le paragraphe 55 sur “l’attention pastorale“ à l’égard des personnes homosexuelles et la nécessité pour l’Eglise de les accueillir “avec respect et délicatesse“.

Homosexualité et doctrine de la foi

La Congrégation de la doctrine de la foi allait en ce sens en 1986:

"Respect de la dignité des personnes

Il faut fermement déplorer que les personnes homosexuelles aient été et soient encore l'objet d'expressions malveillantes et de gestes violents. Pareilles réactions, où qu'elles apparaissent, méritent la condamnation des pasteurs de l'Eglise.

Elles manifestent un manque de respect pour les autres qui lèse les principes élémentaires sur lesquels se fonde une juste convivialité civile. La dignité propre de toute personne doit toujours être respectée dans les paroles, dans les actions et dans les législations".

Homosexualité et catéchisme de l'Eglise catholique

"Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse.

On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition". 

Synode pour la famille: l'union homosexuelle n'est pas une famille

La réponse est certainement a recherché dans la définition de la famille, le thème du Synode, à savoir un homme, une femme et des enfants.

La famille, avant d'être un sacrement, est une réalité naturelle et raisonnable, soit la plus petite cellule fondamentale de la société. Ainsi, le Synode n'a pas souhaité présenter l'union homosexuelle comme un mariage, une famille. La réalité sociale de l'union homosexuelle est donc autre chose. 

Congrégation pour la doctrine de la foi 2003

Synode pour la famille: Interview du Cardinal Vingt-Trois sur KTO

Source: site Béatrice de La Coste - Twitter

Synode pour la famille: le Cardinal Vingt-Trois sur KTO

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Voici que le Synode vient de conclure sa première phase. Je voulais partager avec vous cette très intéressante vidéoNote_211213_192311_0 dans laquelle Etienne Loraillère interroge le Cardinal Vingt-Trois pour KTO.

L’entretien est franc et posé. Il nous permet, à mon sens, de comprendre plus en profondeur ce qui s’est réellement joué pendant ce Synode.

Loin de l’agitation médiatique de ces derniers jours, retour sur l’essentiel donc.

Prenez le temps, ça vaut la peine! :-)

En bref:

- les débats ne furent pas concentrés uniquement autour des divorcés remariés et des personnes homosexuelles ( note: c'est le frame médiatique qui a mis la lumière sur ces deux points )

- les femmes célibataires sans travail, le veuvage, les difficultés économiques, les familles pauvres ... furent aussi beaucoup discutés. 

- les personnes divorcées vivent une blessure et une souffrance, dont ils ne peuvent pas parler autour d'eux, et se retrouvent souvent seules. L'Eglise veut les rejoindre avec compassion pour les soutenir et les aider, également dans leur vie de foi. 

- si les catholiques furent troublés, c'est plutôt bon signe car au moins ils réfléchissent et ne prennent pas les nouvelles de quelques médias pour l'Evangile. 

- le Pape, dans sa première intervention au tout début du Synode, a demandé que chaque Père synodal puisse s'exprimer en toute liberté pour dire ce qu'il pensait, sans aucune crainte. 

Excellente interviewe de KTO ! Des propos calmes, pondérés, d'un Cardinal témoin de première main des débats dans l'aula synodale, qui ne correspondent pas exactement aux nouvelles diffusées. 

Attraction vidéo: Qui sont les pauvres ? Par le Père Jean-Philippe Chauveau

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Qui sont les pauvres ? Père Jean-Philippe Chauveau

Père Chauveau

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Mère Teresa de Calcutta: "la plus grande pauvreté, c'est de ne pas être désiré, ni attendu, ni aimé"

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Vidéo de Attraction Communication Services

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Synode et Benoît XVI: sub et cum Petro

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Lien Aleteia

Lire deux interventions majeures du Pape durant le Synode

Nous savons par la foi, et par l'histoire, qu'aucun Pape, usant de ses prérogatives, n'a affirmé des idées contraires à la foi et à l'Eglise.

Un Synode: sub et cum Petro

Analyser la vie chrétienne en termes politiques conduit à une grande incompréhension sur la nature même de l'Eglise. Cette dernière offre la rencontre avec Jésus, par la Vierge Marie, avec Pierre. 

La papauté n'est pas une monarchie absolu. François veut sans aucun doute nous montrer que l'Eglise est une Communion, soit que les évêques, les cardinaux et les Synodes s'expriment aussi comme l'Eglise. Tout ne se résume pas au Pape. Le Pape et le Synode ont bon dos, ils doivent porter toutes nos idées et nos spéculations que nous promettons sur eux. 

Contrairement aux spéculations de Jean-Marie Guénois, pourtant excellent vaticaniste, le Synode n'ouvre pas une crise dans l'Eglise. Car il n'y a aucune phrase qui laisse entendre que le Pape Bergoglio veut une révolution. Il veut certes "la pagaille", mais ce mot est espagnol, totalement éloigné du chaos en français. 

Le Pape n'a jamais affirmé que les personnes divorcées remariées pourraient recevoir, au cas par cas, la communion. Il ne veut justement pas de cette "casuistique". Le Pape veut une Réforme pastorale, au travers d'un large débat, afin que chaque personne se sente accueillie dans la famille des familles, lieu de Pardon, de Miséricorde et de Vérité. L'Esprit Saint, souvent comparé à un vent bienfaisant, fait souffler une sorte de "brain storming" chez les chrétiens. 

L'Eglise n'est pas un parti politique, ni un Parlement, encore moins une secte. A sa tête se trouve Jésus le Christ. 

Encore une fois, tout le monde est bienvenue dans l'Eglise. Elle offre aussi l'Adoration, la prière, le sacrement du pardon, hélas encore un bienfait trop délaissé. 

L'Adoration ! Et si les chrétiens recommençaient par cet acte de foi fondamental ?

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L'Adoration: le "bronzing" de l'âme et du corps, exposés au Soleil du Christ Ressuscité 

lundi, 20 octobre 2014

Homélie du Pape François pour la Messe de clôture du synode sur la famille

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre
Dimanche 19 octobre 2014

Vidéo

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Nous venons d’entendre une des phrases les plus célèbres de tout l’Évangile : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21).

À la provocation des pharisiens qui, pour ainsi dire, voulaient lui faire passer l’examen de religion et le prendre en défaut, Jésus répond avec cette phrase ironique et géniale. C’est une réponse à effet que le Seigneur livre à tous ceux qui se posent des problèmes de conscience, surtout quand entrent en jeu leurs intérêts, leurs richesses, leur prestige, leur pouvoir et leur réputation. Et cela arrive de tout temps, depuis toujours.

L’accent de Jésus retombe sûrement sur la seconde partie de la phrase : "Et (rendez) à Dieu ce qui est à Dieu”. Cela signifie reconnaître et professer – face à n’importe quel type de pouvoir – que seul Dieu est le Seigneur de l’homme, et qu’il n’y en a pas d’autre. C’est la nouveauté éternelle à découvrir chaque jour, en vainquant la peur que nous éprouvons souvent devant les surprises de Dieu.

Lui n’a pas peur de la nouveauté ! C’est pourquoi, il nous surprend continuellement, nous ouvrant et nous conduisant par des chemins imprévus. Il nous renouvelle, c’est-à-dire qu’il nous fait “nouveaux”, continuellement. Un chrétien qui vit l’Évangile est “la nouveauté de Dieu” dans l’Église et dans le monde. Et Dieu aime beaucoup cette “nouveauté” !

« Rendre à Dieu ce qui est à Dieu », signifie s’ouvrir à sa volonté, lui consacrer notre vie et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix.

Là se trouve notre force véritable, le ferment qui la fait lever et le sel qui donne saveur à chaque effort humain contre le pessimisme dominant que nous propose le monde. Là se trouve notre espérance parce que l’espérance en Dieu n’est donc pas une fuite de la réalité, elle n’est pas un alibi : c’est rendre à Dieu d’une manière active ce qui lui appartient. C’est pour cela que le chrétien regarde la réalité future, celle de Dieu, pour vivre pleinement la vie – les pieds bien plantés sur la terre – et répondre, avec courage, aux innombrables nouveaux défis.

Nous l’avons vu ces jours-ci durant le Synode extraordinaire des Évêques – “Synode” signifie « marcher ensemble ». Et en effet, pasteurs et laïcs de chaque partie du monde ont apporté ici à Rome la voix de leurs Églises particulières pour aider les familles d’aujourd’hui à marcher sur la route de l’Évangile, le regard fixé sur Jésus. Ce fut une grande expérience dans laquelle nous avons vécu la synodalité et la collégialité, et nous avons senti la force de l’Esprit Saint qui guide et renouvelle toujours l’Église appelée, sans délai, à prendre soin des blessures qui saignent et à rallumer l’espérance pour beaucoup de gens sans espérance.

Pour le don de ce Synode et pour l’esprit constructif offert par tous, avec l’apôtre Paul : « À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous, en faisant mémoire de vous dans nos prières » (1 Th 1, 2). Et que l’Esprit Saint qui, en ces jours laborieux nous a donné de travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité, accompagne encore la marche qui, dans les Églises de toute la terre, nous prépare au prochain Synode Ordinaire des Évêques d’octobre 2015. Nous avons semé et nous continuerons à semer avec patience et persévérance, dans la certitude que c’est le Seigneur qui fait croître tout ce que nous avons semé (cf. 1 Co 3, 6).

En ce jour de la béatification du Pape Paul VI, me reviennent à l’esprit ses paroles, par lesquelles il a institué le Synode des Évêques : « En observant attentivement les signes des temps, nous nous efforçons d’adapter les orientations et les méthodes … aux besoins croissants de notre époque et à l’évolution de la société » (Lett. ap. Motu proprio Apostolica sollicitudo).

À l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église !

Dans son journal personnel, le grand timonier du Concile, au lendemain de la clôture des Assises conciliaires, a noté : « Peut-être n’est-ce pas tant en raison d’une aptitude quelconque ou afin que je gouverne et que je sauve l’Église de ses difficultés actuelles, que le Seigneur m’a appelé et me garde à ce service, mais pour que je souffre pour l’Église, et qu’il soit clair que c’est Lui, et non un autre, qui la guide et qui la sauve » (P. Macchi, Paul VI à travers son enseignement, de Guibert 2005, p. 105)Dans cette humilité resplendit la grandeur du Bienheureux Paul VI qui, alors que se profilait une société sécularisée et hostile, a su conduire avec une sagesse clairvoyante – et parfois dans la solitude – le gouvernail de la barque de Pierre sans jamais perdre la joie ni la confiance dans le Seigneur.

Paul VI a vraiment su “rendre à Dieu ce qui est à Dieu” en consacrant sa vie tout entière à « l’engagement sacré, solennel et très grave : celui de continuer dans le temps et d’étendre sur la terre la mission du Christ » (Homélie pour le rite du couronnementDocumentation catholique n. 1404 [1963], col. 932), en aimant l’Église et en la guidant pour qu’elle soit « en même temps mère aimante de tous les hommes et dispensatrice du salut » (Lett. ap. Ecclesiam SuamPrologue).