vendredi, 02 octobre 2009
Rectificatif du Cardinal Hoyos à Zenit
Le Cardinal Hoyos a donné à Zenit ses propos authentiques en espagnol tenus dans une interview, publiée ensuite dans un journal allemand. Il n'aurait jamais contredit la véracité des propos de l'évêque de Stockholm, sachant que sa lettre a passé par d'autres canaux. Il semblerait que le Cardinal ai parlé en espagnol et des erreurs furent présentes par la suite à cause de la simplification et de la traduction.
Note: Je vous prie donc, chers lecteurs, de considérer comme sans fondements la traduction de cette interview ci-desssous. Merci. Dès que possible, je mettrai la bonne traduction. J'ai aussi supprimé la note.
INTERVIEW NON CONFORME
di Francesco Colafemmina (traduit de l'italien par le Suisse Romain)
Hoyos: Je ne voudrais pas me lancer dans des hypthèses en ce qui concerne ce que le Pape aurait pu faire. Je me réfère seulement à ce qu'il savait, au moment même où l'excommunication fut rendue public. A ce moment, personne d'entre nous ne savait rien des affirmations de Williamson. Personne d'entre nous. Et personne avait le devoir de les connaître!
SZ: vous n'en saviez rien, aussi en 2009 ?
Hoyos: Je savais seulement que la STV l'avait inteviewé à l'occasion de l'ordination d'un diacre. La nonciature m'a donné l'information dans une lettre scellée.
INTERVIEW NON CONFORME
SZ:. Maintenant l'évêque de Stockolm, Anders Arborelius, affirme avoir informé la nonciature de Stockolm depuis novembre 2008.
Hoyos: Je déplore beaucoup cette affirmation, car elle est fausse. C'est une calomnie de diffuser ce type d'information. Nous sauvons tous les documents sous formes digitales. L'évêque Arborelius aurait dû dire, comment, à qui et quand il a fourni l'information et s'il l'a passée sous forme écrite ou orale.
SZ: Le magazine Der Spiegel a retranscrit l'inteview de Williamson en 2008. Personne ne l'a lu au Vatican ?
Hoyos: Mais moi non.
SZ: Le Père Fellay, le général de la Fraternité Saint Pie X, aurait pu déjà savoir le contenu de l'interview de Willamson, si nous croyons la lettre qu'il a envoyé à la SVT, pour empêcher la diffusion.
Hoyos: Je n'en sais rien
INTERVIEW NON CONFORME
SZ: Williamson dit que vous l'avez connu lors d'un repas ?
Hoyos: En ce temps là, j'étais à peine devenu Président d'Ecclesia Dei. Je les ai repérés en pleine été, un groupe de personnes en soutane, j'ai donc demandé à mon secrétaire qui ces personnes étaient. Ils m'ont dit qu'ils étaient lefebvriens. Ainsi, je les ai invités pour un repas.
Hoyos: L'impression qu'ils sont des braves gens, mais parfois un peu trop fixés sur l'idée que tout le mal du monde tire son origine dans la réforme du Concile. Aussi j'ai essayé de détendre l'atmosphère et j'ai plaisanté, en disant que si j'avais voulu choisir une langue pour la messe, j'aurais préféré l'araméen, la langue du Christ, du moment que je ne savais pas qui aurait eu la mauvaise idée de changer la langue du Seigneur dans celle de ses persécuteurs. Ils ont trouvé que c'était une mauvaise blague. Après cette rencontre, le dialogue avec Jean Paul II a commencé, puis un autre dialogue en août 2005 avec le Pape Benoît.
SZ: Pourriez-vous nous dresser le portrait de Richard Williamson ?
Hoyos: C'est un homme honnête, et quelque peu excentrique. Il ne choque pas, mais il est obsessionel et têtu.
SZ: Un honnête homme ?
Hoyos: Il dit ce qu'il pense. Williamson ne me semble pas un de ceux qui veut vous tromper. C'est plutôt une personne désinibée qui maintient des positions extrémistes; mais avec une conviction honnête et simple.
SZ: Vous partagez les positions de la FSSPX ?
INTERVIEW NON CONFORME
SZ:Vous vous êtes jamais demandé si votre décision pouvait avoir des conséquences politiques ?
INTERVIEW NON CONFORME
Hoyos: Pour ce que je sais, il n'a jamais dit cela. Mais je sais qu'il a dit quelques paroles imprudentes sur moi dans les médias. Je lui ai donc écrit une lettre dans laquelle je lui ai dit que si quelqu'un aurait dû savoir quelque chose auparavant sur l'interview de Williamson sur l'holocauste, il aurait fallu que cela ne soit que lui. Il a travaillé durant de nombreuses années à la Secrétairie d'Etat. Aujourd'hui, il est le chef de la Congrégation des évêques. C'est son rôle de controller les évêques.
SZ: Est-ce que ce scandale a changé vos relations avec le Pape ?
Hoyos: Oui, en mieux! Nous avons travaillé côte à côte, non seulement parce qu'il est le Vicaire du Christ, mais aussi parce qu'il est un théologien de première classe, un défenseur de la foi, et il a toujours confiance en moi. Aussi rien n'a changé.
SZ: Vous êtes vous senti blessé par les médias ?
Hoyos: J'ai eu une notable expérience avec les médias et maintenant j'ai fait une pause. Je n'ai jamais demandé une réctification, parce que c'est inutile. La vérité trouvera elle-même son chemin. Et la seule vérité est celle que je viens à peine de vous dire.
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