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vendredi, 21 août 2015

Reprise du blog à mi-septembre 2015

Résultats de recherche d'images pour « Le Liban chrétien »

Chers amis lecteurs,

Le temps des vacances est terminé. Toutefois, je pars pour le Liban, auprès de nos frères et soeurs chrétiens. Merci de les porter dans votre prière.

Les notes du blog reprendront donc mi-septembre.

Avec ma reconnaissance pour vos visites et l'assurance de ma prière.

Le Suisse Romain

Commentaires

"Qui peut disjoindre sa foi de ses actions,ou sa conviction de ses occupations"
Khalifa Gilbran, (1883/1931) poète,peintre libanais d'expression arabe et anglaise.

Mes prières vous accompagnent dans votre sainte mission remplie d'une indestructible foi ,auprès de nos frères chrétiens si loin et si proche de nous en Dieu.
Que Dieu vous garde!

Écrit par : Élisabeth | vendredi, 21 août 2015

Steve Skojec, diplômé en science des communications et en théologie (Université de Steubenville - USA -) a adressé au Pape François le message suivant :

« Serions-nous plus d’un demi-million de catholiques à avoir tout faux ?
Une pétition a été lancée au début de cette année. L’objectif était simple : il s’agissait de demander au Souverain Pontife de bien vouloir rassurer des catholiques du monde entier en faisant une déclaration publique leur garantissant que les forces qui agissent au sein de l’Eglise pour miner l’enseignement du Christ sur le mariage ne prévaudraient pas lors des conclusions du Synode extraordinaire sur le mariage et la famille. 
Saint Père, à la lumière des informations que nous recevons au sujet de ce prochain Synode, nous notons avec une certaine inquiétude que, pour des millions de catholiques, les balises permettant de suivre le chemin de la foi semblent avoir été perdues suite au travail de sape des lobbies anti-chrétiens. En fait, nous voyons apparaitre une grande confusion en entendant que l’Eglise pourrait autoriser l’adultère, permettre aux catholiques divorcés et civilement remariés de recevoir la sainte Communion, tolérer des unions de personnes de même sexe. Ce qui reviendrait à être en totale opposition avec la Loi divine aussi bien qu’avec la loi naturelle.
Mais, paradoxalement, notre espoir trouve ses racines dans de telles confusions.
En effet, dans les circonstances actuelles, un mot de Votre Sainteté serait la seule façon de mettre un terme à cette confusion croissante qui s’empare des fidèles. Un mot empêcherait que l’enseignement de Jésus-Christ puisse être édulcoré ; un mot permettrait de dissiper les ténèbres qui menacent l’avenir de nos enfants ; un mot pourrait être le phare éclairant leur chemin. 
Saint Père, nous vous implorons de dire ce mot. 

Nous vous implorons avec le cœur plein de confiance envers votre personne et envers ce qu’elle représente. Nous vous implorons avec cette certitude que votre enseignement ne pourra jamais dissocier la “pastorale de l’accueil” de l’enseignement du Christ. Car Jésus lui-même nous a clairement enseigné que la vie doit être en cohérence avec la doctrine (cf. Jn 14, 6-7) et que le seul chemin à suivre est celui de la fidélité à ses enseignements (cf. Mt 7, 24-27).
Depuis que la pétition a été lancée, plus d’un demi-million de catholiques à travers le monde l’ont signée. Pas uniquement des fidèles laïcs ; également des prêtres et des prélats. Parmi les signataires, citons Mgr Pagotto, Archevêque de Paraíba (Brésil) ; Mgr Vasa, Archevêque de Santa Rosa (USA) ; Mgr Schneider, Evêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan) ; le Cardinal Medina Estévez, du Chili ; le Cardinal Raymond Burke, ancien Préfet de la Signature apostolique ; le Cardinal Pujats, Archevêque émérite de Riga (Lituanie)... etc. La liste des signataires qui occupent un poste de responsabilité dans l’Eglise est longue.
Or, pour le moment, pas un seul mot du Pape François...
Pas un seul mot de ce même Pape François qui a demandé aux prêtres d’être comme “pénétrés de l’odeur de leurs brebis”, d’être “au milieu de leurs troupeaux”, d’être des “pécheurs d’hommes”... 
Pas un seul mot de ce même Pape François qui parle si souvent du “peuple des périphéries”, qui rencontre publiquement les abandonnés et les marginaux, qui accorde des audiences privées aux marxistes, aux transsexuels, aux gays, qui accepte sans rien dire un crucifix orné de symboles communistes, qui invite au Vatican des stars de Hollywood... etc.
Il est bien entendu que le Pape doit annoncer l’Evangile partout et à tout le monde ; qu’il doit veiller à enseigner la vérité de la foi catholique où qu’il soit. Là-dessus, nous sommes tous pleinement d’accord. Mais est-ce trop lui demander de consacrer aussi un peu de son temps aux catholiques ?
Les fidèles favorables à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives forment-ils un milieu particulier dans lequel le Pape se sent particulièrement à l’aise pour ne plus parler qu’avec eux ? Ou bien François ne dit-il rien pour ne pas paraître “obsédé” par les questions qu’ils soulèvent, sachant bien que l’enseignement de l’Eglise sur ces sujets est si clair qu’il est inutile de revenir dessus sans arrêt ?
Lorsque le P. Raymond De Souza demande : “Le Pape François pense-t-il que le Cardinal Kasper a raison ?” Que devons-nous lui répondre ? Et que pouvons-nous répondre aux personnes de notre entourage, aux gens de notre paroisse, aux membres de notre famille, à nos amis, à ceux qui utilisent Facebook... et qui posent cette même question ? 
Comment dire aux gens : “Ne vous inquiétez pas : le Pape parlera en temps voulu”, lorsque, pour le moment, le Pape ne dit pas un mot au sujet d’une pétition qui lui est directement adressée et qui est signée de plus d’un demi-million de fidèles parmi lesquels des évêques qui se demandent comment faire pour garder un cap que le Pape ne leur indique plus ?
Je sais que je ne peux pas douter du Souverain Pontife. Je sais aussi que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Eglise. Je sais que le Catéchisme de l’Eglise catholique contient un enseignement clair auquel il faut se référer.
Mais pourquoi François donne-t-il l’impression d’avoir tant de mal à rappeler cet enseignement de l’Eglise sur des questions aujourd’hui débattues ? Pourquoi laisse-t-il s’exprimer si librement dans les médias et sous les feux des projecteurs de l’actualité ceux qui sapent les enseignements du Seigneur?
Nous sommes en droit de demander au Vicaire du Christ qu’il s’exprime. Il a le devoir de dire et garder la foi de l’Eglise et non de laisser les fidèles se demander s’il va faiblir au point de les laisser croire que tout ce à quoi ils se réfèrent dans leur vie chrétienne n’est qu’un leurre. 
Si l’on demande au Pape de parler clairement, c’est bien parce que de plus en plus de gens spéculent sur lui, sur ce qu’il va dire pendant et après le Synode. On pourra dire ce que l’on veut au sujet de ces gens : on pourra toujours leur reprocher d’être infidèles, mal catéchisés, manquant de confiance. On pourra les accuser de vouloir un schisme parce qu’ils n’écoutent plus Rome et tentent de trouver des réponses ailleurs que dans les enseignements de l’Eglise. Jusqu’à un certain point, de telles accusations ne sont pas fausses. Mais au fond, ces gens ne sont-ils pas comme des enfants demandant du pain à leur père et ne recevant que des pierres ? (Mt 7, 9-11) 
Pourquoi devons-nous supplier le Pape de bien vouloir nous rassurer ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à devoir demander au Pape François de préserver et de défendre la foi catholique ?
Nous ne comprenons pas l’intérêt que peut avoir le Pape à laisser le doute s’installer chez les fidèles ; nous ne comprenons plus son silence à quelques semaines du Synode.
S’il vous plaît, Saint Père, répondez aux questions que nous nous posons. »

Écrit par : supplique au Pape François | mercredi, 26 août 2015

Le monde est-il finalement fatigué du Show de François ? Il semble que la lustre est parti du denier Franciscain, au moins aux États-Unis, là où « les taux d'approbation » sont quelque chose. Le lendemain de son encyclique, Laudato Si, vous avez vu un peu de cris et de confusion aux États-Unis où la « science établie » sur le changement climatique est considérablement inférieure à ce qu'elle tend à être en Europe. Le mois dernier, même la presse américaine dominante a noté une baisse significative de la popularité de François et il y a des grondements même derrière les bastions — qui ressemblent de plus en plus à des barricades — de la plus grande base partisane du Pape dans le monde des blogs catholiques américains.

À la fin de juillet, le journal très laïc, USA Today, a rapporté : « La désaffection conservatrice grandissante avec François semble avoir des conséquences négatives sur sa popularité jadis de calibre Téflon aux États-Unis avec un nouveau sondage Gallup affichant la cote de popularité du Pontife chez tous les Américains qui est tombée à 59% partant de 76% à son sommet au début de l'année dernière. Parmi les conservateurs, la baisse a été particulièrement forte : juste 45% voient François favorablement aujourd'hui par opposition à 72%, il y a un an ».

Certains des plus infatigables catholiques « conservateurs » défenseurs du Pape — dont certains ont suggéré qu’il pourrait simplement agiter sa baguette magique papale et permettre aux couples en union libre et aux divorcés/remariés de recevoir la Communion — sont finalement lassés du déluge constant de remarques. Elizabeth Scalia, la doyenne de blogueurs néo-catholiques de Patheos, a écrit récemment qu’elle est de plus en plus lasse de voir François « récriminer » constamment sur ses sujets favoris du capitalisme, des pauvres, de l'environnement ou de la « miséricorde » mal définie.

Dernièrement, Mme Scalia a observé qu’un groupe de Catholiques sur un forum Internet qui discutait de l'encyclique du Pape de l'environnement, il y en avait « quelques las — négatifs envers l'encyclique ; il y en avait quelques las » positifs. « Ce qui m'a le plus frappé était qu’ils semblaient tous las d'une certaine façon ».

« Certains d'entre eux souhaitaient que François soit plus clair dans ses significations; ils sont fatigués d'essayer de « comprendre » son point qui semble souvent ambiguë. D'autres sont fatigués d'essayer de le défendre et de l’expliquer. « Quoi qu'il en soit, dit-elle, je suis juste fatiguée de me sentir réprimandée ».

Carl Olson, rédacteur en chef du Catholic World Report, a noté le recul de Scalia envers François et a aussi écrit en juillet que plus de Catholiques de la « droite » de l'Église deviennent usés par ce pontificat « hyperbolique et épuisant ».

Olson relate la réaction à l'encyclique par un groupe d'étude de ses amis Catholiques :

« Il me semblait que beaucoup de gars ont été le plus profondément agacés par le ton et le style de l'encyclique. Des descriptions « hyperboliques » et « exagérées » et « réprimandantes » ont été utilisées ». Il dit à plusieurs reprises aux nations, aux dirigeants et aux individus qu’ils devraient faire ci, faire ça, ça et ça...». Comme on dit : « C’est épuisant ! »

« L’excellent article de Scalia » a-t-il ajouté, « capture assez bien, je pense, la lassitude que je rencontre de plus en plus chez un grand nombre de Catholiques. Ils ne se disent pas « Malheur à moi ! » Mais ils sont fatigués certainement des constantes allocutions, homélies, interviews, textes — que plusieurs lisent comme des conférences — qui proviennent du Saint-Père. »Parmi toutes les ... surprises ... théologiques et politiques de ce pontificat, les presque dénégations de la doctrine à un cheveu près, la mauvaise interprétation de l'Écriture, la relation flagorneuse avec la gauche politique et, peut-être le plus accablant, l'ignorance du génocide systématique et continu des Chrétiens dans leurs anciens pays d'origine du Proche-Orient, c’est peut-être un peu absurde de se plaindre que nous nous « sentons grondés ». Mais c’est un signe au moins que les gens atteignent une sorte de point de rupture.

Les accusations les plus graves contre ce Pape sont venues de nombreuses sources différentes dès le début et ont plus récemment dégénéré en un crescendo presque tonitruant depuis le Synode extraordinaire bizarre et effrayant des Évêques l’an dernier. Nous nous souvenons de l'avertissement lancé par le Père Brian Harrison, le théologien hautement considéré, immédiatement après le coup de semonce consistorial du Cardinal Kasper en février 2014.

Le Père Harrison a écrit que l'Église fait face à une désintégration pure et simple, à un schisme global et à un chaos si ce plan était autorisé à aller de l'avant. En réponse au fade reportage du Consistoire de l'intérieur du Vatican par Robert Moynihan, Harrison avertit : « Votre rapport terre-à-terre sur cette controverse me rappelle de la pointe de l'iceberg.

« Ça y fait allusion mais ça ne révèle pas l'immensité d’une menace massive imminente qui pourrait faire percer, pénétrer et fendre la Barque de Pierre en deux — qui est déjà dangereusement au milieu des mers orageuses et glacées. L'ampleur choquante de la crise doctrinale et pastorale cachée sous cette dispute poliment verbalisée — une dispute verbalisée entre prélats allemands qui ne peut guère être surestimée. Pour ce qui est en jeu ici, c’est la fidélité à un enseignement de Jésus-Christ qui affecte directement et profondément la vie de centaines de millions de Catholiques : l'indissolubilité du mariage.

Considérant la stature du Père Harrison dans le courant dominant de l'Église et étant donné son discours fort extraordinaire, c’est peut-être surprenant que ces commentaires furent reçus avec si peu d'attention. En effet, même avec beaucoup plus de voix qui avertissent, la majorité des Catholiques semblent encore être inconscients. François continue de jouir d'un immense soutien de la majorité des Catholiques de nom — surtout en Italie — qui se réjouissent encore du Pape « super » qui aime prendre des photos de lui-même et qui semble leur dire que la partie religieuse de leur religion n'a pas vraiment beaucoup d'importance ; pensez seulement d’avoir de belles pensées pour les pauvres et faites attention à recycler. Pour la plupart, il est le Pape post-Conciliaire rêvé. En fait, le demi-million de signatures d’une pétition en ligne demandant à François de revenir à la tâche de défendre la Foi Catholique pourrait peut-être être utilisé comme un guide approximatif pour estimer combien il reste de Catholiques croyants dans le monde.

À compter d'aujourd'hui, la quelconque célèbre Filiale Supplique a recueilli 502.610 signatures. Elle supplie clairement le Pape d’engager l'Église à s’opposer plutôt que d’accueillir la Révolution Sexuelle au Synode pour l'amour du salut des âmes.

« Sainteté, sur la base des informations véhiculées à l’occasion du dernier Synode, nous constatons avec douleur que, pour des millions de fidèles, la lumière de cette torche a semblé vaciller face aux vents malsains de modes de vie propagés par des lobbies anti-chrétiens. En effet, nous remarquons une désorientation généralisée causée par l’éventualité qu’au sein de l’Église se soit ouverte une brèche permettant l’acceptation de l’adultère – moyennant l’admission à l’Eucharistie de couples divorcés civilement remariés – et jusqu’à une virtuelle acceptation des unions homosexuelles, pratiques condamnées de façon catégorique comme contraires à la loi divine et naturelle ».

La liste des « personnalités » qui ont signé la Filiale Supplique nous dit ce que nous savions déjà plus ou moins. À part apparemment la plupart de l'épiscopat du Brésil et une poignée un peu partout dans le reste de l'Amérique Latine, très, très peu de noms « occidentaux » sont sur la liste parmi les Évêques et les Princes de l'Église.

Bien que ce fut signé par des dizaines d'Évêques, des Universitaires, des membres des conciles pontificaux et des académies pontificales, même par les vestiges de la Royauté Européenne, on rapporte qu’il n’y a pas une once de reconnaissance de son existence soit du Pape lui-même ou de l'un des bureaux des médias du Vatican. Nous allons voir comment ça va aller en octobre.

Tandis qu'un autre chroniqueur du site et journal Remnant se prépare actuellement à un examen complet théologique des paroles du Pape au cours des deux dernières années, les personnes intéressées dans la poursuite de leur propre étude pourraient trouver intéressant ce site espagnol (avec des traductions anglaises) en comparant ses expressions directement avec les sources officielles doctrinales légitimes souvent avec des conclusions dévastatrices. Bergoglio-Denzinger est un livre éclairant, objectif et très informé par un groupe de prêtres.

Pendant ce temps, les plus « rustiques » et grincheux de nous la plèbe et les plus courbaturés par le travail continuons sur le terrain. L'autre jour, quelqu'un sur le blog American Catholic a revisité leur mécontentement à un commentaire fait par François au début de sa carrière pontificale à l'effet que nous devrions tous vider nos assiettes parce qu'il y a des enfants affamés en Afrique.

Jeter la nourriture, c’est comme voler de la table de ceux qui sont pauvres et affamés » a-t-il déclaré lors de son audience hebdomadaire sur la Place Saint-Pierre. Ses paroles ont été dites le jour où l'Organisation des Nations Unies a lancé une campagne anti-déchets de la nourriture pour marquer la Journée Mondiale de l'Environnement.

« Le consumérisme nous a habitués à gaspiller la nourriture quotidienne et nous sommes incapables de d’apprécier sa valeur réelle » a dit François, comparant cette attitude à la frugalité de « nos grands-parents » qui « avaient coutume de ne pas jeter les restes de nourriture ».

Je me souviens de ma première réaction à ce nouveau sujet ( auparavant nous avions tous appris à filtrer la plupart des choses qu'il a disait ). Ce fut plus ou moins juste un regard vide d'incrédulité et de clignotement des yeux. Vraiment ? Vider nos assiettes ? C’est ce que nous pouvons nous attendre de ce Pape ?

Donald R. McClarey, collaborateur du blog American Catholic, rappelle sa réponse de son enfance à la même exhortation de sa mère qui, je l'avoue, a été exactement la même que j’ai fait à Sœur Anne Marie à mon école primaire — qui m'a valu encore un autre voyage au bureau de M. Norah : « Eh bien, pourquoi ne pas leur envoyer mon assiette parce que je n’en veux pas ».

McClarey continue : « Un élément important et fastidieux de ce pontificat actuel est juste à quel point François est critique ».

« Les remarques négatives constantes du Pape à propos de tout sous le soleil serait plus tolérable si elles n’étaient pas généralement aussi accompagnées d’un excès de rhétorique et appuyées par des faits. Jeter de la nourriture non consommée n'a rien à voir prendre avec la nourriture des pauvres et une culture de consumérisme contribue à garantir que les pauvres sont nourris » a-t-il continué.

Mais je pense que ça manque le point : les critiques du Pape ne sont pas à propos de « tout sous le soleil ». Il laisse de côté visiblement une question sous-solaire très importante : la religion. Ses remarques négatives sont ennuyeuses principalement parce qu'elles sont banales. C’est galvaudé, enfantin, mondain, matérialiste et souvent contradictoire. Tant et si bien que l'on est régulièrement amené à se demander si François signifie vraiment — ou est encore intéressé à — ce qu'il dit.

Mais le plus important, c’est que ça a très peu à voir avec le contenu « de la foi et de la morale » qui sont censées être le but de son ministère. Les remarques négatives, les réprimandes et de l'admonestation fastidieuse et souvent incompréhensible, qui semble être le seul style de discours qu’il connaît, ne serait pas si choquant s’il y avait un tant soit peu de contenu moral ou doctrinal sérieux et de poids.

Vider nos assiettes ? Sérieusement ? Voilà ce qui est dans sa tête ? Est-ce le genre d'intelligence et de formation morale qui est maintenant à la tête de l'Église ? Pourquoi écarter la fornication, la contraception, l'avortement et l'euthanasie ... ? Ça laisse perplexe.

Si François veut gronder le monde, il existe beaucoup de matériel. Nous sommes un peuple chancelant à un cheveu de l’auto-anéantissement par une multitude de sources. Les taux de natalité dans l'ensemble du monde occidental versent vers la spirale de la mort et sont en baisse, même dans le plus fécond « Sud Global ». Un article dans le New York Times cette semaine a déclaré qu'il y a une crise de propriétés résidentielles abandonnées au Japon. Il ne reste tout simplement plus assez de gens dans ce pays pour remplir les maisons existantes et il y a des villes fantômes qui grandissent partout.

L'homosexualité a été largement approuvée dans les lois à travers le monde, même dans les pays anciennement Catholiques. Les bébés sont euthanasiés pour le crime d'être né handicapés. Les personnes âgées aux Pays-Bas et en Belgique n’ont pas peur de la solitude, ils ont peur d'être tués par l'État.

Et puis il y a EIIL. Et il y a Boko Haram. Et il y a Al Shabaab. Il y a encore même Al-Qaïda. Le spectacle quotidien Apocalyptique systématique d’assassinats de masse, la réduction en esclavage de masse des femmes non-musulmanes et Chrétiennes. La bête enragée qui bave et qui ravage tout est ressurgie en Islam militant et menace les restes de la Chrétienté même dans la propre ville du Pape.

Cher Saint-Père, vous aimez la miséricorde et vous aimez admonester et gronder ; très bien ; nous pourrions vivre avec tous les trois. Mais s'il vous plaît, s'il vous plaît, essayez de vous rappeler que l'Église est censée être au sujet de la religion. Ce n’est pas pour le salut de la maladie, de la faim, de la pauvreté ou du réchauffement climatique que le Christ est mort sur la Croix. Pouvons-nous s'il vous plaît avoir un peu de religion, une fois de temps en temps ? Ça n'a pas besoin d‘être de la fantaisie. Et tout cela est assez bien écrit déjà ... 

Que diriez-vous des Sept Oeuvres de Miséricorde spirituelle ? Vous vous en souvenez ?Reprenez le pécheur
Instruisez l'ignorant
Conseillez celui qui doute
Réconfortez l’affligé
Supportez les torts patiemment
Pardonnez toutes les blessures
Priez pour les vivants et les morts
Ou peut-être les Six Préceptes de l'Église :Assister la Sainte Messe le dimanche et les jours de fête d'obligation et ne pas faire d’œuvre servile ;
Confesser nos péchés au moins une fois par an ( fait traditionnellement pendant le Carême) ;
Recevoir la Sainte Communion au moins une fois par an pendant le temps de Pâques (Connu comme sous « Faire ses Pâques ») ;
Observer les jours de jeûne et d'abstinence ;
Contribuer à l'appui de nos pasteurs et subvenir aux besoins de l'Église selon ses capacités et son statut dans la vie ;
Obéir aux lois sur le mariage de l'Église.Considérant que la plupart des Catholiques ne croient pas en la présence réelle dans l'Eucharistie, que la plupart des couples mariés Catholiques utilisent une méthode contraceptive, que la plupart des Catholiques ont des avortements au même rythme que la population générale, que les Catholiques appuient le « mariage gay », et même l'euthanasie légalisée et que seule une infime fraction des Catholiques assistent à la messe chaque semaine, je dirais que ce serait une bonne partance, pas vous ?

Écrit par : regard américain sur le Pape | vendredi, 28 août 2015

Francesca Pardi et Maria Silvia Fiengo (deux femmes qui vivent “en couple”) ont fondé une maison d'édition de livres pour enfants. Parmi les ouvrage publiés, l’histoire d’une “famille” invitant les jeunes lecteurs à se demander “pourquoi on peut avoir deux mères” ou encore “quel est le secret de papa”... 
Le Maire de Venise, Luigi Brugnaro, a interdit la diffusion de ces livres dans les écoles.
Mais c’était sans compter avec le Pape François qui, par l’intermédiaire de Mgr Peter Wells, de la Secrétairerie d’Etat, a envoyé aux éditeurs une lettre de remerciements et d’encouragement pour les “exhorter d’aller de l’avant dans cette voie”.
En juin dernier, Francesca Pardi avait envoyé au Pape le catalogue complet des titres de la maison d’édition, avec l’espoir qu’il prendrait le temps d’en lire quelques uns.
Francesca Pardi et Silvia Fiengo suivent la tactique des stratèges homosexuels Marshal K. Kirk and Erastes Pill qui, dans un article de 1987, insistaient sur la nécessité de “parler des gays et de l’homosexualité aussi fort et aussi souvent que possible” et de raconter aux enfants l’histoire de familles homosexuelles afin de les conduire à reconnaitre l’égalité des couples héréro ou homosexuels.
Une fois de plus, à la suite de ce “couac” retentissant, le Bureau de Presse du Vatican s’est hâté de rectifier le tir en précisant qu’ “en aucun cas la lettre de la Secrétairerie d'Etat signifiait l’approbation de comportements et d’enseignements non conformes à l’Evangile” et que “la bénédiction du Pape, dans la conclusion de la lettre, va à la personne, et non à d’éventuels enseignements qui ne seraient pas dans la ligne de la doctrine de l’Eglise sur la théorie du gender, qui n’a pas subi le moindre changement, comme le Saint-Père l’a répété récemment à plusieurs reprises.” On revient de loin ! Mais on imagine facilement ce qui se serait passé si la même “boulette” avait été faite par Benoît XVI...
De son côté, le quotidien italien “Il Giornale” note que si Francesca Pardi a pu apprécier la lettre encourageante qui lui a été envoyée au nom du Pape François, le Maire de Venise qui interdisait ces ces livres dans les écoles n’a, lui, reçu aune lettre de soutien du Siège apostolique

Écrit par : vu ailleurs | samedi, 29 août 2015

http://dieuetmoilenul.blogspot.ca/2015/08/authenticite-du-saint-suaire-de-turin.html?m=1

Écrit par : un juif authentifie le St Suaire | samedi, 29 août 2015

http://upinsky.work/2015/07/24/le-secret-reniement-du-pape-qui-desarme-la-chretiente/

Écrit par : LE PAPE RENIE LE ST SUAIRE | samedi, 29 août 2015

le Pape François se détermine comme un bon pédagogue avec l'art et dédramatiser d'un un coup de baguette magique tout ce qui peut entraîner les enfants dans des futurs conflits qui pourraient se déclencher à l'école.
Il pointe le doigt sur ce fait de société qui plonge l'école dans des clivages certains afin de montrer la force de l'amour du Christ.
"Il vaut mieux prévenir que guérir"!
Il pratique un "double" langage assez ambigu pour essayer de gagner une eventuelle confiance de tous.

Écrit par : Élisabeth | dimanche, 30 août 2015

Les deux 'Motu proprio' du Pape François, Mitis Iudex Domins Iesus pour l'Église latine et Mitis et Misericors Jesu pour les Eglises orientales, publiés le 8 Septembre 2015, infligent une blessure grave au mariage chrétien.
L'indissolubilité du mariage est la loi divine et immuable de Jésus-Christ. L'Église ne peut pas "annuler" dans le sens de dissoudre un mariage. Elle peut, par une déclaration de nullité, en vérifier l'inexistence, en raison de l'absence de ces conditions qui en assurent la validité. Cela signifie que dans un procès canonique, la priorité de l'Église n'est pas l'intérêt des conjoints dans l'obtention d'une déclaration de nullité, mais la vérité à propos de la validité du lien du mariage. Pie XII nous rappelle à ce propos que "dans le procès matrimonial, la finalité unique est un jugement conforme à la vérité et au droit, concernant dans le procès de nullité la non-existence affirmée du lien conjugal» (Discours à la Rote Romaine, 2 octobre 1944).
Le fidèle peut berner l'Eglise pour obtenir la nullité, par exemple par l'utilisation d'un faux témoignage, mais l'Eglise ne peut pas tromper Dieu et a le devoir d'établir la vérité de façon claire et rigoureuse. Dans le procès canonique doit être défendu avant tout l'intérêt suprême d'une institution divine comme l'est le mariage. La reconnaissance et la protection de cette réalité sont formulées dans le domaine juridique avec l'expression synthétique 'favor matrimonii', autrement dit la présomption, jusqu'à preuve du contraire, de la validité du mariage. Jean-Paul II a bien expliqué que l'indissolubilité est présentée par le Magistère comme la loi ordinaire de chaque mariage célébré, précisément parce que sa validité est présupposée, indépendamment de la réussite de la vie conjugale et de la possibilité, dans certains cas, de la déclaration de nullité (Discours à la Rote romaine, 21 janvier 2000).
Lorsque les Lumières cherchèrent à frapper le mariage chrétien de mort, le pape Benoît XIV, avec le décret 'Dei miseratione' du 3 novembre 1741 ordonna que dans chaque diocèse fût nommé un defensor vinculi , et introduisit, pour obtenir la déclaration de nullité, le principe de la nécessaire conformité des sentences dans deux degrés de jugement. Le principe de deux décisions conformes fut consacré par le Code de Droit Canonique de 1917 et a été intégré dans la codification promulguée par Jean-Paul II le 25 Janvier 1983.
C'est le document lui-même qui l'affirme, résumant dans ces points les critères de base de la réforme: abolition de la double sentence conforme, remplacée par une seule sentence en faveur de la nullité exécutoire; attribution d'un pouvoir monocratique à l'évêque qualifié comme juge unique; introduction d'un procès court, et de fait incontrôlable, avec la destitution en substance du rôle de la Rote romaine.
Comment interpréter autrement, par exemple, l'abolition de la double sentence? Quelles sont les raisons graves pour lesquelles, après 270 ans, ce principe est abrogé?
Le cardinal Burke a rappelé qu'il existe à ce propos une expérience catastrophique. Aux États-Unis, de Juillet 1971 à Novembre 1983, entrèrent en vigueur les "Provisional Norms" qui éliminèrent de fait le caractère obligatoire de la double sentence conforme. Le résultat fut que la Conférence des évêques ne refusa aucune demande de dispense parmi les centaines de milliers reçues, et dans la perception commune, le processus commença à être appelé "divorce catholique" (cf. Permanere nella Verità di Cristo. Matrimonio e comunione nella Chiesa cattolica) (ndt: en français "Demeurer dans la vérité du Christ", ed Artège) [*].
Plus grave encore est l'attribution à l'évêque diocésain de la faculté, comme juge unique, d'instruire de façon discrétionnaire un procès court, et d'arriver à la sentence. L'évêque peut exercer personnellement son pouvoir juridictionnel ou le déléguer à une commission, pas nécessairement constituée de juristes. , comme cela est déjà le cas avec les "centres diocésains d'écoute", à ce jour privés de compétence juridique. La combinaison entre le canon 1683 et l'article 14 sur les règles de procédure a à cet égard une portée explosive. Sur les décisions pèseront inévitablement des considérations sociologiques: les divorcés remariés auront, pour des raisons de "miséricorde", un traitement préférentiel. "L'Eglise de la Miséricorde - observe Giuliano Ferrara - s'est mise à courir", ("Il Foglio", 9 Septembre 2015). On court sur une route non administrative, mais "judiciaire" où, de judiciaire, il reste bien peu.

Dans certains diocèses, les évêques chercheront à assurer le sérieux de la procédure, mais il est facile d'imaginer que dans de nombreux autres diocèses, par exemple d'Europe centrale, la déclaration de nullité sera une simple formalité. En 1993, Oskar Saier, archevêque de Fribourg-en-Brigsau, Karl Lehman, évêque de Mayence et Walter Kasper, évêque de Rottenburg-Stuttgart, produisirent un document en faveur de ceux qui étaient certains, en conscience, de la nullité de leur mariage, mais n'avaient pas les éléments pour le prouver au tribunal (Evêques de l'Oberrhein, Accompagnement pastoral des personnes divorcées, “Il Regno Documenti”, 38 (1993), pp. 613-622). La Congrégation pour la Doctrine de la Foi répondit par la Lettre "Annus Internationalis Familiae" du 14 Septembre 1994, indiquant que cette voie n'était pas praticable, parce que le mariage est une réalité publique: «ne pas reconnaître cet aspect essentiel signifierait nier de fait que le mariage existe comme réalité de l'Eglise, ce qui revient à dire comme sacrement». Mais la proposition a été reprise récemment par l'office pastoral du diocèse de Fribourg (Directives pour la pastorale des divorcés, “Il Regno Documenti”, 58 (2013), pp. 631-639) selon lequel les divorcés remariés, suite à la "nullité en conscience" du mariage précédent, peuvent recevoir les sacrements et obtenir des postes au sein des conseils paroissiaux.
Le favor matrimonii est remplacé par le favor nullitatis qui en arrive à constituer l'élément principal du droit, tandis que l'indissolubilité est réduite à un «idéal» impraticable.  C'est le même principe par lequel certains théologiens considèrent comme "mort" un mariage où, aux dires des deux, ou d'un des conjoint, "l'amour est mort".

Benoît XVI, le 29 Janvier 2010, a prévenu le Tribunal de la Sainte Rote de ne pas se céder à l'annulation du mariage par "complaisance envers les désirs et les attentes des parties ou même les conditionnements du milieu social". Mais dans les diocèses d'Europe centrale, la déclaration de nullité deviendra un acte de pure formalité, comme cela est arrivé aux États-Unis au moment des Provisional Norms. Cela fait plus d'un an qu'on parle de schisme latent dans l'Eglise, mais maintenant c'est le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la Foi, qui l'a dit dans un discours à Ratisbonne où il a évoqué le risque d'une scission au sein de l'Église, nous invitant à être très vigilants et à ne pas oublier la leçon du schisme protestant qui enflamma l'Europe il y a cinq siècles.
 

(Roberto de Mattei)

Écrit par : mariage catholique blessé | mercredi, 09 septembre 2015

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