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jeudi, 12 septembre 2013

Le Pape François est anticlérical

Unknown.jpegIl Papa ai preti: "Non siate chierici di Stato", ne soyez pas des fonctionnaires d'Etat !

Tel est l'appel que le Pape a lancé aux prêtres. 

Qui en suit d'autres: "L'Eglise n'est pas une ONG humanitaire", "ne soyez pas des loups", ou encore "ne soyez pas des vieilles filles" disait-il aux religieuses. 

Un Pasteur, au milieu de son troupeau

Le Pape est prêtre, à 100% et les âmes veulent le voir, le toucher, l'embrasser.  Il les attire, comme le miel attire les abeilles dirait Saint François de Sales, patron des journalistes, des communicateurs.

Après un pontificat grandiose de Benoît XVI, qui a purifié l'intérieur de l'Eglise, cette dernière se lance à nouveau au large, dans les périphéries, en dehors des structures parallèles et non canoniques, des commissions, des réunions, des comités...

Après la crise effroyable qu'a connu le sacerdoce suite aux scandales de la pédophilie (enrayés notamment par le Pape Benoìt XVI et le Cardinal Bertone), le Pape vit pleinement son sacerdoce, montre au monde entier la beauté d'être prêtre, l'amour pour les personnes, les enfants, les petits, les plus faibles, la multitude.... 

C'est un bonheur et une joie de le voir traverser la place Saint Pierre, tout le monde est heureux, avec son sens du contact humain, de la relation, de Dieu. Il est "gourmand" des personnes dans la foule. Avec ses téléphones et ses lettres dans les journaux, il montre enfin son grand sens de la communication. 

PECHER C’EST ALLER CONTRE SA CONSCIENCE

Cité du Vatican, 11 septembre 2013 (VIS).

Le Pape François a écrit au fondateur du journal italien La Repubblica pour répondre à quelques-unes des questions que l’ancien directeur du journal lui avait adressé à travers deux articles sur la foi et la laïcité. Dans cette lettre de quatre pages que le quotidien publie aujourd’hui, le Pape François s’adresse à M.Eugenio Scalfari et aux non-croyants à qui, tout en rappelant comment il a personnellement découvert la foi, il rappelle que "sans l’Eglise, il n’aurait pas pu trouver Jésus":

"C’est grâce à cette expérience personnelle de la foi vécue en Eglise que je me sens à même d’écouter vos questions et de chercher ainsi, avec vous, des chemins sur lesquels nous pourrons peut-être marcher un peu ensemble". A la question de savoir comment se comporte l’Eglise face à ceux qui ne partagent pas la foi en Jésus, le Pape répond qu’il faut "tenir compte, et c'est fondamental, que la miséricorde de Dieu n’a pas de limite si l’on s’adresse à lui avec un cœur sincère et contrit. La réponse, pour celui qui ne croit pas en Dieu, se trouve dans l’obéissance à sa conscience. Même pour qui n’a pas la foi, le péché est d'aller contre sa conscience. Ecouter et obéir à celle-ci signifie, en effet, se décider face à ce que nous percevons comme bien ou comme mal. C’est sur cette décision que se joue notre bonne ou mauvaise action".

Sur la question de savoir si l’on est dans l’erreur ou le péché de croire qu’il n’existe pas d’absolu, ni de vérité absolue, le Pape répond: "la vérité, selon la foi chrétienne, c’est l’amour de Dieu pour nous en Jésus-Christ, et c’est pourquoi la vérité est une relation, si bien que chacun de nous cueille cette vérité et l’exprime à partir de soi, de son histoire et de sa culture, de la situation dans laquelle il vit". A la dernière question de savoir si "avec la disparition de l’homme sur la terre, disparaîtra aussi la pensée capable de penser Dieu", le Pape répond que "la grandeur de l’homme est dans le pouvoir de penser à Dieu, c’est à dire dans la possibilité de vivre un rapport conscient et responsable avec lui. Mais le rapport est entre deux réalités... Dieu ne dépend donc pas de notre pensée... Du reste, même quand la vie de l’homme sur la terre vient à finir...l’homme ne cesse pas d’exister et, d’une façon que nous ne connaissons pas, également l’univers créé avec lui".

Le Saint-Père conclue en rappelant à M.Scalfari que, "l’Eglise, croyez-moi, malgré toutes ses lenteurs, ses infidélités, ses erreurs et les péchés qu’elle peut avoir commis et qu’elle peut encore commettre à travers ceux qui la composent, n’a pas d’autre sens et fin que de vivre et de témoigner de Jésus".

(le Cardinal Journet a une meilleure expression: "L'Eglise est sainte, mais non sans pécheurs". En ce sens l'Eglise ne pèche pas)

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