mardi, 15 mars 2016
Cardinal Barbarin en conférence de presse à Lourdes: jamais je n'ai couvert des prêtres pédophiles
Pédophilie: la colère de l'abbé Grosjean
Jamais je n'ai entendu un prêtre parler ainsi ! Chapeau ! De tels crimes brisent des innocents, des enfants, cassent des vies et tuent la foi; alors que les paroles claires et limpides de l'abbé Grosjean la rallument, redonnant, je le souhaite de tout mon coeur, l'espérance aux victimes.
"Malheur à celui qui touche à l'innocence d'un petit."
L'abbé Grosjean ne défend pas l'institution, mais les victimes, peu importe le prix à payer. Pour lui, pour l'Eglise, il n'y a pas de prescription pour la souffrance.
Plus jamais ça. l'Eglise sera toujours du côté des victimes. Nos évêques l'ont redit avec force https://t.co/Ppzv9mSv0e #pedophilie #LGJ
— Abbé Grosjean ن (@abbegrosjean) 15 mars 2016
Le Cardinal Barbarin dans la tourmente médiatique
Pour deux raisons, le diocèse de Lyon n'est pas celui de Boston: - le Cardinal Barbarin n'est pas le Cardinal Law - et la revue Golias de Christian Terras n'atteint pas l'excellence des journalistes du Boston Globe, dont le grand film de Spotlight se fait l'écho.
Dans l'agitation médiatique autour de la pédophilie, et face au propos de Manuel Valls l'incitant à prendre ses responsabilités, le Cardinal Barbarin défend la primauté du bien des victimes et demande à la justice de démontrer s'il a commis des erreurs. La présomption d'innocence doit jouer son rôle. (BFMTV, l'avocat du Cardinal s'exprime)
Mais jamais, jamais, l'archevêque de Lyon a couvert des actes de pédophilie. Jamais !
Pour le Cardinal, il est bien que la parole soit libérée, car la vérité rend libre et permet aux victimes, certes dans la douleur, de retrouver leur dignité ! Les actes criminels de pédophilie sont encore plus graves lorsqu'ils sont commis par un prêtre.
Il n'y a pas de prescription morale ni juridique dans l'Eglise catholique. Pour cette dernière, la prescription juridique de la loi civile ne vaut pas. Ces actes sont des crimes inacceptables, épouvantables et monstrueux qui blessent des personnes à vie.
N.B. En conférence de presse, le Cardinal a reconnu avoir commis une erreur. Son expression concernant la prescription (heureusement ces faits sont prescrits) fut une erreur. Il a remercié le journaliste de l'avoir repris.
La Tribune de Genève: Christian Terras, de Golias, qui n'a jamais eu le courage des journalistes du Boston Globe (Spotlight) entre lâchement dans la danse, par pur opportunisme, pour se payer la tête du Cardinal, au mépris des victimes, de la justice et de la vérité.
14:34 | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
Commentaires
Il faudrait que le cardinal Barbarin porte plainte en diffamation à l'encontre de ceux qui le jugent sans connaitre ce dossier. Il est trop facile de se répandre en propos haineux et mensongers sur les réseaux sociaux .
Écrit par : m.e.a. | mardi, 15 mars 2016
Le Cardinal pense avant tout aux victimes ! Pas à lui
Écrit par : Don Dom | mardi, 15 mars 2016
oui mais lui-même est une victime de cette cabale...
Écrit par : m.e.a. | mardi, 15 mars 2016
Bonjour,
Le cardinal a raison de penser aux victimes mais je ne vois pas pourquoi il ou on devrait laisser faire. Je pense même que cela pourrait aboutir, dans la forme, à un pleurnichage minable et, dans le fond, à de très graves injustices. Je pense aussi qu'il y a des possibilités pour soutenir et les victimes et le cardinal.
De fait, en lisant et en écoutant ce qui s’écrit et se dit ici et là au sujet de cette étrange affaire, je remarque quelques incohérences récurrentes sur lesquelles prospèrent les beaux parleurs et les personnes qui ne cherchent pas la justice mais le lynchage du cardinal :
- on ne donne aucune précision sur la chronologie voire la cartographie des faits : quand une personne n’est pas là, n’est pas en poste de responsabilité dans le domaine qui est le sien... qu’est-ce qu’on peut, qu’Est-ce qu’on doit lui reprocher ?
- contrairement au droit des Etats, le droit canon ne connaît pas la prescription dans ces affaires, paraît-il : quand, tenant compte de cette donnée, une personne ayant accédé à un poste de responsabilité 20 ans, 10 ans ou même 5 ans après les faits, cherche malgré tout à s’informer mais ne trouve rien qui lui permette de trancher dans tel sens, à moins de commettre de graves injustices sous prétexte d’en réparer d’autres en dépit de la raison... qu’est-ce qu’on peut, qu’Est-ce qu’on doit lui reprocher ?
- une "nouvelle victime" dit avoir été abusée a 16 ou 19 ans, selon les versions. C’est très grave mais cela ne relève pas de la pédophilie. Et dans ce cas, aussi, si on tient compte des remarques ci-dessus, on se demande vraiment ce qui est reproché au cardinal.
- la remarque sur la "nouvelle victime" me permet encore d’aborder un aspect que je trouve fort pertinent pour la compréhension et pour la justice, et qui est pourtant tu par tout le monde, y compris les commentateurs qui semblent préoccupés de compréhension et de justice : je veux parler du contexte, avec la difficulté, pour les responsables, de connaître ce type d’affaires dans les services et autres entreprises qu’ils dirigent. Combien d’affaires de pédophilie dans l’enseignement, dans le sport et autres activités où on rencontre des enfants ? Combien par rapport au nombre d’affaires dans lesquelles sont impliquées des ecclésiastiques ? A force de ne pas vouloir faire ces comptes, certes sordides, ou de ne pas vouloir les diffuser quand on les connaît, on laisse se répandre une très grande diffamation contre le sacerdoce et contre tous les célibataires, puisqu’on laisse se répandre l’idée prêtre/célibataire=pédophile.
Et tout cela permet aux beaux parleurs et aux amateurs de lynchages de se déchaîner contre une personne, en l’occurrence le cardinal, quand l’occasion se présente de faire croire à des victimes qu’on les aide alors qu’on opère un hold-up de leur légitimité dans le but d’attaquer une personne pour d’autres motifs que l’on ne veut pas avouer. Et tout cela dans le silence, coupable à mon sens, de tous les responsables d’institutions bien plus frappées par les crimes de la pédophilie, bien plus silencieuses que l’Eglise (Mgr Dubost, évêque d'Evry, en parlait naguère mais cela n’a été ni relevé ni précisé).
J’estime qu’il faudrait trouver le moyen d’aider ces institutions à se sentir plus solidaires de l’Eglise et de toute personne célibataire, en rappelant certains chiffres parlants. Cela diminuerait considérablement l’impact des propos des beaux parleurs et amateurs de lynchages, cela permettrait aux victimes d’être prises en compte et pas phagocytées par ces nouveaux prédateurs qui organisent des lynchages et en aucune manière ne servent la cause des victimes ni leur demande légitime justice.
Écrit par : C.J | mardi, 15 mars 2016
Les commentaires sont fermés.