jeudi, 20 novembre 2008
188 martyrs japonais béatifiés
Une des grandes chances de vivre à Rome est l'expérience vivante de la catholicité de l'Eglise qui permet d'ouvrir largement son âme et son esprit. Le Pape Jean-Paul II détient "le record" du nombre de béatifications et de canonisations. Benoît XVI a décidé de poursuivre sur la lancée mais de célébrer les béatifications dans les diocèses pour fêter "seulement" les canonisations à Rome. C'est une heureuse initiative, chaque chose en son temps! C'est comme la respiration ou le battement du coeur, il y a un mouvement de va et vient. Jean-Paul II fut alors le temps de l'inspiration, de l'oxygénation ou du "recentrement" et Benoît XVI nous invite à entrer dans l'expiration, temps de la mission et de l'envoi. Je l'entends encore dire aux demi-million de jeunes réunis à Lorette en septembre 2007: "Dans l'Eglise, il n'y a pas de centralisation comme en politique. Là où il y a l'Eucharistie, il y a tout".
Le Japon aura la joie de fêter tout prochainement la béatification de 188 martyrs. Dans un pays qui compte 1'000'000 de catholique pour 127'000'000 d'habitants, ce rite présidé par le Cardinal Martins va donner à ce pays un élan missionnaire extraordinaire.

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=201108...
Notre pays suisse attend ses prochains témoins et ses futurs bienheureux, que cela soient des laïcs, des femmes, des jeunes... bref nous sommes tous appelés!
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mercredi, 19 novembre 2008
Prier pour l'IRAK

Irak : Il faut aider la société « à se libérer de la violence »
Intervention de Mgr Sleiman à Chypre
ROME, Mercredi 19 novembre 2008 (ZENIT.org)
En Irak, il faut aider la société « à se libérer de la violence », demande l'archevêque de Bagdad des Latins, Mgr Jean Baptiste Sleiman, qui a participé à la Rencontre de Sant'Egidio des religions pour la paix , à Chypre, avec d'autres représentants religieux de l'Irak.
A Nicosie, l'archevêque catholique de Bagdad a condamné une politique qui continue à parler un langage de violence en disant : « Même si les attentats ont diminué, la violence est toujours présente. Les voitures piégées reviennent toujours à des moments politiques importants. Les chrétiens deviennent des monnaies d'échange dans la lutte pour le pouvoir ».
L'archevêque de Bagdad des Latins a fait observer que d'autres Irakiens, d'autres rites, confessions ou religions, ont également participé à cette rencontre de Sant'Egido à Chypre : un évêque chaldéen, un représentant de la minorité mandéenne et d'importants représentants chiites et sunnites.
« Chacun de nous demandera quelque chose pour notre pays, a-t-il ajouté. Mais, ce que je demande, c'est d'aider notre société à se libérer de la violence, pour que s'accomplisse une catharsis. Il faut reconnaître que la violence est enracinée dans notre histoire, elle ne peut pas seulement venir de l'extérieur. La magistrature ne peut pas devenir un ministère de vengeance, ni la politique se réduire à la loi du plus fort ».
« Notre peuple est constamment humilié, a par ailleurs dénoncé Mgr Sleiman, lors d'une rencontre avec la presse. A l'étranger, ceux qui viennent d'Irak sont interrogés pendant des heures et regardés avec méfiance. C'est le pays du pétrole et il manque d'essence. Le prix du gaz a augmenté de plus de vingt fois au cours des dernières années. Et ceux qui acceptent de travailler pour des compagnies étrangères risquent leur vie ».
L'archevêque catholique a décrit une situation particulièrement difficile pour les chrétiens : des quartiers entiers ont été abandonnés et la moitié des chrétiens au moins a dû quitter le pays.
« Nous étions peut-être un million et demi avant la guerre et aujourd'hui, nous sommes quatre cent mille catholiques et au maximum un demi million avec les chrétiens des autres confessions. Mais attention aux chiffres qui deviennent des instruments aux mains des politiques. Grâce à la médiation de l'ONU, la loi prévoit aujourd'hui un représentant des minorités. C'est peu, mais c'est important que le principe de leurs droits ait été établi, pour les chrétiens aussi ».
Selon Mgr Sleiman, l'ancien régime avait mis toutes les tensions dans le « congélateur de l'histoire », mais il n'y voit pas une raison de soutenir Saddam.
« C'est vrai qu'auparavant les chrétiens étaient en paix, mais il s'agissait d'une paix ‘saddamienne', qui n'admettait aucune critique. Avec la dictature, on perd le sens de la vérité, les relations sociales sont perturbées, les rapports dirigés par la méfiance. Le régime menait à l'aliénation des esprits et les groupes, les églises étaient comme vidés de l'intérieur », a fait observer l'archevêque.
« La réponse aux problèmes actuels n'est pas de regarder en arrière, mais de construire une société pacifique autour de valeurs républicaines partagées », a-t-il affirmé.
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lundi, 17 novembre 2008
Le prix de la fidélité pour une sexualité humaine.
Son Eminence le Cardinal James Francis Stafford, américain, Préfet de la Pénitencerie apostolique à Rome ( qui s'occupe notamment du sacrement du pardon et des questions de conscience ) a donné son témoignage sur la réception de l'encyclique "Humanae Vitae" en 1968 dans son diocèse de Baltimore.

En effet, il y a 40 ans, Paul VI inaugurait son chemin de croix pour avoir été fidèle à la vérité sur la sexualité humaine. Depuis, l'Eglise est blessée, l'amitié dans le clergé est devenue difficile et la contestation semble avoir, par des méthodes de coercition, pris le dessus.
Le Cardinal a une analyse peut-être rude, mais réaliste et vraie. Même l'éminent exégète le Cardinal Carlo Maria Martini a critiqué cette magnifique encyclique dans l'un de ces derniers livres.
* Le long texte que l’on va lire en version PDF est de S.É.R. le cardinal James Francis Stafford, cardinal pénitencier majeur de la Pénitencerie apostolique. Il s’agit là d’un témoignage de première main et d’une réflexion d’intérêt sur la “réception” de l’encyclique Humanæ Vitæ de Paul VI dans un diocèse américain, en l’occurrence l’archidiocèse de Baltimore (Maryland), le premier diocèse érigé aux États-Unis, en 1789.
Le cardinal Stafford est né en 1932 à Baltimore et a été ordonné prêtre pour cet archidiocèse en 1957. Il fut nommé successivement évêque auxiliaire de Baltimore en 1976, évêque de Memphis (Tennessee) en 1982, archevêque de Denver (Colorado) en 1986, puis président du Conseil pontifical pour les laïcs en 1996. Créé cardinal et nommé cardinal pénitencier majeur par Jean-Paul II en 1998, le cardinal Stafford nous livre de précieuses informations sur l’été 1968 et le début de la contestation cléricale du Magistère pontifical.
Ce texte, écrit à la demande de L’Osservatore Romano, a été publié en langue anglaise dans le California Catholic Daily du 29 juin 2008, avec l’autorisation de la Catholic News Agency. Il eut été dommage que le public francophone fût privé de la lecture attentive de cette contribution. C’est pourquoi L’Homme Nouveau en a entrepris la traduction qu’il vous offre aujourd’hui.
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