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vendredi, 17 mai 2019

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Arte: un prêtre blanchi par le Vatican de l'accusation de harcèlement sexuel

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Lien (reportage Arte)

Rome Reports

N.B. Pour Mme Wagner, il est question de deux prêtres. Le premier prêtre, autrichien, vient d'être blanchi par la cours du Vatican. Il s'était retiré de la congrégation pour la doctrine de la foi. Le second est d'origine allemande, à l'origine de l'interdiction du reportage d'Arte

Un prêtre blanchi par le Vatican de l'accusation de harcèlement sexuel

source 17.05.2019 par Maurice Page

Le tribunal du Vatican a levé, le 15 mai 2019, l’accusation de harcèlement sexuel contre un prêtre autrichien, Fr. Hermann Geissler, membre de la communauté “Das Werk” (l’Oeuvre). Il avait été dénoncé par la théologienne allemande Doris Wagner, à l’époque membre de la communauté.

Le prêtre en question était à l’époque responsable de section au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il était accusé par une membre féminine de “Das Werk”, en l’occurrence Doris Wagner, de lui avoir fait des avances sexuelles dans le cadre du sacrement de confession, explique la revue allemande Herder Korrespondenz.

Dans leur jugement publié en latin, les cinq membres du Tribunal de la signature apostolique ont indiqué n’avoir pas constaté que le religieux avait eu un comportement pénalement répréhensible au regard du droit de l’Eglise. Il n’est dès lors pas punissable. Le jugement porte la signature du préfet du Tribunal, le cardinal Dominique Mamberti, et de son secrétaire, Mgr Giuseppe Sciacca.

Avances sexuelles ou gestes amicaux?

Dans divers interviews et dans un livre, Doris Wagner avait raconté que le prêtre, alors qu’il était son confesseur en 2009, avait commis sur elle des attouchements et lui avait fait des avances sexuelles. Elle avait aussi expliqué plus tard qu’il avait tenté de l’embrasser sur la bouche. Prise de panique, elle s’était alors enfuie. Doris Wagner était aussi une des protagonistes du récent documentaire télévisé sur les religieuses abusées dans l’Eglise. 

La jeune femme avait confié par ailleurs avoir été violée auparavant par un autre prêtre de sa communauté.

Si ce premier prêtre a été démis de ses fonctions au sein de la Secrétairerie d’Etat où il travaillait, il œuvrerait toujours au sein d’une des communautés de cet institut de vie consacrée.

Pour la première fois, le prêtre mis en cause a livré sa version des faits au Herder Korrespondenz. Selon lui, après la confession sacramentelle, le dialogue s’est poursuivi avec Doris Wagner. Il lui aurait alors exprimé son estime de manière empathique et compatissante, ‘toujours en la vouvoyant’. “En même temps, je lui ai confirmé que le lien mutuel devait être surnaturel. En sortant, non pas dans le confessionnal, mais dans la pièce voisine, je lui ai tendu la main et donné une accolade joue contre joue, dans un geste de sympathie et de lien fraternel.”

Doris Wagner doute de l’impartialité du jugement

Dois Wagner a indiqué ne pas avoir été informée de la sentence, ni par le tribunal, ni par son conseiller juridique. Elle a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un acquittement mais d’un non-lieu, le tribunal ayant renoncé à ouvrir un procès. Elle-même n’a pas été consultée dans cette procédure. Dans un tweet, elle a en outre mis en cause l’impartialité de Mgr Giuseppe Sciacca. Selon elle, “cet homme est un ami de “Das Werk”.

Vers un chapitre général en 2019

Comme le rappelle Herder Korrespondenz, suite notamment aux dénonciations de Doris Wagner sur les structures de l’œuvre, le Vatican a ordonné en 2013-2014 une visite apostolique au sein de la communauté. En octobre 2016, un décret avait signifié un certain nombres de questions à régler, en particulier sur “la protection de la liberté de conscience dans la phase de formation”. De même, en tant que communauté mixte rassemblant des hommes et des femmes, “Das Werk” devait régler de manière plus appropriée les conditions de vie. En conséquence, le Vatican avait exigé la tenue d’un chapitre général qui devrait avoir dans le courant de cette année, sous la présidence du Père franciscain Johannes Freyer qui avait conduit la visite apostolique. (cath.ch/kna/hk/mp)

Le Cardinal "Robin Hood", Konrad Krajewski remet le courant et l'eau chaude

La fortune de Thierry de Roucy

Thierry de Roucy: vente d'une propriété de 3 400 000 $

Il risque une excommunication pour ne pas s'être acquitté de 60 000 euros au titre des réparations envers sa victime présumée. Le Père se dit pauvre et insolvable.

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En 1990, un religieux français, Thierry de Roucy, a créé l’œuvre Points-Cœur dont l’objet est d'envoyer des jeunes passer un an ou deux par groupes de 4 à 5 auprès des plus pauvres dans des favela, barrio, bidonvilles à travers le monde.

En juillet 2011, au terme d’un procès entamé 6 ans plus tôt, il a été reconnu coupable par le tribunal ecclésiastique de Lyon d’abus de pouvoir et d’abus sexuel à l’égard de son adjoint, un jeune religieux. En mai 2015, le tribunal ecclésiastique de Montpellier a confirmé la sentence, y compris la condamnation à dédommager financièrement sa victime.

Il avait 6 mois pour s’acquitter de ce paiement. Comme il ne l’a pas fait, son évêque référent, l’évêque de Fréjus-Toulon, a émis contre lui un décret d’excommunication en janvier 2017. (L’Eglise ne pouvant évidemment pas faire appel à la force publique, c’est le moyen dont elle dispose pour contraindre un récalcitrant à s’exécuter.)

Thierry de Roucy qui, par ailleurs, a été relevé de l’état ecclésiastique en juin 2018, s’est prétendu insolvable et a introduit un recours auprès du Tribunal de la signature apostolique à Rome, présidé par le cardinal Mamberti. Son avocat affirmait que son client, en tant que religieux, n’avait aucun bien personnel et osait commenter «Est-ce que Jésus, dans l’Évangile, aurait rejeté un homme parce qu’il est pauvre ?» (La Croix, 16 février 2016). En fait d’insolvabilité, tous les familiers du dossier savaient que Thierry de Roucy a toujours mené une vie de luxe.

Le décalage absolu entre la pauvreté qu’il prônait pour les volontaires Points-Cœur et son mode de vie à lui n’était pas ce qu’il y avait de moins choquant dans l’œuvre qu’il a créée.

Au hasard de la découverte d’une annonce immobilière, on peut contempler le modeste home où s’était installé Thierry de Roucy dans les années 2000, au milieu des collines verdoyantes de Catskills dans l’Etat de New York, loin du bruit et des puanteurs des « périphéries ».

Et qu’il vient de faire mettre en vente pour la modique somme de 3 400 000 $. Voilà où allaient les dons des familles et amis des volontaires, les dons des expatriés émus par la misère que les volontaires s’astreignaient à partager, les dons des familles Mulliez, Guichard et autres, les bénéfices des galas de charité présidés par Cécilia Attias (ex Sarkozy)…

Voilà ce qu’ont aménagé de leurs mains des laïcs consacrés à Points-Cœur et qui, après en avoir découvert le mensonge, se retrouvent à la rue, sans le sou, sans que l’œuvre se soit acquitté pour eux des cotisations de retraite qui leur étaient dues. Puissent ces photos parvenir au pape François et le conduire à intervenir pour que l’Eglise catholique mette le point final à une procédure qui n’a que trop duré.

 

2299 Ulster Heights Rd, Woodbourne NY BND from Gabriel Espinosa on Vimeo.

jeudi, 16 mai 2019

Des personnes homosexuelles opposées à la PMA et la GPA

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que les opposants à l'extension de la PMA sont souvent accusés d'homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l'enfant». Pour eux, la question n'est pas celle de l'égalité, mais du risque d'aliénation de l'humain par la technique.

 


Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l'art, et journaliste.

Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.

Jacques Duffourg-Müller est critique musical.


Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, c'est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C'est en tant qu'homosexuels que nous souhaitons aujourd'hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d'un individualisme exacerbé et contre ce qui n'est rien d'autre qu'une tentative de briser l'interdit entourant la réification du corps humain. Notre démarche s'inscrit par ailleurs dans une volonté de briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles, dans leur prétention à incarner l'ensemble des voix de celles-ci. Face à la gravité de la situation et des enjeux éthiques soulevés, nous estimons qu'il est de notre devoir de citoyens et de notre responsabilité morale de prendre publiquement position afin de faire entendre une voix alternative et raisonnable.

Homosexualité et procréation

Nous voulons briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles

Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.

Dans ce débat, nous remarquons que la plupart des arguments avancés par les défenseurs de ces pratiques sont du registre du subjectif et de l'émotion (désir d'enfant, souffrance de ne pas pouvoir en avoir, sentiment de discrimination, etc.). Or, nous pensons que face à l'ampleur des enjeux, l'État ne devrait pas fonder son action sur les émotions et les inclinaisons subjectives de chacun, mais devrait au contraire la fonder en raison. Or, celle-ci appelle clairement au maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA, que cette dernière s'adresse aux couples hétérosexuels ou homosexuels.

 

Assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.

PMA pour couples de femmes et GPA pour tous

Certains avancent comme argument qu'il est discriminatoire d'autoriser la PMA aux couples hétérosexuels et de la refuser aux couples de femmes. Nous réfutons cet argument. En effet, la PMA pour les couples hétérosexuels entre dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation (AMP). Elle est donc un traitement médical qui permet de pallier une condition médicale d'infertilité d'un couple hétérosexuel. Effectivement, l'ordre naturel des choses implique qu'un couple hétérosexuel soit normalement fertile. L'infertilité peut donc s'assimiler dans ce cas-ci à une maladie, il est alors normal qu'un traitement médical soit offert. Or, un couple de femmes est objectivement et par définition infertile. Celles-ci ne souffrent donc d'aucune condition médicale ou maladie qui justifierait qu'elles aient accès à la PMA. Nous irons même plus loin en affirmant que, la PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades, ce qui constituerait bien entendu un retour en arrière considérable.

Nous nous opposons aussi à la légalisation de la PMA pour les couples de femmes, car elle ouvre une boîte de Pandore qui mènera tout naturellement à la légalisation à terme de la GPA (bien que la GPA concerne tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels, elle est notamment promue par des associations dites LGBT comme un moyen de permettre aux couples d'hommes de «concevoir» un enfant). En effet, bien que de natures différentes, la PMA pour les couples de femmes et la GPA sont revendiquées au nom d'un prétendu nouveau droit pour les couples homosexuels, le droit à l'enfant. Or, au nom du principe d'égalité, il sera impossible d'interdire la GPA une fois la PMA pour les couples de femmes légalisée. En effet, au nom de quoi les homosexuels hommes n'auraient-ils pas, eux aussi, le droit d'avoir accès à une nouvelle technique leur permettant de «concevoir» un enfant?

L'enjeu principal ici est la réification de la femme vue comme «moyen» au service d'un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu'aujourd'hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l'argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu'elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d'un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l'impératif pratique kantien: «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.»

La PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades.

Cet impératif est au cœur du principe de dignité humaine que l'on est en droit d'exiger de l'autre, mais aussi de tout être humain envers lui-même. En ce sens, il existe une multitude d'exemples où la loi interdit certains comportements et pratiques, quand bien même cela ne concernerait personne d'autre que soi: ne pas porter sa ceinture de sécurité en voiture est dangereux seulement pour soi et pourtant illégal (on ne peut invoquer sa liberté individuelle pour ne pas la porter), le lancer de nains est interdit (indépendamment du consentement des intéressés), je n'ai pas le droit de consommer de la drogue (même si en le faisant je ne porterais atteinte qu'à moi-même), et si je porte atteinte à mon intégrité physique en m'automutilant, il est possible que je sois interné de force en hôpital psychiatrique. Ainsi, pourquoi la société devrait-elle accepter que certaines femmes réifient leur propre corps en louant leur utérus au prétexte qu'elles seraient consentantes?

Ensuite, le caractère éthique de la GPA serait supposément garanti par l'interdiction de rémunérer la gestatrice et par le caractère altruiste qui motiverait sa décision de louer son utérus. Argument irrecevable, encore une fois, puisque l'absence de rémunération ou l'altruisme de la démarche n'enlèvent rien au fait que le corps serait tout de même réifié, la grossesse n'étant pas une activité, mais un état.

Enfin, à la réification de la femme s'ajoute celle de l'enfant: objet d'une transaction contractuelle, ce dernier devient donc lui aussi un objet, et non plus une personne. Nous estimons, en outre, inadmissible que des individus contournent l'interdiction de la GPA en France en faisant appel à des gestatrices à l'étranger et demandent, une fois de retour en France, la reconnaissance par l'état civil de leurs droits parentaux sur l'enfant qu'ils ont obtenu. Nous voyons là une façon malhonnête et mesquine de mettre l'État français au pied du mur. Ces personnes se sont volontairement mises hors la loi, elles ne peuvent donc pas ensuite demander un accommodement à l'État français puisque la pratique de la GPA est illégale en France. En ce sens, l'existence en France d'enfants nés par GPA à l'étranger ne peut en aucun cas motiver une adaptation ou une modification de la législation française puisqu'on ne fonde pas la règle sur l'exception ni sur la légalité de tel ou tel acte à l'étranger. Nous reconnaissons cependant ici la précarité de la situation de ces enfants qui subissent les conséquences de l'irresponsabilité de leurs «parents» d'intention. Nous reconnaissons aussi l'importance de trouver des solutions dans l'intérêt supérieur de ces enfants. Nous refusons cependant que l'unique réponse à apporter soit celle d'une trahison par l'État français de l'esprit de ses propres lois en reconnaissant les droits parentaux d'individus ayant eu recours à une GPA à l'étranger.

Ainsi, le maintien de l'interdiction de la GPA en France (à l'instar de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Espagne, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, des Pays baltes, du Québec, etc.) va dans l'intérêt de la protection d'une conception humaniste de la procréation, soucieuse de la défense des plus vulnérables, et qui respecte l'interdit de toute exploitation et réification de l'être humain. Dans cette perspective, le rôle de l'État n'est pas d'assurer l'accès à toujours plus de droits individuels, mais bien de protéger les plus faibles contre les excès de l'individualisme et de préserver une certaine conception de l'Homme.

Progrès technique et usage moral

La PMA pour les couples de femmes et la GPA, présentées faussement comme des avancées permettant aux femmes et aux hommes homosexuels de «concevoir» un enfant, ne sont que des avancées techniques. Or, des avancées techniques ne sont pas nécessairement des progrès sur le plan moral. En ce sens, elles sont axiologiquement neutres et ne nous disent rien de l'usage moral qui en sera fait. Les partisans de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA se parent de la vertu de la lutte contre l'homophobie pour les faire accepter. Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté.

Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté.

Pour finir, face à ceux qui affirmeraient que nos positions empêchent toute possibilité pour les homosexuels de devenir parents, là encore nous répondons que cela est faux. En effet, il n'existe, aujourd'hui en France, aucune loi qui interdise aux personnes homosexuelles de devenir parents (ce ne sont que les moyens par lesquels elles souhaitent le devenir, c'est-à-dire la PMA pour les couples de femmes et la GPA, qui sont interdits). En ce sens, le maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA n'épuise pas, par ailleurs, la possibilité d'une réflexion de fond sur les alternatives éthiques dont disposent les homosexuels pour avoir des enfants.

Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller.

mercredi, 15 mai 2019

Exit se nourrit de l'argent de la mort

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Fortune: Exit pèse 30 millions

Selon une récente enquête du journal suisse NZZ (Neuen Zürcher Zeitung) l’organisation d’aide au suicide Exit, la plus importante de Suisse, est actuellement à la tête d’une fortune impressionnante pour une association : pas moins de 29 millions de Francs suisses (25,4 millions d’euros), selon les éléments divulgués lors de sa dernière assemblée générale.

Alors qu’en 2013, Exit disposait déjà de 9,4 millions de Francs Suisses, elle a vu ses revenus tripler en cinq ans.

La raison : alors qu’elle comptait 52.000 adhérents en 2010, elle en compte 120.000 aujourd’hui. Aux contributions à vie dont le tarif a désormais augmenté à 1100 Francs Suisses (963 euros) et aux cotisations annuelles de 39 euros, s’ajoutent dons et legs des militants et "suicidés".

Une vie ne fait pas le poids! La vie des personnes fragiles ne compte pas et ne pèse pas bien lourd !

Source: Père N.B. 

Avec le blanc-seing de certaines autorités, qui ne pénalisent pas les marchands de la mort, les associations d'aide aux suicides tuent d'avantage que la route.

Les chauffards de la mort circulent en toute impunité. 

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Lourdes, bande-annonce du film

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LOURDES, PREMIER DOCUMENTAIRE SUR LOURDES AU CINÉMA SORTIRA EN SALLE LE 8 MAI PROCHAIN.


CE FILM RÉALISÉ PAR THIERRY DEMAIZIERE ET ALBAN TEURLAI RETRACE L’ITINÉRAIRE DE PÈLERINS QU’ILS SOIENT HOSPITALIERS OU MALADES, GITANS OU MILITAIRES. LES RÉALISATEURS ONT RECUEILLI LEURS PRIÈRES MURMURÉES ET ÉCOUTÉ LEURS HISTOIRES DE DESTIN BRISÉ.


C’EST UN FILM SUR LA CONDITION HUMAINE, SUR LA FOI, SUR LE DÉVOUEMENT ET L’AMOUR MATERNELLE SYMBOLISÉ PAR LA VIERGE. LOURDES APPARAIT DANS LE CRU ET LE NU DE LA VIE COMME UNE BOULEVERSANTE LEÇON D’HUMANITÉ.