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C'était le 13 mars dernier, le pape François apparaissait pour la première fois au balcon de la basilique Saint-Pierre. Le monde découvrait alors un souverain pontife capable de dire "bonjour" ou "bon appétit" en toute simplicité. Cent jours plus tard, la popularité du pontife argentin ne s'est pas démentie, certains parlent même de "papamania".
Les chiffres sont d'ailleurs sans équivoque: à Rome, depuis le mois de mars, le nombre de participants aux audiences papales du mercredi est passé de 25'000 à 100'000 en moyenne. Ce qui séduit les fidèles, c'est d'abord le style sans pareil du pape François: son franc-parler, son humilité, son humour, sa proximité avec les gens, sa fibre sociale. Beaucoup y voient une rupture totale avec le pontificat de Benoît XVI, et sont convaincus que ce changement de style est annonciateur de réformes plus profondes de la papauté.
D'autres toutefois se montrent plus sceptiques. Ils rappellent que François n'a encore rien accompli de concret et qu'il est avant tout un excellent communicateur, un prédicateur né. Sans compter que le style décoiffant de ce pape sud-américain détonne avec le conservatisme de certaines de ses prises de position, que ce soit au sujet du mariage gay ou de l'ordination des femmes.
Alors, quel bilan faut-il tirer de ces cent premiers jours du pape François?
Avez-vous le sentiment qu'il a déjà contribué à dépoussiérer le Vatican?
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