jeudi, 17 mars 2016
Pédophilie à Lyon et campagne de presse contre le Cardinal Barbarin
Lien: lorsqu'une journaliste voulait piéger le Cardinal
Cardinal Barbarin: la troisième bataille est engagée
La bataille fait rage et chaque jour le conflit connaît un nouvel épisode. Après deux affaires, la troisième semble sortir.
Une campagne de presse fait inévitablement penser à une campagne militaire, à une bataille, avec sa stratégie et sa tactique.
Parfois, on affirme que l'argent est le nerf de la guerre. Pour cette campagne de dénigrement de l'archevêque de Lyon, le nerf de la guerre est la communication. Pas pour rien que l'archevêché s'est attaché les services d'une agence de communication. Il y a la communication de la guerre, mais la guerre de l'information devient alors capitale.
En l'état, ces attaques contre le Cardinal Barbarin relève d'une attaque systématique et cadencée, qui procède par coup successifs. Les coups sont programmés. Ouvrir plusieurs fronts déstabilise l'adversaire et sème la panique et la confusion.
On commence par tirer une première salve, puis une seconde et une troisième avec une certaine cadence ... C'est le timing ! On fait entrer ensuite dans le circuit médiatique la parole d'hommes d'influence pour augmenter l'audience; pensons aux propos du premier ministre Manuel Valls qui invite l'homme d'Eglise à prendre ses responsabilités. Enfin, on pilonne pour laisser les empreintes et les idées bien ancrées dans les esprits. On termine la campagne lorsque la victime est à l'agonie. La démission, la mort publique, est le but final.
Face à cette campagne de dénigrement, on essaie de semer la pagaille, de donner dans la confusion, en usant au maximum le conditionnel (il paraît, il semble que, il semblerait) en cherchant à étouffer la voix de l'adversaire.
La contre-offensive n'est jamais évidente. Les stratèges et les spécialistes de la communication de crise prodiguent leurs conseils pour dégager une stratégie d'ensemble, comme la pro-activité et la prise en main du leadership, tout comme la tactique qui choisit les meilleurs canaux de communication, tels que conférences de presse, communiqués, interviews, le choix des télévisions, des journaux, des radios ou des agences de presse ....
Le Cardinal de Lyon est attaqué en personne et ces combats étouffent la voie des victimes qui attendent la vérité, la justice et la reconnaissance des abus subis.
Comme l'a relevé le Saint-Siège, si le Cardinal a effectivement commis des erreurs (ce qui reste à prouver), il revient à la justice de l'établir. La culpabilité ne peut pas être établie par l'opinion et la présomption d'innocence est Dieu merci un droit de l'accusé.
En tout état de cause, nous voyons clairement que les journalistes qui s'en prennent à l'innocence actuelle du Cardinal, n'ont clairement pas l'étoffe des journalistes du Boston Globe, les héros du film Spotlight qui ont mis en lumière l'omerta qui régnait dans le diocèse américain.
Lyon n'est pas Boston: d'une part le Cardinal Barbarin est clairement d'un tout autre niveau que son confrère Law, et d'autre part les journalistes (pensons à Golias) n'ont de loin pas l'étoffe de leurs confrères américains.
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