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mardi, 04 octobre 2011

Pèlerinage d'Assise: ensemble vers l'unique Vérité, le Seigneur Jésus

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La Journée aura comme thème : « Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix ».

Les leaders religieux du monde en marche vers la Vérité toute entière, qui est unique, et ouverte pour chacun

La rencontre historique du 27 octobre prochain à Assise, en faveur de la paix, se profile à l'horizon. Cela marquera le 25ème anniversaire de la première rencontre prophétique d'Assise de 1986. Confesser la vérité révélée est un acte d'humilité, car elle n'est pas le produit ni l'invention de l'Eglise catholique; la foi est un trésor reçu par pure grâce. L'Eglise est gardienne, non pas propriétaire de ce don. Le Christ Jésus est le seul et unique Sauveur des hommes. Enfin, les grandes religions doivent être un facteur de paix afin que le nom de Dieu ne soit jamais utilisé pour justifier la guerre, la violence ou le terrorisme. La violence est contraire à la raison*.

A l'époque, le Cardinal Ratzinger, qui n'était pas opposé à ce rassemblement, avait aidé le Bienheureux Jean Paul II à préciser le sens d'une telle démarche. Benoît XVI sera bien le timonier qui va guider les leaders religieux du monde entier. Le document de la congrégation pour la doctrine de la foi Dominus Iesus ( Jubilé de l'an 2000 ) permettra de mettre ces différentes cérémonies sous une juste lumière.

Un Congrès s'est tenu à Rome avec le Cardinal américain Son Eminence Monseigneur Burke, archevêque émérite de Saint Louis (lire Benoît et Moi)

« Le Saint Père a voulu souligner le concept de pèlerinage vers la vérité: non pas un être ensemble pour prier d’une façon disparate, avec le risque de confondre la foi révélée surnaturelle avec les croyances religieuses humaines et naturelles, mais un cheminement ensemble vers l’unique Vérité ».

( Jean Paul II avait bien clarifié: "on ne prie pas ensemble, on est ensemble pour prier" )

Dominus Iesus ( document du Cardinal Ratzinger, de l'an 2000 )

Une lettre personnelle du Saint Père envoyée le 4 mars 2011 au pasteur luthérien, le professeur Peter Beyerhaus. Ce dernier, de fait, en vertu d’une longue amitié qui remonte à l’époque où le Cardinal Ratzinger professait à Tubingen, avait envoyé en février dernier une lettre au Saint Père dans laquelle il manifestait sa perplexité au sujet du risque syncrétique d’une nouvelle convocation à la journée d’Assise.

C’est pour cela que Benoît XVI a répondu en donnant ses intentions pour y participer. La réponse du Pape au professeur Beyerhaus avait déjà été citée, même si ce n’était pas littéralement, dans un entretien avec le professeur effectuée par le journal allemand Kichliche Umschau au mois d’avril dernier.

Aujourd’hui, après avoir reçu une autorisation de la part de Beyerhaus, le passage de la lettre peut-être rendue public:

« Je comprends très bien, - écrit Benoît XVI le 4 mars 2011 - votre préoccupation par rapport à ma participation à la rencontre d’Assise. Mais cette commémoration doit être célébrée de toutes façons et après tout, il me semblait que le mieux c’était d’y aller personnellement pour pouvoir essayer de cette manière de déterminer la direction du tout. Cependant je ferai tout pour que soit impossible une interprétation syncrétique de l’évènement et pour que cela reste bien ferme que toujours je croirai et confesserai ce que j’avais rappelé à l’intention de l’Église avec le document Dominus Iesus ».

* selon George Weigel, l'islam doit sérieusement se mettre à jour sur la liberté religieuse, sur la possibilité de changer de religion et sur la distinction entre le religieux et le politique.

Chaque être humain est, au fond, un pèlerin en quête de la vérité et du bien. C’est pourquoi l’homme religieux reste toujours en chemin vers Dieu : de là naît la possibilité, ou mieux, la nécessité de parler et de dialoguer avec tous, croyant ou non croyants, sans renoncer à sa propre identité ou céder à des formes de syncrétisme ; dans la mesure où le pèlerinage de la vérité est vécu de façon authentique, il ouvre au dialogue avec l’autre, sans exclure personne et il engage chacun à être constructeur de fraternité et paix.

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