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dimanche, 13 mars 2011

Benoît XVI: le péché - et la première place des femmes

coucher de soleil jaune orange et rouge mer dorée et végétation en ombre chinoise Maroc.JPG"Si Dieu est éliminé de l'horizon du monde, il n'est plus possible de parler de péché. Comme lorsque soleil se cache, les ombres disparaissent; l'ombre apparaît seulement s'il y a le soleil; ainsi l'éclipse de Dieu comporte nécessairement l'éclipse du péché. C'est pourquoi le sens du péché - qui est une chose différente que le sens de la faute comme le comprend la psychologie - s'acquiert en redécouvrant le sens de Dieu".

Benoît XVI, Angélus 13 mars 2011

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"L'Eglise, dans sa structure juridique, est fondée sur Pierre et les Onze, mais dans la forme concrète de la vie ecclésiale, les femmes sont toujours celles qui ouvrent la porte au Seigneur".

Benoît XVI, Jésus de Nazareth II

Toujours en marche vers la 26ème JMJ de Madrid

samedi, 12 mars 2011

La vérité est plus forte que le mensonge

110311_benoit_xvi.jpg"La vérité est plus forte que le mensonge, l'amour plus fort que la haine. Dieu est plus fort que toutes les forces qui lui sont contraires. Allons donc de l'avant avec cette joie et cette certitude...parmi les consolations de Dieu et les persécutions du monde".

Benoît XVI, 11 mars 2011, au clergé romain

lundi, 07 mars 2011

Hans Küng, Coire ... et Kadhafi (sic!): en rire ou en pleurer ...

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L'évêque de Coire: Hans Küng demande sa démission

Le théologien et critique de l'Eglise catholique Hans Küng demande la démission de Mgr Vitus Huonder, évêque de Coire. Selon Küng, Huonder se trouve dans la même situation que le leader libyen Muammar Kadhafi, abandonné de ses généraux. C'est ce qui se lit dans une interview apparue dans la "Südostchweiz am Sonntag".

f215da2b-ead8-438e-ad82-48079a57d359.jpgL'évêque n'est plus en situation de diriger son diocèse, soutient Hans Küng, soulignant que dans la même situation, 11 des 17 doyens ont pris leurs distances - il se retirerait.

L'Eglise catholique n'a rien appris de la crise qu'elle a traversée durant les années 1990, liée à l'évêque Wolfgang Haas, affirme le théologien: à cette époque le diocèse de Coire avait déjà connu une hémorragie de fidèles. Durant le temps de l'évêque Mgr Amédée Grab par contre il régnait la paix, mais avec Vitus Huonder, Rome a de nouveau choisi un évêque ultra-conservateur pour le chef lieu des grisons, déplore Hans Küng. La crise actuelle a été déclanchée par deux démissions: celle de Ernst Fuchs, directeur du Séminaire, et celle de Andreas Rellstab, vicaire général.

 

(ats) traduit de l'italien par le Suisse Romain

 

notes: les attaques personnelles sont des procédés toujours à la mode: comparable à Kadhafi, ultra-conservateur, sont des adjectifs qui ne disent rien d'un conflit, ne fait que dévier la conversation, pour changer de sujet,  mais cherche surtout à blesser, à discréditer une personne, en l'attaquant personnellement.
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"Une critique fraternelle est toujours possible au sein de l’Eglise (...). Une critique amère, au contraire, ne contribue pas à l’unité de l’Eglise"
Cardinal Sodano, lorsque Hans Küng s'en prenait violemment à Benoît XVI

Suisse: rapport Eglise-Etat selon le Tribunal fédéral

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C'est un sérieux problème qui dure depuis au moins 50 ans. L'organisation juridique et économique de l'Eglise en Suisse ne correspond globalement pas exactement au droit canon. Ce dernier cherche à promouvoir ce qui est juste, autrement dit recherche ce qui est propre à une réalité, ce qui lui appartient et qui est sien.

Le Tribunal fédéral confirme le droit de l'Eglise

Les rapports Eglise-Etat en Suisse sont parfois sources de tensions. Pourtant, le Tribunal fédéral, par la sentence de 5 juges fédéraux, reconnait depuis fin 2007 la liberté religieuse et la liberté de conscience, et donne la vision de l'Etat sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Nul n'est besoin de dire qu'elle amène de l'eau au moulin à la position du droit canon (droit de l'Eglise).

Pour l'Eglise, et le Tribunal fédéral le confirme, on entre dans l'Eglise par le baptême et on y adhère par la profession de foi, la fréquentation des sacrements et la docilité au gouvernement du Pape et de l'évêque.

Une sorte de monstre à deux têtes

Or parfois, en Suisse, une organisation quelque peu parralèle, ecclésiatique, avec des lois parfois non-conformes au droit canonique, régit les finances et finalement pèse parfois sur la pastorale ( cf. cet article).

En 2006, une femme a souhaité sortir de l'Eglise ecclésiastique tout en restant membre de l'Eglise catholique romaine. Elle s'est adressée à la paroisse puis à l'Eglise cantonale, et enfin en 2007 a eu recours au Tribunal fédéral. Les 5 juges fédéraux lui ont donné raison, alors que les tenants des structures ecclésiastiques lui avaient dit non.

Le Tribunal fédéral rappelle que les corporations ecclésiastiques sont de droit ecclésiastique (et non de droit canonique) et l'Eglise catholique romaine est plus grande et large que ces structures. Il a donc accepté, au vu du droit, à la sortie juridique de la femme de ce système tout en restant membre de plein droit et à part entière de l'Eglise catholique romaine. La liberté est primordiale. On appartient à l'Eglise en conscience, en pleine liberté, car elle est de nature religieuse et non identique à l'Etat, en suivant le Credo. Sortir de l'Eglise est une conséquence canonique, et ce n'est pas à l'Etat d'entrer en matière, mais à l'Eglise.

Suite à cette décision, le diocèse de Bâle a émis une directive:

- un catholique soutient l'Eglise par l'impôt. Il est du devoir du chrétien de subvenir aux besoins de l'Eglise.

- il est possible de quitter les institutions ecclésiastiques, mais cela reste une exception.

- s'il y a un problème entre un chrétien et une Corporation, la personne peut demander de la quitter, sans pour autant quitter l'Eglise.

- le vicaire général la convoquera afin de parler avec elle. Si elle est convaincue, elle pourra sortir de la Corporation et contribuer à un fond de solidarité, un fond spécial pour le diocèse.

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Titeuf dirait: "c'est pô juste!".

 So,"is no good", ainsi "c'est pô bien" dirions-nous en anglais....

images.jpgLa bande dessinée "Iznogoud" parlait souvent du personnage qui voulait être Calife à la place du Calife. Une réalité à deux têtes est une sorte de petit monstre ingouvernable.

- si elle refuse, alors l'évêque peut émettre une sentence d'excommunicaiton ( ce qui est contraire au droit canon, car l'excommunication ne peut pas être prononcée pour des raisons financières )

 

 

Le diocèse de Coire a aussi émis des directives pastorales:

- il est du devoir d'un chrétien de contribuer au soutien économique de l'Eglise. Mais l'impôt n'est pas mentionné, ni les sanctions.

Différence entre l'Eglise catholique et les structures ecclésiatiques, qui sont comme un Cheval de Troie, ou une main invisible pour contrôler l'Eglise

Le Tribunal fédéral de Lausanne, en novembre 2007, a ainsi reconnu la différence entre l'Eglise catholique romaine, avec une nature propre, gouvernée par le droit canon, et les structures ecclésiastiques ( défendues becs et ongles par certains chrétiens ), dirigées par le droit ecclésiastique, ce dernier étant parfois en contradiction avec le droit canon et la sentence du Tribunal fédéral.

Le débat de la démission partielle ( qui est un mauvais concept, car soit on est dans l'Eglise, soit on ne veut plus en appartenir ) reste, après la fin des absolutions collectives, une des priorités pastorales du Saint Siège envers la Suisse.

Navarro-Valls: Jean Paul II souriant au ciel!

Joaquin Navarro-Valls à Radio Vatican: Jean Paul II 24 heures sur 24

06-John_Paul_II_and_Joaquin_Navarro-Valls-1000.jpgIl manque désormais moins de deux mois pour la béatification de Jean Paul II. Un événement qui s'annonce mémorable et qui vient précédé de beaucoup d'initiatives pour célébrer la figure du futur bienheureux. L'émotion est grande pour ceux qui furent à ses côtés durant son Pontificat. C'est le cas de l'ex-directeur de la Salle de presse du Saint Siège, Joaquin Navarro-Valls, qui dans cette interview d'Alexandre Gisotto raconte avant tout les sentiments avec lesquels il a accueilli l'annonce de la béatification prévue pour le 1er mai:

Navarro: - je dirais avec les mêmes sentiments que j'ai eu quelques minutes après sa disparition, le soir du 2 avril 2005. C'est-à-dire avec des sentiments de grande reconnaissance envers cette personnalité, ce Pape, qui nous a parlé de Dieu, pas seulement à moi naturellement, mais à toute une génération de façon directe. Il nous a fait comprendre le trésor des valeurs humaines et chrétiennes desquelles le Pape est le porte-parole.

Q: - Vous avez vécu durant 20 ans aux côtés de Jean Paul II, mais de quelle façon Karol Wojtilà est présent dans votre vie après le 2 avril 2005 ?

N: - Votre demande me renvoie à quelques jours après sa disparition, lors d'une des conférences de presse qui continuaient durant cette période de Siège vacant. Une journaliste allemande m'a posé la question: "est-ce que Jean Paul II vous manque, à vous qui avez été aussi proche de lui durant tant d'années de son pontificat?" Ma réponse fut: "Non, il ne me manque pas!" Il ne me manque pas car avant je pouvais être avec lui deux ou trois heures par jour - cela dépendait du type de travail - alors que maintenant je peux être en contact avec lui 24h/24. Il est présent 24 heures par jour, je lui demande de m'aider, comme je souhaitais très modestement lui donner un coup de main dans un aspect de son pontificat: l'aspect de la communication.

Q: - Quel est le don le plus grand que Jean Paul II vous a fait comme homme, comme croyant ?

N: - Je pense que son grand héritage fut justement lui-même, en tant qu'exemple de ce qu'un chrétien cherche à vivre, l'Evangile, et cela se voyait en lui. Ceci est le don le plus grand. D'autres dons d'une autre dimension sont l'énorme quantité de souvenirs que j'ai dans le contact quotidien durant tant d'années.

Q. - Y a-t-il quelques moments, aussi quelques paroles que vous avez vus avec une autre lumière après sa mort ?

N: - Oui, assurément. Il y a une pensée qu'il exprimait en une phrase dont je me souviens textuellement, qu'il a répétée dans différentes occasions, comme à l'Unesco... Cette pensée était: "Une foi qui ne devient pas une culture est une foi mal reçue, mal vécue, mal communiquée". Voilà la phrase que j'ai  très souvent en tête. C'est le grand défi, également pour ce moment historique, il y a d'une part le donné de la foi, ce que nous connaissons par la foi, mais comment faire de tout cela, une culture ? Une foi qui ne devient pas une culture est une foi mal vécue: ceci est la pensée de Jean Paul II et le l'ai très souvent à l'esprit.

Q: - Santo Subito (tout de suite saint)! Depuis ses funérailles, le peuple attendait ce moment de la béatification. Pouvons-nous vraiment dire que le peuple de Dieu a reconnu immédiatement la sainteté du Pape Jean Paul II ?

N: - Durant de nombreux siècles, les saints se faisaient par acclamation populaire. Et nous avons eu cela devant les yeux durant cette matinée, le jour de funérailles à Saint Pierre. Pourquoi cela ? Parce que l'être humain a une capacité unique, qui est la capacité de connaître la vérité. Nous avons vu durant de nombreuses années, tous, la correspondance entre ce qu'il disait, ce qu'il communiquait, et ce qu'il vivait, qu'il était lui-même. Pour cela, il transmettait les valeurs chrétiennes avec ce qu'il disait et avec sa propre vie.

Q: - vous avez dit une fois que Karol Wojtilà avait la bonne humeur des saints. Voilà qu'il est beau de penser que le Saint Père nous sourit encore aujourd'hui depuis le ciel!

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N: - Oui, j'en suis certain, j'en suis convaincu. Le Saint Père, parmi ses nombreuses qualités, avait aussi celle-là: une parfaite bonne humeur! Il était une personne avec une vision extrêmement positive de l'existence, et cela ne partait pas seulement d'un trait de caractère. Il y avait en lui une conviction que nous sommes tous fils de Dieu, cela était une sécurité, c'est un optimisme qui était évident chez Jean Paul II. Je me l'imagine maintenant sourire avec encore plus de force devant le regard de Dieu.

(ma) © Copyright Radio Vatican

traduit le l'italien par le Suisse Romain

Exit-Dignitas et le commerce de la mort

L’abbé Michel Salamolard met en garde contre l’aide au suicide

... Il est l’auteur de l’ouvrage "L’incitation et l’aide au suicide - Le ‘modèle’ suisse et la situation française" paru l’automne dernier aux Editions St Augustin, à Saint-Maurice (Suisse).

L'auteur rappelle que l’incitation et l’aide au suicide ne sont pas interdites en Suisse "pour autant que celles-ci ne procèdent pas d’un motif égoïste".

9782880114800FS.gifLe prêtre valaisan a relevé que cette disposition du Code pénal suisse pose de nombreux problèmes, notamment lors d’interventions d’organisations d’aide au suicide, comme "Dignitas" ou "Exit", qui font la promotion du "tourisme de la mort", et provoquent par leur action un dangereux effet de contagion. Michel Salamolard a mis en garde contre les risques de dérives – en mentionnant les personnes qui pourraient devenir des cibles de cette banalisation de la mort procurée, à savoir les plus faibles, les handicapés ou les pensionnaires des EMS, accusés de coûter cher à la société.

Pour lui, il faut à tout prix éviter de créer une brèche dans la protection de ces personnes, car les organisations d’aide au suicide ont tôt fait de s’y engouffrer: "la prévention et la solidarité sociale sont ainsi affaiblies !" Le risque est là, dans la procédure de révision de l’article 115 du Code pénal suisse, que s’installe à cette occasion une véritable "culture de la mort" qui ne ferait que s’étendre comme une tache d’huile. (apic/be)

Testament du ministre pakistanais

14484_shahbaz-bhatti_400x225.jpgTestament spirituel du ministre pakistanais catholique assassiné

« Je veux servir Jésus »

ROME, Dimanche 6 mars 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous un « testament spirituel » de Shahbaz Bhatti, ministre des minorités du gouvernement pakistanais, catholique, assassiné le 2 mars.

Ce document a été publié en Italie dans le livre Cristiani in Pakistan. Nelle prove la speranza, Marcianum Press, Venezia.

Je veux servir Jésus

Shahbaz Bhatti, 3/03/2011

De hautes responsabilités au gouvernement m'ont été proposées et on m'a demandé d'abandonner ma bataille, mais j'ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : « Non, moi je veux servir Jésus en tant qu'homme du peuple ».

Cette dévotion me rend heureux. Je ne cherche pas la popularité, je ne veux pas de positions de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent pour moi et disent que je suis en train de suivre Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerai comme un privilégié si - dans mon effort et dans cette bataille qui est la mienne pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan - Jésus voulait accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et pour Lui je veux mourir. Je ne ressens aucune peur dans ce pays.

À de nombreuses reprises, les extrémistes ont tenté de me tuer et de m'emprisonner ; ils m'ont menacé, poursuivi et ont terrorisé ma famille. Les extrémistes, il y a quelques années, ont même demandé à mes parents, à ma mère et à mon père, de me dissuader de continuer ma mission d'aide aux chrétiens et aux nécessiteux, autrement ils m'auraient perdu. Mais mon père m'a toujours encouragé. Moi, je dis que tant que je vivrai, jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres.

Je veux vous dire que je trouve beaucoup d'inspiration dans la Bible et dans la vie de Jésus-Christ. Plus je lis le Nouveau et l'Ancien Testament, les versets de la Bible et la parole du Seigneur et plus ma force et ma détermination sont renforcées. Lorsque je réfléchis sur le fait que Jésus a tout sacrifié, que Dieu a envoyé Son Fils pour notre rédemption et notre salut, je me demande comment je pourrais suivre le chemin du Calvaire. Notre Seigneur a dit : « Prends ta croix et suis-moi ». Les passages que j'aime le plus dans la Bible sont ceux qui disent : J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ». Ainsi, lorsque je vois des personnes pauvres et dans le besoin, je pense que c'est Jésus qui vient à ma rencontre sous leurs traits.

Pour cette raison, j'essaie toujours avec mes collègues d'aider et d'assister ceux qui en ont besoin, les affamés, les assoiffés.   

Traduction française : Oasis (http://www.oasiscenter.eu) 

Pakistan: la loi qui blasphème Dieu

images.jpgla loi sur le blasphème, une loi qui, en soi, est vraiment un blasphème parce qu'elle est la cause, au nom de Dieu, d'injustice et de mort

Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège