Vade-mecum: rien à voir avec Mgr Wolfgang Haas

Un aggiornamento, pas une suppression

Le spectre de Mgr Haas semble, à tord, encore hanter quelque peu les esprits. Ce vade-mecum, qui précise et invite à réformer (non pas supprimer) le système de gestion de l'Eglise propre à la Suisse (exception mondiale), est un excellent document qui sert de base et de référence en vue d'une progression fructueuse, un aggiornamento pour reprendre une expression propre au Concile Vatican II.

Il n'a rien à voir avec Mgr Haas. Le document a été approuvé à l'unanimité, soit par tous les évêques diocésains qui seuls ont le droit de vote à la CES. La conférence ne peut pas, selon le droit, se substituer à l'évêque du diocèse. Si tous les évêques l'ont approuvé, il engage bien tous les évêques. (Mgr Büchel)

Un pouvoir pour la liberté

Juste ciel revient sur ce dossier, en pensant que les évêques réaffirment leur pouvoir. L'Eglise catholique est en effet fondée sur les Apôtres et leur successeur en communion avec le Pape. Le droit canon assure la justice dans toutes les Eglises particulières du monde, soit plus de 2500 évêques diocésains.

Le pouvoir des évêques est un service pour la liberté. S'en prendre à leur pouvoir est parfois peut-être aussi le fruit d'un autre pouvoir, parallèle, plus discret mais très fort, contraignant et qui peut faire souffrir les personnes. Chapeau bas à tous nos évêques.