mardi, 04 avril 2017
Cashinvestigation sur France 2: le Pape François n'a nullement couvert le Père Grassi
Un expert pour la lutte contre les abus sexuels s'exprime sur l'affaire Grassi: (lien Elisabetta Piqué LA NACION)
"Ni l'Argentine, ni l'Eglise, ni Bergoglio ont fait pression sur la justice. Ils ont été tout à fait explicite sur l'importance de la justice qui peut agir et enquêter librement" a déclaré un expert.
ROME « Dans le cas du Père Grassi, ni l'Argentine, ni l'Eglise, ni le Cardinal Bergoglio ont fait pression sur la justice, pas du tout ! Au contraire, ils ont été tout à fait explicite sur l'importance de la justice, qui peut agir et enquêter librement. Je pense qu'il y a eu une recherche médiatique, très controversé, mais en même temps très libre ».
Ce sont les mots de Juan Ignacio Fuentes, membre du Conseil supérieur de l'éducation catholique Argentine (CONSUDEC), un expert dans la lutte contre les abus sexuels des enfants, qui était l'un des orateurs d'un séminaire sur ce fléau, organisé par la Commission pontificale pour la protection des mineurs (PAIM) à l'Université pontificale de la Grégorienne à Rome.
En marge de la réunion, consulté par La Nacion et Telam, le cas du prêtre Julio César Grassi, dont la peine à 15 ans de prison pour abus graves a été ratifié mardi par la Cour suprême, Fuentes n'a pas hésité à prendre parti pour le pape le lavant de toute accusation ou de comportement ambigu. A l'époque où l'affaire a éclaté, Jorge Bergoglio était archevêque de Buenos Aires et président de l'épiscopat national argentin. Moron était le diocèse Grassi.
"L'action de Bergoglio était totalement neutre: l'Eglise hiérarchique en Argentine a autorisé la justice a agir sur cette question. Les mouvances de défense du père Grassi étaient plutôt des mouvements ou des groupes isolés, des prêtres ou des fidèles, ou alors des gens dans une ligne très spécifique. Pour eux, l''Eglise était attaqué" a- t-il dit.
« Bergoglio a bien agi et en toute transparence. Les évêques de la région de Buenos Aires n'ont jamais exercé des pressions », a-t-il conclu.
A lire: 1. Arnaud Bédat sur Le Suisse Rom@in - 2, Le Suisse Rom@in et l'affaire Grassi
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