mardi, 27 octobre 2015
Le rapport final est un texte
Famille Chrétienne: ce que dit le Synode
Ce Synode avait pour mission d'informer et de conseiller. Ce Synode n'était donc pas délibératif. Il aurait certes pu avoir ce pouvoir délibératif mais ce pouvoir aurait dû alors lui être conféré par le Souverain Pontife; dans ce cas, il serait revenu au Pape de ratifier la décision du Synode. Aussi, seul le prochain document de François aura un véritable poids magistériel.
Les Pères sont divisés sur l'interprétation du texte ?!?
Cela ne manque pas d'un certain piquant: les Pères Synodaux sont divisés sur l'interprétation du texte final. Peut-être faudra-t-il créer une commission pour interpréter le texte ? ou alors est-ce à dire que le prochain Synode des évêques aura pour thème: l'interprétation de textes ?!
Avec les différents traitements de textes que proposent le marché des ordinateurs, cela promet.
Humour à part, Aleteia propose les passages qui font débats.
En l'état, même si ce document possède une certaine valeur, il n'appartient pas au Magistère de l'Eglise. Le Pape pourra certes s'appuyer sur ces propositions. Le Pape sera surtout moins isolé et pourra bénéficier de ce précieux travail.
La primauté romaine est bien une grâce pour l'Unité de l'Eglise. La prochain document du Pape François fera autorité. Et François ne fera que suivre l'Esprit Saint. Il est le serviteur des serviteurs de Dieu.
Une Eglise présidée par le Christ
La foi catholique n'est pas une religion du livre, ou du texte, mais de la Parole vivante et agissante de Dieu. La Parole de Dieu, le Verbe s'est fait chair et c'est Lui qui parle, préside et guide Son Eglise. L'Esprit-Saint est alors le Grand Interprète. L'Esprit Saint qui habite notre âme et qui éclaire notre intelligence est le même qui guide l'Eglise. La conscience et l'Eglise entre en harmonie, en syntonie. Ils sont les échos de Dieu. L'interprétation de la Bible, des documents de l'Eglise vient de l'Esprit Saint, confiée au Magistère.
Pour le Concile Vatican II, les signatures des Pères conciliaires n'étaient pas suffisantes. Il fallait que le Pape approuvent aussi les documents.
"Ecclesiam suam " du Bienheureux Paul VI.
( 49) "s'il est permis de parler de réforme, celle-ci ne doit pas s'entendre comme un changement, mais plutôt comme l'affermissement de la fidélité qui garde à l'Eglise la physionomie donnée par le Christ lui-même et qui, mieux encore, veut ramener constamment l'Eglise à sa forme parfaite.
Celle-ci répondra au dessein primitif et tout à la fois s'avérera harmonieusement développée selon les lois du progrès nécessaire qui, comme il mène de la semence à l'arbre, a conduit l'Eglise, à partir du dessein premier, jusqu'à sa forme légitime, historique et concrète. Ne donnons donc pas dans l'idée illusoire de réduire l'édifice de l'Eglise, maintenant devenu, à la gloire de Dieu, ample et majestueux comme un temple magnifique, aux dimensions minuscules de ses débuts, comme si les mesures d'alors étaient les seules justes et bonnes.
N'allons pas nous enthousiasmer pour un renouvellement qui réorganiserait l'Eglise par voie charismatique comme si pouvait naître une Eglise véritable et neuve de conceptions particulières, généreuses sans doute et parfois subjectivement persuadées qu'elles procèdent d'une inspiration divine, mais qui aboutiraient à introduire dans le plan de l'Eglise des rêves sans fondement d'un renouveau fantaisiste.
C'est l'Eglise telle qu'elle est qu'il nous faut servir et aimer, avec un sens averti de l'histoire et dans une humble recherche de la volonté de Dieu ; c'est Dieu qui assiste et guide l'Eglise alors même qu'il permet à la faiblesse humaine d'altérer plus ou moins la pureté de ses traits et la beauté de son action. Cette pureté et cette beauté, voilà tout l'objet de notre effort, voilà ce que nous voulons rendre plus réel."
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