Non aux frappes en Syrie

Le Père Boulad l'a déjà dit: l'Occident ne comprend rien au monde islamique et il dort.

Le Nonce apostolique auprès des Nations Unis, Mgr Tomasi, l'a aussi également entendre: pas de frappes et prudence pour accorder la responsabilité de l'usage des gaz chimiques. Une horreur.

Pour l'Egypte, l'Occident s'est appuyé, à tord, sur les frères musulmans. L'erreur, pour la Syrie, serait de choisir un camp. Veut-on soutenir les terroristes ? N'avons-nous rien appris de l'Irak ?

Le Saint Siège s'oppose à l'intervention, avec raison. Pourtant, une solution politique serait porteuse d'avenir. La Suisse offrirait ses bons services et le Saint-Siège répondrait à la recherche d'un médiateur, voilà une solution possible.

L'entrée en guerre de l'Occident (Obama, Hollande) va impliquer l'Iran, Israël, la Russie, l'Arabie Saoudite et le Qatar... un conflit qui risque fort de devenir mondial, par le jeu tragique des alliances. Définitivement non aux frappes ! oui à la force de la raison et du droit !