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mercredi, 04 avril 2012

Pâques: Mgr Morerod heureux de la vie de son diocèse

Le Cardinal Schönborn communique

Traduction 

Diocèse de Vienne

Je remercie les nombreux candidats aux élections au conseil paroissial. Par leur candidature, ils ont fait montre de leur souci de l’Eglise et de la foi. Ils témoignent ainsi de la vitalité de l’Eglise. Dans leur diversité, ils reflètent la diversité des vies et des voyages de foi aujourd’hui. Ainsi il y a beaucoup de conseillers paroissiaux dont le style de vie n’est pas en tous points conforme aux idéaux de l’Eglise. Au vu du témoignage de vie donné par chacun et pris dans son ensemble, et leur engagement d’essayer de vivre une vie de foi, l’Eglise se réjouit de leurs efforts. Ce faisant, elle ne remet pas en cause la validité de ses idéaux. 

Dans la petite communauté de Stützehhofen, que je tiens en grande estime, il y a une vive participation à la vie de l’Eglise y compris parmi la jeune génération. Un signe en est l’importante participation aux élections au conseil paroissial. Les erreurs formelles qui ont été mis au jour lors de cette élection ne remettent pas en cause (où le plus jeune candidat, Florian Stangl, a reçu le plus de voix). 

J’ai pu avoir une conversation personnelle avec Herr Stangl, et j’ai été profondément impressionné par son attitude de foi, sa discrétion, et son engagement vécu par rapport au service. Je puis donc comprendre pourquoi les habitants de Stützenhofen ont voté d’une manière aussi décidée pour sa participation au conseil paroissial. 

Aujourd’hui lors du conseil de l’évêque (Bischofsrat) nous avons discuté le cas complexe de Stützenhofen, et  avons pris à l’unanimité les décisions suivantes : 

1. La direction du diocèse ne remet pas en cause la validité de l’élection, ni ses résultats. 

2. Le conseil de l’évêque ordonne une révision des règles applicables aux élections aux conseils paroissiaux en vue de clarifier les pré-requis pour la candidature dans le contexte d’une délibération qui se poursuit à propos de la nature et des buts des conseils paroissiaux.

mardi, 03 avril 2012

Pâques et ses rites

Tania Chytil, de la Radio et Télévision Suisse Romande, enthousiaste, a mené l'enquête, intéressante et passionnante, sur la grande fête de Pâques.

RTS

RTS Découverte

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(juste noter la tendance du prof.Marguerat à ne pas professer la divinité du Christ, qui est vrai Dieu et vrai homme, Dieu lui-même, ainsi que la réalité physique et corporelle de la Résurrection)

Daniel Marguerat : Jésus n'était pas complètement détruit par la mort. Dieu lui a offert une nouvelle chance, une chance de vivre éternellement et d'être présent pour tous ceux qui croient en lui.  

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Occasion de se replonger dans le second volume de Jésus de Nazareth de Benoît XVI

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lundi, 02 avril 2012

L'Opus Dei et la confession

images-2.jpegLe bienheureux Jean Paul II a toujours loué Saint Josémaria pour avoir donné à l'ensemble de l'Opus Dei le charisme de la confession. 

Dieu compte jusqu'à un

Si l'Opus Dei est une Prélature personnelle (structure juridique du Concile Vatican II qui n'est pas liée à un territoire), c'est sans doute aussi pour montrer que Dieu ne compte que jusqu'à un. Dans une sociologie ecclésiastique de l'équipe, des conseils et des commissions, l'Oeuvre s'intéresse à la personne et  à l'âme. Dieu habille chaque homme et chaque femme par la finesse de sa grâce, comme le bon tailleur qui tisse le costume sur mesure. 

L'Eglise ne fait pas de politique

Après la chute du mur de Berlin, la fin des idéologies des théologies de la libération qui avaient fait de l'Eglise un parti politique, et le succès des deux pèlerinages de Benoît XVI en Amérique Latine, voilà que les clichés sur l'Opus Dei refont leurs apparitions.

Cela ne vient sans doute pas par un pur hasard. On renvoie sur l'Opus Dei l'échec de la politisation de l'Eglise en Amérique latine. Cette dernière, avec son esprit de parti unique et de groupe, a conduit à la fuite des chrétiens vers des milieux plus chaleureux et moins polémiques, comme les Evangéliques qui ont au moins le bon goût de se soutenir entre eux. 

Ma propre expérience

N'étant pas membre de l'Oeuvre, je suis d'autant plus libre pour simplement redire la vérité, ce que j'ai vu et constaté. 

La vocation des laïcs

Il faut dire que la Prélature de l'Opus Dei, qui appartient au tronc de l'arbre de l'Eglise, a pour mission de promouvoir la vocation des laïcs. Ils ne prennent nullement la vocation du prêtre comme un modèle, et ne sont donc pas toujours et sans cesse collés à lui. La vocation baptismale est plénière et n'a rien à envier au sacerdoce ordonné. 

Chaque membre de l'Oeuvre bénéficie d'un entretien hebdomadaire, et souvent même avec un laïc très bien formé. Or, un laïc ne peut pas donner le sacrement de la réconciliation, aussi la critique d'inciter les membres à poursuivre la confession hors confessionnal n'est pas adéquate. 

Est-ce qu'un patient ne parlera plus jamais de sa maladie après une opération chirurgicale ?

Pour un prêtre, les propos entendus d'une confession sont absolument inviolables. Pour acquérir les vertus et guérir de la maladie du péché et grandir vers la sainteté, un chrétien sera invité à parler librement aussi lors de l'entretien spirituel. Il ne s'agit en aucun cas de contrôler les âmes, mais de les greffer dans la personne du Christ, but ultime de toute vocation à l'Oeuvre. 

Une Prélature a-politique

images-3.jpegLe fait que l'Oeuvre soit politique est tout simplement pas vrai. Je connais des personnes qui sont plutôt de gauche, et d'autres plutôt de droite. L'Oeuvre est tellement variée socialement, politiquement et culturellement parlant.

J'en fus témoin: l'Opus Dei n'est que spirituel, c'est le seul et unique point commun entre les milliers de membres. J'ai vu des membres opter pour des solutions temporelles différentes et même se disputer entre eux.

La propagande marxiste n'a pas supporté l'enseignement de la doctrine sociale de l'Eglise par les membres de l'Oeuvre. Il y a une claire incompatibilité entre l'enseignement social chrétien et les théologies de la libération. La théologie de la liberté est l'ennemi des dictatures. 

L'Oeuvre n'a aucun programme social et ne vise nullement à influencer, ni politiquement, ni économiqement, le monde. Par contre, elle veut faire rencontrer Dieu aux autres: chercher le Christ, trouver le Christ, aimer le Christ, voilà l'unique influence spirituelle mondiale qui s'appuie sur la prière.

Et heureusement que la politique, l'économie, le cinéma, la culture, du sport, bref le champ immense du monde n'est pas laissé qu'entre les mains des "autres", des athés. Un chrétien a aussi le droit inné d'évoluer dans ces milieux, comme tous le monde dans ce monde.

Le mythe de Franco

images-1.jpegLa vérité historique démontre que l'Oeuvre n'a nullement soutenu Franco, et encore moins Saint Josémaria. Il n'existe aucun texte écrit en ce sens. Saint Josémaria n'a jamais fait ne serait-ce qu'une petite seconde de la politique durant toute sa vie. En Espagne, des laïcs de l'Opus Dei étaient dans l'opposition à Franco et d'autres laïcs, qui se comptent sur les doigts d'une main, étaient dans le gouvernement. 

Des chrétiens très attentifs aux autres

A l'Université de la Sainte Croix, durant 3 ans, j'ai pu voir chez tous les membres tant de gentillesse, de délicatesse humaine, de finesse, d'intérêt pour les plus petites préoccupations quotidiennes, d'attention envers les personnes, de prière et de foi ordinaire, que je trouve vraiment très injuste et vraiment mensonger de s'en prendre à des chrétiens qui s'occupent avant toutes choses des autres. 

Une oeuvre mariale et romaine

Enfin, cela m'a fait doucement sourire en lisant que les livres du professeur Ratzinger étaient interdits. Car, une caractéristique de l'Opus Dei, c'est l'Amour de l'Eglise, de la Vierge et du Pape. 

Les membres de l'Oeuvre sont-ils parfaits ? Certes non. Mais je les observe, toujours en train de lutter avec eux-même pour qu'avec la grâce et le sourire de Dieu, ils deviennent un jour des saints. Certes, il y a ceux aussi qui librement sont partis et qui ne gardent parfois pas toujours un bon souvenir.

Comme me le disait un jour l'ancien porte-parole de l'Oeuvre en Italie, Pippo Corrigliano, il a trouvé dans l'Opus Dei la meilleure place pour vivre et pour mourir. Laissons leur cette liberté, au nom de la diversité, de l'ouverture d'esprit et de la tolérance. 

 

Article paru dans La Liberté du 31 mars


L’Opus Dei dans le secret de la confession

Amérique latine• Polémique au Pérou, où l’œuvre, très influente dans la politique, l’économie et l’éducation, est accusée de détourner le secret de la confession pour mieux contrôler ses membres. Une pratique dénoncée à Rome.

Pierre Rottet, Lima


Tension entre le Vatican et l’Opus Dei? En odeur de sainteté sous Jean-Paul II, malgré des méthodes «peu catholiques», ultra-conservatrices, et des affinités avec l’extrême droite en Europe et sur le continent américain, «l’œuvre» pourrait connaître des lendemains qui déchantent. En cause, notamment, le secret de la confession, détourné par des prélats de l’Opus Dei pour contrôler ses membres, issus des élites politiques, économiques et intellectuelles. Une arme redoutable, mise au service de l’organisation, qui prétend agir «au nom de Dieu».


Reportage au Pérou, dans le pays que Jean-Paul II avait choisi comme tête de pont de l’offensive de l’Opus Dei en Amérique latine, afin de contrer le rayonnement de la théologie de la libération lancée par le Péruvien Gutiérrez. Invité à répondre à nos questions, l’Opus Dei, à Lima, est demeurée muette.

Lettre au Vatican


La question de l’abus de la confession agite des milieux bien informés de l’Université catholique pontificale de Lima (PUCL). Un établissement certes en guerre ouverte contre Juan Luis Cipriani Thorne, cardinal et archevêque de Lima, qui entend noyauter l’institution en y plaçant ses amis de l’Opus, afin de donner à cette Haute Ecole une ligne «pure et dure». Celle d’un catholicisme ultraconservateur d’avant Vatican II. Selon les médias locaux, Mgr Cipriani veut en outre s’approprier des biens et des terrains actuellement propriétés d’une fondation.


Ces accusations se font plus précises encore: dans une lettre envoyée au Vatican en novembre 2011, dont une partie de la teneur a été confiée à «La Liberté» sous le sceau de la confidentialité – tant les craintes de rétorsion sont grandes –, J.W., ex-membre numéraire de l’Opus, met en garde le cardinal Marc Ouelle, chef de la Congrégation pour les évêques: «Les membres sont insidieusement invités à poursuivre la confession en dehors du confessionnal, afin que le prêtre puisse transmettre le contenu aux directeurs spirituels de l’œuvre, laïcs pour la plupart, à des fins prosélytes. Ces méthodes n’ont pas d’autre but que de nous contrôler, de nous tenir en laisse.»

Détourner le secret


Les confesseurs, précise J.W., détournent le secret qui entoure cet acte en proposant au confessant d’aborder hors confessionnal ce qui a été dit et entendu en confession: «Une manière, pour le prêtre, de détourner le secret, de s’en délier.» J.W., la trentaine, a claqué la porte de l’Opus. Laïc, il a préféré l’amour de sa compagne aux vœux de chasteté et d’obéissance auxquels l’Opus entendait le soumettre.Professeur de philosophie à la PUCL, Luis Bacigalupo est catégorique: «Je pense qu’aujourd’hui, Benoît XVI, bras droit de Jean-Paul II lorsqu’il était cardinal, se rend compte que Rome a commis trop d’erreurs en donnant le champ libre à l’implantation de l’Opus Dei en Amérique latine, en favorisant l’éclosion de groupes charismatiques ultraconservateurs.»


L’organisation, avec 85000 membres – laïcs pour la plupart –, ne représente guère qu’une proportion de fidèles de sept pour mille, face aux 1,18 milliard de catholiques dans le monde. Une infime minorité, avec moins de 2000 prêtres, mais avec des dizaines et des dizaines d’évêques, ainsi que 2 ou 3 cardinaux, pratiquement tous nommés par Jean-Paul II. Une «démesure», observe le professeur Jorge*, anthropologue et sociologue, auteur d’une étude sur les groupes ultraconservateurs en Amérique.

«Machine politique»


Pour lui, «il s’agit là d’une véritable machine politique et économique, tant à Rome que dans les pays hispaniques». Les dictatures en Espagne et en Amérique latine ont constitué un terreau fertile à l’implantation de l’Opus, souligne-t-il. «Le musellement et la disparition progressive de la théologie de la libération, voulue par Rome, a laissé le champ libre à l’Opus et aux mouvements ultraconservateurs, favorisant aussi l’éclosion des sectes.»


Y compris au Pérou! Avec 20,6 millions de catholiques, et 2000 membres opusiens, le Pérou compte entre 14 et 16 évêques liés à «l’œuvre», dont un cardinal, Mgr Cipriani. Le philosophe Bacigalupo dit d’ailleurs à son sujet qu’«il est un athée dans la pratique». Quatorze à 16 prélats opusiens, tous mis en place par le pape polonais, sur moins de 50 évêques que compte le pays, sans parler des prélats proches de l’Opus, pour le moins 6, d’après des chiffres glanés au cours de notre enquête.

Chevaux de Troie


«L’Opus est antidémocratique, antimoderniste, antirespectueuse des droits de l’homme», martèle le professeur Jorge. Avec ses trois chevaux de Troie, la politique, l’économie et l’éducation, l’œuvre a de quoi infiltrer l’ensemble des secteurs de la société.


La politique, c’est avec plusieurs sénateurs membres de l’Opus, et d’autres, plus ou moins proches, comme le clan Fujimori. Et, derrière l’Opus, des groupes d’influence: de nombreux médias écrits («El Comercio» et d’autres titres, qui vont de la droite à l’extrême droite), des radios, des chaînes de TV...

Côté économie, l’Opus peut compter sur l’appui de la Banque péruvienne de crédit, la filiale de la banque espagnole Santander, et sur ses pions placés à la tête de multinationales agro-alimentaires, de sociétés péruviennes liées à la fabrication de limonades et de bières (Backus & Johnston), de chaînes de supermarchés comme le groupe chilien Wong, d’entreprises minières, immobilières, de construction ou encore agricoles, selon des informations d’ex-membres de l’Opus et de cadres universitaires, corroborées par des études du Groupe Catolico Maria Auxiliadora et du mouvement «Pour une alliance nationale péruvienne».


Les avoirs de l’œuvre aux Etats-Unis sont estimés entre 42 et 50 millions de dollars, selon les mêmes sources.L’Opus se cache en outre derrière un réseau de fondations, y compris des hôpitaux, et de sociétés anonymes dont les noms sont tenus secrets par cette institution opaque, qui a fait du secret son leitmotiv. Un empire, encore soutenu financièrement par les puissants groupes Romero et Brescia.

Formation d’une élite


L’éducation enfin, avec des écoles enfantines, collèges, universités et instituts, fréquentés par la crème du pays, soit des milliers d’enfants et d’adolescents (150 écoles de formation professionnelle, 200 résidences universitaires et cinq universités dans le monde). «C’est l’élite de demain, des bambins et ados appelés à prendre les rênes économiques et politiques du Pérou», commente Gonzalo Gamio, professeur à l’UniversitéAntonio Ruiz de Montoya (jésuite), à Lima. «L’Opus Dei veut des élites qui reprennent le pouvoir pour défendre la ligne de Balaguer. Elle considère que les droits de l’homme sont des dangers pour les démocraties.»


Aujourd’hui, l’Opus Dei voit d’un mauvais œil la perte d’influence des oligarchies blanches en Amérique latine, la démocratisation du savoir et la diversification des idées. «Les livres du théologien Ratzinger étaient interdits dans notre résidence», rit Alvaro*. A plus forte raison les écrits du théologien-cardinal bâlois Urs von Balthazar, qui, de son vivant, disait de l’Opus qu’elle était «la plus forte concentration intégriste dans l’Eglise»... I


«J’ai le sentiment d’avoir été trompé»

Les membres de l’Opus Dei sont cooptés et endoctrinés pour sa cause, assure l’ex-numéraire J.W.: «Une société conforme à ce que l’Eglise rêvée par Balaguer a de plus rigide dans ses normes, avec des fidèles choisis parmi le gotha au Pérou – et ailleurs: patrons de multinationales, de presse, de la finance, hommes politiques, militaires, professeurs, chefs de gouvernements et d’Etat, afin qu’à travers eux, l’Opus, qui n’a aucune sensibilité pour les démunis, puisse imposer ses valeurs au sein de la société. En réalité, Balaguer s’est servi de l’Eglise pour imposer son œuvre.»


Alvaro* est entré à l’Opus à l’âge de 15 ans, puis, plus tard, dans l’une des nombreuses «résidences» (une quinzaine à Lima) pour les membres numéraires. Là où les opusiens apprennent à suivre les traces du maître, saint Balaguer. Brillant élève, il sera très vite repéré par «les rabatteurs» de l’Opus. «Ma fonction? A l’Uni, où j’étudiais, mes supérieurs m’obligeaient à me lier d’amitié avec les étudiants les plus en vue, afin de les inviter à adhérer aux idées de l’Opus.» Alvaro, la quarantaine, s’est éloigné de l’œuvre il y a 5 ans: «J’ai le sentiment d’avoir été trompé, victime d’un lavage de cerveau, d’un chantage au nom de Dieu.»

Son témoignage rejoint celui de nombreux autres ex-numéraires, voire ex-surnuméraires entendus au Pérou. Tous parlent d’une grande pression psychologique et spirituelle. Alvaro s’étonne de la nomination par Jean-Paul II de Mgr Cipriani à la tête de l’Eglise péruvienne en 2001. «Déjà comme évêque d’Ayacucho, il avait fait le vide autour de lui.» Controversé pour ses déclarations en faveur de la peine de mort, contre la commission de réconciliation, contre les organisations des droits de l’homme, pour son épuration opusienne systématique d’un clergé «pas dans la ligne», Mgr Cipriani a exigé de ses prêtres qu’ils portent le col romain, interdit la prise de l’hostie dans les mains, lancé de vastes réformes conservatrices dans les séminaires... La liste des griefs est longue.


Unique opusien numéraire enactivité à s’être exprimé sur les raisons de sonappartenanceà l’œuvre, Alejandro* refuse de répondre aux critiques. Il commente néanmoins: «La sainteté, je la trouve dans letravail quotidien. J’offre mon travail à Dieu, puisque notre missionest de sanctifier le monde. Entrer à l’Opus Dei, c’est pénétrer dans unmonde de prière, d’obéissance et de discipline.» Enfantd’une famille surnuméraire, il a commencé à recevoir les directions spirituelles de l’Opus à l’âge de 6 ans... Apro


* Prénoms fictifs


«Garde blanche du Vatican»

L’OpusDei, la «Garde blanche du Vatican», comme on désigneparfois l’œuvre,que le pape Jean-Paul II a élevée en 1982 au rang de prélaturepersonnelle – un statut actuellement unique au sein de l’Eglisecatholique – a étécréée en 1928 en Espagne par Josemaria Escrivá de Balaguer. Ami personnel deFranco et de Pinochet, il a été proclamé saint par le pape polonais le6 octobre 2002. Une des canonisations parmi les pluscontestées del’histoire. Dans sonœuvremaîtresse, «Chemin», écrite pendant la guerre civileespagnole entre 1936 et 1939, Balaguer n’hésite pas à faire l’éloge de l’esprit fasciste du dictateur Franco. Apro

Le cardinal péruvien Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima et membre de l’Opus Dei.


L’Université péruvienne de Piura a été fondée en 1969 par Josemaria Escrivá de Balaguer. «L’Opus Dei veut des élites qui reprennent le pouvoir pour défendre la ligne de Balaguer», commente Gonzalo Gamio, professeur d’une université jésuite de Lima. DR

Retour au Père du bienheureux Jean Paul II: 2 avril 2005-2 avril 2012

Madame M.A Peeters: le gender à l'ONU

images.jpegLe 7 mars dernier, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a débattu de l’orientation sexuelle et de l’identité sexuelle (gender identity) – questions qui sont formellement devenues l’objet de négociations intergouvernementales en 2008 mais étaient déjà contenues passivement dans le prétendu consensus de Pékin de 1995 sur la perspective du genre et l’égalité des sexes.

 

La Mission d’Observateur Permanent du Saint-Siège a organisé un événement parallèle le 9 mars en marge de ce débat : « Pour préserver l’universalité des droits de l’homme ». Les participants à cette conférence comprenaient des ONGs d’inspiration catholique, mais aussi des activistes des lobbys LGBT ainsi que des représentants de délégations gouvernementales les appuyant, tels que les USA, le Canada, la France, les pays scandinaves, le Royaume-Uni.

 

Ci-jointe la traduction en français du texte de son intervention à cet événement. Voici le thème qui lui avait été assigné : « Traitement de termes tels que « gender » et « sexe » et de formulations plus récentes telles qu’« orientation sexuelle » et « identité sexuelle » dans le discours ordinaire et dans le contexte des documents onusiens ».


Intervention de Madame Peeters

 

Ce texte sera publié par la mission du St Siège à Genève avec les autres interventions à cet événement parallèle.

dimanche, 01 avril 2012

Jamais deux sans trois

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Lien Dom Romain / Le Copiste

La librairie Saint Paul va terminer sa mission, Evangile et Mission va fermer ses portes et l'APIC va changer de rédacteur. Après ces trois fermetures, l'heure sonne pour un nouvel élan médiatique et des autres ouvertures. 

Un seul blog pour 3

La Suisse Romande va se doter d'une nouvelle plate-forme sur le Net. Le blog de Dom Romain émigre vers le Suisse Romain. Le Copiste du Jura viendra aussi renforcer la rédaction. 

Le Suisse Romain s'occupera des nouvelles internationales ainsi que du Pape et du Saint-Siège.

Le Copiste du Jura traîtera des actualités romandes, en suivant les médias romands.

Enfin Dom Romain continuera de couvrir aussi l'actualité de la Fraternité Saint Pie X, et poursuivra donc une de ses spécialités. 

Tout un symbole, que la tiare pontifical illustre parfaitement. 

3777760165_414ffb0e5e.jpgJe suis personnellement très heureux de cette fusion. Notre collaboration nous permettra de passer, selon le magazine français Pèlerin, du 35 ème blog francophone catholique au top ten d'ici un an. L'union fait la force. L'histoire est en marche depuis la fédération des 3 cantons suisses en 1291. Nous avons conscience d'entrer dans l'histoire. Notre but est d'éviter la cath-astrophe. 

3 diocèses unis

Aussi, le trois diocèses romands seront ensemble sur la toile: le Copiste pour le diocèse de Bâle et le Jura pastoral, le Suisse Romain pour le diocèse de Lausanne, Genêve et Fribourg, et Dom Romain pour le diocèse de Sion. 

Dom Romain se confie: "J'aurais voulu que le Suisse Romain vienne blogger sur Cath.ch, mais je crois que quelque chose a bugué quelque part. Vu le surnom de Don Dom donné au Suisse Romain, il était évident que nous finirions tôt ou tard par rassembler nos forces. Nous cherchons encore le futur nom de notre plate-forme; toutefois "Romain" nous semble un adjectif auquel nous ne voulons en aucun cas renoncer. Vu que j'émigre de cath.ch vers le Suisse Romain, le dimanche des exclus et des migrants restera une journée phare pour notre information". 

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A défaut de lancer des pointes, de nous lamenter ou de lapider les médias catholiques romands, nous lançons une nouvelle plate-forme, comme une nouvelle pierre d'Unspunnen. "Nous tenons à garder ce ton biblique, car si les médias catholiques romands semblent se taire, alors les pierres crieront" précise Dom Romain. Bref, si les médias cathos romands coulent à pic, notre plate-forme tombe à pic.

Unknown.jpegQuant au Copiste, il est heureux de rejoindre ce duo romain: "Je m'énerve parfois contre ces médias romands, aussi je ferai enfin une rubrique bien plus romaine. Je serai soulagé. De la fosse aux ours à la fausse nouvelle, la distance est souvent infime, parfois qu'à un petit jet de pierre. Nous voulons être des pierre vivantes, en union avec Pierre.

L'ours bernois sur le drapeau du canton de Berne et l'ours des armoiries de Benoît XVI ne sont pas compatibles. Aussi, mon site du Copiste du Jura sera aussi bel et bien romain, sans aucune honte ni aucun complexe. Hans Urs von Balthasar, cardinal de mon diocèse, pourra enfin reposer en paix". 

Vos idées ?

Un appel publique est lancé: si vous avez des idées pour complèter le futur nom de cette plate-forme romaine, vos commentaires et suggestions sont les bienvenus. 

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Tous pour un, un pour tous

Selon le succès de notre entreprise, nous pensons accueillir un quatrième bloggeur. Dom Romain pense à Vincent Pellegrini. Nous négocions encore avec Philippe Gardaz, qui a su préserver la forêt vaudoise de l'invasion bernoise. "Philippe Gardaz n'appartient pas au diocèse de Fribourg, mais à la brousse vaudoise. A un Robin des Bois, nous préférons un autre mousquetaire, cela fera plus seigneurial; aussi, nous avons d'autres pistes, comme Eschaton qui pourrait bénéficier de la prochaine réconciliation entre Rome et Ecône" conclut Dom Romain. Mais la fin du monde, l'Apocalypse, auront peut-être eu lieu. 

Statistiques du Suisse Romain

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Le Suisse Romain: un bébé blog qui marche bien

3 chiffres, mars*:

7 000 visiteurs (+ 1 000),

600 visites par jour,

19 000 (+ 2 000) visites par mois.

Février 2012 (6 000, 600, 17 000)

Merci à vous tous, pour vos encouragements, vos messages, vos commentaires. Belle Semaine Sainte, belles fêtes de Pâques. Avec mon amitié et ma fidèle prière pour vos intentions. 

* Mars 2012: 6 756 visiteurs, 616 visites par jour, 19 122 visites sur un mois. Record absolu.