Secret de confession et pédophilie

Le secret de la confession est absolu. L'Eglise catholique est la seule institution mondiale à connaître ce privilège, car cela vient de Dieu. Seul Dieu pardonne les péchés, et le prêtre agit "in personna Christi". Son "Je", est le "Je" de Dieu, du Christ, en certaines circonstances. Pour le pardon, la confession: "et moi, au nom..... Je te pardonne tous tes péchés".

Un évêque ne confesse pas ses prêtres

Certains pensent que cela permet de couvrir la pédophilie. Il faut savoir qu'un évêque ne confesse pas ses prêtres. Son action de gouvernement s'appuie toujours et uniquement sur ce qu'on appelle le "for externe". Ainsi, un évêque ne recevra jamais les confessions de ses prêtres, à moins qu'une exigence grave l'exige et que le prêtre le demande, dit le droit canon. Mais l'évêque sage refusera.

Les deux fors, externe (ce qui se sait, se voit en dehors de la confession) et interne (lors d'une confession valide, sincère, non abusive), sont strictement séparés.

Intimer à la conscience d'aller se dénoncer

Enfin, un prêtre qui reçoit la confession d'un autre prêtre qui s'accuse d'actes pédophiles va intimer au pénitent d'aller se dénoncer lui-même, le faisant réfléchir au mal commis, à la victime souffrante et blessée qu'il laisse. Ceci fait, le secret restera absolu, entre Dieu et cette âme. Il n'y a pas de couverture, car le droit canon et le droit de l'Etat entre toujours en action.

P.S. Si une victime vient en confession: - il ne s'agit pas d'un péché!, car elle est victime d'un péché horrible. - lui demander si elle conscent, après la confession, de redire ce qu'elle vient de révéler avec douleur. Ainsi, rien est caché. Une fois la confesion terminée, la victime peut redire librement au prêtre ce qui lui pèse sur le coeur, sur l'âme, sur le corps. Alors le prêtre pourra l'aider à prendre contact avec des personnes compétentes, et parler avec d' autres personnes, dans le respect du secret de fonction. Mais cela n'est plus un absolu, comme le serait la confession.

Cela démontre que pour Dieu, pour l'Eglise, la priorité est absolument donnée aux victimes.