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vendredi, 22 mai 2015

Synode sur la famille: le rapport de l'institut de Saint-Gall

4133353070.gifSynode sur la famille: l'institut de Saint-Gall

Est-ce qu'un diagnostic, ou un sondage partiel et orienté, peut-il être un rapport pastoral et théologique ?

Pour le second synode sur la famille du mois d'octobre, l'étude sociologique, ou le sondage effectué par l'institut de Saint-Gall est curieusement devenu le rapport suisse envoyé à Rome. 

Golias n'a pas manqué de s'en réjouir. 

stamp-600602__180.jpgUn constat émerge: les tenants du mariage homosexuel, du mariage pour tous, occupent le devant de la scène médiatique, reléguant les catholiques favorables au mariage sacramentel (union naturelle et rationnelle) entre un homme et une femme, au rang de traditionalistes, de conservateurs, de réactionnaires, voir d'homophobes.

C'est le "frame", la case dans laquelle ils doivent être placés. Ces adjectifs sont comme des timbres ou des marques. Cela fait office de tampon. 

D'où l'expression mariage on famille traditionnels. Hors, le mariage est étymologiquement et ontologiquement une union entre un homme et une femme. 

Suisse: le Tribunal Fédéral promeut le droit de l'enfant

Cependant, afin de promouvoir avec force le droit de l'enfant, le Tribunal Fédéral n'a pas accepté la demande de deux "papas".

On peut dire tout et son contraire, utilisés des techniques tels que la GPA ou la PMA, un fait demeure incontournable:  tous les êtres humains naissent d'un papa et d'une maman. L'enfant a le droit de connaître ses parents et de grandir avec eux (au sens de co-naître, soit avec). 

Lausanne: Le Tribunal fédéral (TF) a annulé un jugement qui avait permis à deux hommes pacsés d'être les pères d'un enfant né en 2011 par procréation assistée. Seule la filiation avec le père biologique peut être reconnue par le droit suisse. Le Temps

Commentaires

Bonjour,
Je me pose avec vous la question exprimée par les premières lignes de votre article: pourquoi telle enquête est-elle devenue le rapport envoyé à Rome?
Mais comme je ne suis pas très au fait de ce qui se passe en Suisse, je viens vous demander de m'aider à comprendre.
1° Cette enquête est-elle devenue le rapport officiel envoyé à Rome dans le blabla de tels et tels médias imbus de frames ringardisant systématiquement ce qui est catholique? Ou bien 2°: Cette enquête est-elle réellement devenue le rapport officiel envoyé à Rome?
Dans le cas n°1, c'est désolant mais pas surprenant mais peut-être réussirons-nous à déjouer un jour tout cela en apprenant à "communiquer" (même si je doute qu'on puisse chrétiennement communiquer si les règles de la communication doivent éternellement être basées sur des choses à la fois aussi malhonnêtes et viciées que les "frames" et autres machins qui me semblent porter à leur sommet d'audience des pratiques bien connues des plus méchantes langues des plus petits villages, il n'y a qu'un changement d'échelle et de support mais la pourriture est la même!).
Dans le cas n°2, ce serait un scandale bien plus grand parce que ce serait des personnes de l'intérieur de l'Eglise qui seraient à l'origine du mic-mac au terme duquel une enquête lambda deviendrait un rapport officiel de l'Eglise; ici la pourriture s'exprimerait par un déloyauté maximale et il faudrait surtout se poser la question: "qui a envoyé cette enquête à Rome comme si elle était un rapport officiel?" Il y a, en Suisse, des évêques pour, non seulement chercher la réponse, mais encore prendre les mesures qui s'imposent à l'égard de qui se comporterait de manière aussi gravement déloyale. Sinon, à quoi servent les évêques?

Écrit par : C.J. | samedi, 23 mai 2015

Selon Jean-Marie Guénois, du Figaro, aura lieu lundi à Rome, à l’université Grégorienne, une réunion quasi secrète organisée par les conférences épiscopales de France, d’Allemagne et de Suisse, qui ne figure sur aucun agenda, et dont la majorité des évêques n'est pas au courant, alors que les invitations, extrêmement sélectives (limitées à 50 personnes) portent le logo des trois conférences épiscopales. C’est une journée d’études… sur l’accueil des divorcés remariés et des personnes homosexuelles dans l’Église, avec trois théologiens hétérodoxes. Introduite par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, conclue par le cardinal Reinhard Marx.

Écrit par : Marie | dimanche, 24 mai 2015

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