lundi, 06 mai 2013
Le Pape François ose parler du diable
(source: Arnaud Bedat)
Quelques points saillants chez le Pape passent encore presque inaperçus, telle cette phrase: "on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise".
Son insistance sur la confession personnelle, auriculaire, individuelle et secrète est un autre point fort.
Le troisième est la mention claire et sans complexe du diable.
Le matin du samedi 4 mars, le nouveau Pape, si vous me passez l'expression, a mis en garde les gardes suisses contre la haine du diable dans une époque de véritable persécution des chrétiens. Personne, pas même Hans Küng, n'ont encore osé qualifier ce Pape d'obscurantiste du Moyen-Age. Si Benoît XVI avait parlé ainsi ...
Source: L'Osservatore Romano, via Le Copiste (extraits)
L'humilité et la douceur
Les chrétiens sont davantage persécutés aujourd'hui qu'aux origines de l'histoire du christianisme. La cause originaire de toute persécution est la haine du prince du monde envers tous ceux qui ont été sauvés et rachetés par Jésus à travers sa mort et sa résurrection. Les seules armes pour se défendre sont la parole de Dieu, l'humilité et la douceur.
La haine vient du diable
Le Pape François a indiqué une route à suivre pour apprendre à éviter les pièges du monde. Des pièges qui, a-t-il expliqué dans l'homélie de la Messe célébrée dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sont l'œuvre du « diable », « prince du monde », « esprit du monde ». ... Jésus "qui est maître d'amour, qui aimait tant parler d'amour, il parle de haine ». La voie des chrétiens est la voie de Jésus ». Pour le suivre, il n'y en a pas d'autre. L'une de celles indiquées par Jésus, a précisé le Saint-Père, « est une conséquence de la haine du monde et également du prince de cette haine dans le monde ».
Le diable provoque la persécution
Jésus – a expliqué le pape – qui nous a choisis et « nous a rachetés. Il nous a choisis par pure grâce. A travers sa mort et sa résurrection, il nous a rachetés du pouvoir du monde, du pouvoir du diable, du pouvoir du prince de ce monde. Telle est l'origine de la haine: nous sommes sauvés et ce prince du monde, qui ne veut pas que nous soyons sauvés, nous hait et fait naître la persécution, qui depuis l'époque de Jésus, continue jusqu'à aujourd'hui. ...
Ne pas dialoguer avec le diable
« Avec le prince de ce monde, on ne peut pas dialoguer. Que cela soit clair ». Le dialogue est autre chose, « il est nécessaire entre nous – a expliqué le pape – il est nécessaire pour la paix.
Le diable est intolérant
Vous pourriez demander: « Père quelle est l'arme pour se défendre de ces séductions, de ces feux d'artifice que fait le prince de ce monde, de ses flatteries? » L'arme est la même que celle de Jésus: la parole de Dieu, et l'humilité et la douceur: ce sont les armes que le prince du monde, l'esprit du monde ne tolère pas, parce que ses propositions sont le pouvoir de ce monde, des propositions de vanité, de richesse. Il ne tolère pas l'humilité et la douceur ».
Dieu est doux
Jésus et doux et humble de cœur et« aujourd'hui, il nous fait penser à cette haine du prince du monde contre nous, contre les disciples de Jésus ». Et pensons aux armes dont nous disposons pour nous défendre: « restons toujours comme des brebis, ainsi nous aurons un pasteur qui nous défend ».
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Commentaires
Ce même diable, mon Père, qui a attaqué , de manière inouïe, le pontificat de Benoît XVI. C'est curieux que personne ne s'en émeuve plus que cela ! Pour quelle raison obscure Satan se laisse-t-il dénoncer ainsi par le Pape François? Comment se fait-il qu'une certaine presse toujours avide de scoop et de scandale ne réagit-elle pas en entendant ces discours de notre nouveau Pontife? Je suis un peu perplexe...
Écrit par : mcm | lundi, 06 mai 2013
Notre Pape émérite aimait par dessus tout deux choses: la vérité et l'humilité. Le diable ne peut pas être humble, d'où son acharnement contre la Sainte Vierge, et contre Benoît XVI. Même notre Pape François a donné en souvenir à notre Benoît XVI une icône de la Vierge de l'humilité. Le diable est menteur dès l'origine et il haït la vérité. Le Pape Benoît XVI fut coopérateur de la vérité.
Par contre, tous les grands hommes ont des limites humaines et ne peuvent pas cumuler toutes les qualités. Au plan médiatique, il faut reconnaître que notre Pape actuel comprend mieux la communication, il entre un peu plus dans le jeu médiatique. Ce monde est complexe et possède ses règles et son fonctionnement mérite une attention toute particulière. La vérité ne suffit pas dans cet univers. Le comment dire la vérité fait parti de la vérité. La communication ne se satisfait pas de la seule vérité. A mon avis, le peu d'attention de Benoît XVI envers la communication, qui pour moi est un saint je le répète, fut sans doute une faiblesse de ce grand pontificat.
Mais on n'a rien pardonné à Benoît XVI. Il eut un traitement que les autres n'ont pas eu.
Un proche de Benoît XVI eu cette phrase: Benoît XVI est un théologien, il ne se soucie pas de la communication. Il dit ce qu'il doit dire et fait son travail. C'est à mon avis l'origine de cette lacune humaine, comme nous en avons tous. Ne pas se soucier de la communication, de ses stratégies afin comprendre les tactiques des spin-docotors... tout cela a joué aussi des tours au pontificat précédent.
C'est une tentative d'explication, qui n'est pas exhaustive. L'histoire marche en faveur de la vérité et le temps court ou ce temps médiatique cédera sa place au temps de l'histoire. Benoît XVI, avec toute son oeuvre, va marquer l'Eglise pendant des siècles. Le temps long marche en sa faveur. Les journalistes sont des sprinters, les historiens de l'instant, aussi facile de se moquer de celui qui court plus lentement, mais pour une distance nettement plus longue.
Pourtant le temps court marche aussi pour Benoît XVI, car si pour Jean Paul II le slogans "santo subito" lui allait bien, celui de "santo illico" ira très bien à Benoît XVI.
Écrit par : Don Dom | lundi, 06 mai 2013
Le don de la communication serait-il devenu une quatrième vertu théologale indispensable pour un pape? De toute façon, il est faux de dire que Benoît XVI ne savait pas communiquer.C'était un grand pédagogue mais les gens ne se donnaient même pas la peine de commencer à l'écouter ou à le lire à cause de tout le mal que les médias disaient de lui. Dès le jour de son élection, ont joué des forces convergentes pour le détruire. Une chose qui me plaisait par-dessus tout chez lui c'était son amour de la vérité et son peu d'intérêt pour entrer dans le jeu médiatique.Je l'admirais même beaucoup pour cela. Il me semble que le concile dit que la vérité s'impose par sa propre force interne et non par des moyens extérieurs comme la menace,la contrainte, la démagogie ou la flatterie. Benoît XVI faisait en réalité, sans le savoir, des exploits en matière de communication à chaque catéchèse, à chaque homélie, chaque Angélus,chaque discours, mais on continuait à occulter son message et à le détruire.Un projet du diable sans doute; ce diable dont parle souvent le Pape François sans encourir le moindre reproche...
Écrit par : Monique T. | mardi, 07 mai 2013
Monique T a ,à mon sens , une analyse extrêmement juste. La vraie communication, celle de Benoît XVI, touchait les coeurs en profondeur à la manière du Christ qui s'est toujours dérobé devant la ferveur superficielle.
Écrit par : mcm | mardi, 07 mai 2013
Je pense que François, notre Pape touche aussi beaucoup les coeurs. Aussi, soit Benoît XVI, soit François, servent le Christ. Je ne vois nullement le Pape émérite jalouser cela, car il avait toujours devant les yeux le bien de l'Eglise, aussi dans sa renonciation. Il a souhaité la venue d'un Pape plus vif, avec plus d'énergie, et il est là. Le Pape émérite était très détaché de sa fonction, car d'une humilité rare.
La ferveur n'est pas superficiel, et je peux vous assurer que jusque dans les confessions, je vois l'Esprit Saint à l'oeuvre depuis la nomination de notre nouveau Pape. Dieu a la primauté en toutes choses.
Écrit par : Don Dom | mercredi, 08 mai 2013
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