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samedi, 28 novembre 2015

Mgr Charles Morerod et la crèche de Noël de Neuchâtel

images.jpegLa démarche du Conseil communal de Neuchâtel d’enlever la crèche en bois au pied du sapin de Noël au centre-ville fait réagir et soulève l'indignation.

Beaucoup ne comprennent pas la volonté de l’exécutif du chef-lieu de n'être associé à aucun signe religieux.

De son côté, Monseigneur Charles Morerod ne s'en étonne pas. L'évêque de Lausanne Genève et Fribourg y voit le résultat de la déchristianisation de notre société de consommation:

RTN

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Ne pas avoir les boules devant l'enfant Jésus

Pour ma part, je suis surpris qu'un petit enfant, pacifique et innocent, avec ses parents, pauvres et qui connurent le statut de réfugiés, qui prirent le chemin de l'exil, puissent déclencher une telle peur: pourquoi avoir les boules devant un petit enfant ?

Les boules ne sont-elles pas seulement sur un sapin ?

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Commentaires

Bon...et maintenant, que va-t-on faire afin d' EVANGELISER à nouveau...Tout en ne s'alignant pas sur la pensée unique ...?

Écrit par : Philippe Boehler | samedi, 28 novembre 2015

https://youtu.be/TW6QiI7hHGA

Écrit par : Philippe Boehler | samedi, 28 novembre 2015

Au nom d’une laïcité intégriste, on entend ci et là, des cris d’orfraie, surtout en France, mais maintenant aussi en Suisse, parce que dans un lieu public, il y a une crèche, pour fêter Noël. Si pour des chrétiens, c’est une image religieuse rappelant la naissance d’un Homme-Dieu, elle est pour tous, le souvenir d’une belle histoire, vraie ou fausse, peu importe, puisqu’elle est pour tous, croyants ou non, citation d’un livre célèbre. Histoire ? Légende ? Un des innombrables contes de Noël ?

Le rejet ou l’antipathie pour le surnaturel d’une croyance peut très bien s’allier à une sympathie sincère et chaleureuse pour les rituels, fêtes et symboles transmises par les religions. Ainsi Noël, la fête du soleil vainqueur de la nuit est le rappel de toutes les naissances. Ainsi Pâques, la fête de la lune printanière, symbole de la résurrection végétale et de toutes nos guérisons. Ainsi la crêche, surtout aujourd’hui, symbole et donc rappel de tous les couples de réfugiés qui cherchent asile sans trouver d’hôtel et de tous les petits qui naissent dans la plus grande des précarités.

Parmi les santons qui complètent parfois la représentation traditionnelle, il doit bien y avoir quelques incroyants qui relisent avec jubilation la très jolie nouvelle de Jules Supervielle intitulée : « Le bœuf et l'âne de la crèche ».

Michel Bavaud, Treyvaux

Écrit par : Michel Bavaud | dimanche, 29 novembre 2015

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