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jeudi, 13 mars 2014

De Benoît XVI à François: un an de pontificat ( 13 mars 2013-13 mars 2014)

images.jpegUn saint s'est retiré 

Je partage entièrement l'avis du Cardinal Julian Herranz, le plus grand connaisseur de Vatileaks:"Dans mon coeur, Benoît XVI est déjà un saint". ( L'homme qui ne voulait pas être Pape, Nicolas Diat )

Le Pape François, un divine surprise

L'élection du Pape François fut une divine surprise. Un an après, l'Eglise n'a pas vraiment changé, mais elle est devenue d'avantage elle-même: une source d'attraction, de pardon, d'accueil et de Miséricorde. Bien des personnes retrouvent la foi, la pratique et le chemin du confessionnal. 

La vérité ne suffit pas 

François n'a pas véritablement changé l'Eglise. A mon avis, ce n'est pas tant l'Eglise qui a changé, que sa perception médiatique. Comme quoi la communication fait partie intégrante de la vérité. 

DEVANT LE SUCCÈS POPULAIRE DU PAPE FRANÇOIS, DES VATICANISTES SE MONTRENT PRUDENTS. 

Vatican - le 12/03/2014 | Par Agence I.Media

Un après son élection, le pape François a atteint des niveaux de popularité exceptionnels. Pour autant, préviennent des journalistes qui ont analysé de près cette première année de pontificat, ce succès médiatique peut s’inverser à tout moment.

En outre, il serait erroné de placer le nouveau pape dans la case des ‘progressistes’ et de ranger à tout jamais son prédécesseur Benoît XVI (2005-2013) dans celle des ‘conservateurs’. De fait, avec son langage très direct, le pape François pourrait bien s’avérer beaucoup plus redoutable que son prédécesseur pour certains milieux anti-religieux. 

ANALYSE TRES INTERESSANTE D'UN AN DE PONTIFICAT

Rome: Le succès populaire du pape François analysé par des vaticanistes français

Prudence: la tendance peut s'inverser à tout moment

Rome, 12 mars 2014 (Apic)

Un après son élection, le pape François a atteint des niveaux de popularité exceptionnels. Pour autant, préviennent des journalistes qui ont analysé de près cette première année de pontificat, ce succès médiatique peut s’inverser à tout moment. En outre, il serait erroné de placer le nouveau pape dans la case des "progressistes" et de ranger à tout jamais son prédécesseur Benoît XVI dans celle des "conservateurs". De fait, avec son langage très direct, le pape François pourrait s’avérer beaucoup plus redoutable que son prédécesseur pour certains milieux anti-religieux.

Vu de France où il est revenu depuis quelques mois après 4 années passées au Vatican pour le quotidien "La Croix", Frédéric Mounier affirme d’abord que “la crédibilité de l’Eglise a été restaurée“ avec le pape François. “Les mots que l’on trouve dans tous ses textes et que l’on connaît par cœur - tendresse, miséricorde, pardon, ouvrir les bras, soigner les blessures, sortir, périphéries… - ont fait s’opérer un basculement“, analyse le journaliste auteur de l’ouvrage "Le printemps du Vatican" (éditions Bayard), avant d’appeler à la prudence.

Ainsi, explique Frédéric Mounier en prenant l’exemple des quelques mots prononcés par le pape François à propos des homosexuels et de leur écho mondial, on sait que le regard porté par Benoît XVI et François sur cette question est fondamentalement “identique“. C’est “l’éclairage" qui est différent et qui a entraîné une “inversion de la doxa“, des préjugés, assure le journaliste en invitant à se méfier de la fragilité de cette inversion de tendance dans l’opinion.

“Sur l’homosexualité, l’avortement ou l’euthanasie, François n’est pas plus progressiste que son prédécesseur“, poursuit Frédéric Mounier, relevant que Benoît XVI avait été “étiqueté conservateur“ alors qu’au fond il était à la fois “un pape écologiste, qui défendait les droits des migrants, avait mis en route un assainissement financier du Vatican ou sur les abus sexuels, et que le dialogue interreligieux était l’un des axes de son pontificat“.
Et Frédéric Mounier de rappeler aussi combien le “marché médiatique“ peut, “dans un premier temps, lécher, adorer une icône médiatique, puis ensuite la lâcher, l’oublier, puis enfin la lyncher“.


Benoît XVI a préparé le terrain pour le pape François


Jean-Louis de La Vaissière, vaticaniste à l’Agence France Presse, invite lui aussi à ne pas opposer les deux papes qui cohabitent aujourd’hui au Vatican. Pour l’auteur du livre "De Benoît à François, une révolution tranquille" (éditions Le Passeur), le pontificat de Benoît XVI, intellectuellement riche et axé sur la recherche de la vérité a mis fin à certaines incohérences et a “préparé le terrain“ pour le pape François, pour ce “printemps de l’Eglise".
S’il relève notamment l’extrême richesse des homélies quotidiennes du pape François à la Maison Sainte-Marthe, Jean-Louis de La Vaissière soutient que la “vraie révolution“ du nouveau pape, en particulier vis-à-vis du clergé, est “une révolution des attitudes“.

"Démocratie directe" du pape François

“La force du pape François, soutient encore le journaliste français, est une sorte de fil direct avec les gens, de démocratie directe“. En conséquence, selon Jean-Louis de La Vaissière, “le pape François est un adversaire beaucoup plus redoutable que Benoît XVI pour certains milieux laïcs anti-religieux“. Et le journaliste de citer les propos du pape sur “la culture du déchet“ pour condamner l’avortement. Ainsi, estime Jean-Louis de La Vaissière, “ce message très direct, avec des mots très directs, peut avoir un impact beaucoup plus grand que les condamnations du passé“.

Quant à Nicolas Diat, auteur de "L’homme qui ne voulait pas être pape" (éditions Albin Michel), il voit dans le pape François à la fois “Pie XII et Jean XXIII“, loin des clichés. Ainsi, le nouveau pape a “une manière assez personnelle et peu sentimentale d’exercer le pouvoir“ comme Eugenio Pacelli, voire comme Benoît XVI, et “les manières affables“ de Giuseppe Roncalli.

Dans la soirée du 11 mars 2014, à Rome, les trois auteurs ont analysé la première année du pontificat du pape François lors d’une conférence organisée par l’Institut français - Centre Saint-Louis. Ils sont aussi longuement revenus sur la richesse du pontificat de Benoît XVI.

(apic/imedia/ami/bb)

Commentaires

Bien des personnes retrouvent la foi...sans vouloir créer de polémiques...c'est ce que vs avez vu dans votre paroisse? Moi dans la mienne aucun changement...apparemment un sondage américain et français montre que rien n'a changé non plus dans cespays là. Moi j'ai juste vu des gens autour de moi qui le trouve génial car il va enfin, pour eux bien endoctriné par les médias, changer l'église.
Maintenant si des lecteurs de ce blog peuvent nous informer si ils ont vu des changements autour d'eux?

Salutations.
je prie pour vs monsieur l'abbé ainsi que pour les lecteurs de ce blog

Écrit par : Jean-Michel | mercredi, 12 mars 2014

Il n'y a pas de retour massif à la foi et aux sacrements, ça se verrait: quelques cas particuliers habilement médiatisés ont été monté en épingle au point de créer la légende. Un gros malentendu. Mon expérience concrète, IRL pour le dire à la mode connectée, c'est que le pape plaît aux éloignés, aux abstentionnistes avec qui je parle, pour les mauvaises raisons qu'on trouve dans la presse: le faux espoir qu'il va changer la doctrine, qu'il va bénir les comportements "modernes" et qu'il pousse l'Église à "s'ouvrir", à devenir plus "tolérante", en contraste total avec l'image fausse qu'ils se font de son prédécesseur immédiat. Dans leur esprit c'est l'Église qui doit "évoluer", "progresser" dans le sens de leur conception, et François serait l'homme de la situation. Certains sont certes touchés, mais pas au point de se convertir à l'Evangile: ils ne changent nullement leurs idées, leurs comportements, leurs préjugés. La remise en question, c'est bon pour l'Église, par pour soi-même. Avec ça on ne va pas bien loin, en tant que chrétien...

Écrit par : ph. martin | jeudi, 13 mars 2014

Ce n'est pas ce que Andrea Tornielli constate, qui est très bien informé.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 14 mars 2014

L'Eglise est mondiale, et selon les informations venant de tant pays, il y a retour à la foi, à la confession. Même Andrea Tornielli le constate, qui est un des vaticanistes les plus informés.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 14 mars 2014

Tornielli n'est pas une source fiable, c'est le propagandiste en chef. L'agacement de François quant à son image de superpape ne doit pas être totalement étranger à l'ardeur de votre ami à se faire l'hagiographe du pontificat...

Écrit par : ph. martin | vendredi, 14 mars 2014

Il est au contraire, à mon avis, très fiable, catholique donc pratiquant. De plus c'est un ami.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 14 mars 2014

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