mardi, 02 juin 2015
Luc Recordon et le DPI: ses propos n'auraient jamais dû être
DPI, diagnostic préimplantatoire: les propos inouïes de Luc Recordon
Luc Recordon, homme politique vaudois, est un fervent défenseur du DPI, le diagnostic préimplantatoire. Respect pour l'homme qui souffre d'une maladie génétique orpheline.
Dans la salle du Conseil National, ses propos ont claqué : Recordon aurait préféré ne pas être, ne pas naître. De plus, il parlait au nom des autres ...
L'Illustré: "à 8 ans, je me demandais ce que je foutais sur cette terre"
Ses mots laissent la porte ouverte à sa propre mort, donc à toutes les dérives.
Pourtant, je respecte infiniment sa personne et reconnaît que face au mal, à la souffrance, le cri de Job "maudit soit le jour de ma naissance" n'est jamais loin. Mais que dirait-on si nous souhaitions sa mort ?
Le DPI: une bonne intention pour un mauvais moyen
Ses propos mortifères sont d'une violence inouïe et reflète la civilisation de la mort. Ce sont les souffrances qui devraient ne pas être, pas la personne. Le DPI supprime le malade au lieu de soigner la maladie par un moyen approprié.
Etre ou ne pas être ?
J'ai été frappé par l'expérience de Frankl qui décrit son entrée dans un camp, avec cette confrontation face à face avec un soldat SS. Ce dernier était debout, la main droite levée avec l'index qui faisait un petit geste très ténu: "maintenant à droite, maintenant à gauche".
Ce petit geste, fait avec l'index de la main, signifiait: être ou ne pas être.
En fait, pourquoi ne pas supprimer ceux qui pourraient ne pas aimer ? ou mal réfléchir, penser des folies ? Il n'y a aucun critère qui permette d'avoir un droit de vie et de mort sur une autre personne.
Merci la vie
Mon parrain de confirmation avait remercié ses parents de lui avoir donné la vie. Certes, il était fortement handicapé. La Providence a permis qu'il devienne prêtre. Il était heureux de vivre pour pardonner les péchés et mener les âmes au ciel.
Qu'il me soit aussi permis de remercier ici ma maman. J'aurais dû naître à 3 mois. Ma mère a choisi de garder le lit strict pour que je puisse venir au monde. Même si le cadeau de la vie est parfois un fardeau, je préfère envers et contre tout dire: Merci La Vie !
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