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dimanche, 06 janvier 2013

Son Excellence Georg Gänswein

Photos - Vidéo

Homélie de Benoît XVI

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"Celui qui vit et annonce la foi de l’Église, sur de nombreux points n’est pas conforme aux opinions dominantes justement aussi à notre époque. L’agnosticisme aujourd’hui largement dominant a ses dogmes et est extrêmement intolérant à l’égard de tout ce qui le met en question et met en question ses critères.

Par conséquent, le courage de contredire les orientations dominantes est aujourd’hui particulièrement urgent pour un évêque. Il doit être valeureux. Et cette vaillance ou ce courage ne consiste pas à frapper avec violence, à être agressif, mais à se laisser frapper et à tenir tête aux critères des opinions dominantes".

Vatican - le 06/01/2013 à 11:15:00 Agence I.Media

Epiphanie : Benoît XVI invite les évêques à “contredire“ avec courage les “orientations dominantes“.

Lors de la messe de l’Epiphanie, dans la matinée du 6 janvier 2013 au Vatican, Benoît XVI a imposé les mains à quatre nouveaux évêques, parmi lesquels son secrétaire particulier, l’Allemand Mgr Georg Gänswein. Dans son homélie, le pape a "fustigé" (note: je ne vois pas comment le Pape a fustigé?) un “agnosticisme“ devenu “extrêmement intolérant“ avec de véritables “dogmes“ et demandé aux évêques de “contredire“ avec “courage“ les “orientations dominantes“.  

C’est en présence de très nombreux cardinaux et évêques que le pape a consacré quatre nouveaux évêques, mais aussi de représentants du monde politique italien, dont le président du Conseil Mario Monti.

Outre son plus proche collaborateur, récemment aussi nommé préfet de la Maison pontificale, Benoît XVI a ordonné l’Italien Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, le Nigérian Mgr Fortunatus Nwachukwu, ancien chef du protocole et nouveau nonce au Nicaragua, ainsi que le Français Mgr Nicolas Thevenin, nommé nonce mi-décembre et affecté la veille à la tête de la représentation diplomatique au Guatemala.

La mission de l’évêque. 

Au fil de son homélie, le pape a rapproché la figure de l’évêque à celle des trois mages venus d’Orient pour vénérer l’enfant Jésus : “des hommes au cœur inquiet“, “des hommes en attente“, mais également “des hommes instruits“ qui “voulaient savoir si Dieu existe“.

Après avoir imaginé que les mages avaient pu susciter la “dérision“ et “la plaisanterie des réalistes qui pouvaient seulement se moquer des rêveries de ces hommes“, Benoît XVI a établi un rapprochement avec “la mission d’un évêque“ aujourd’hui.“L’humilité de la foi, du fait de croire ensemble avec la foi de l’Eglise de tous les temps, a alors expliqué le pape, se trouvera à maintes reprises en conflit avec l’intelligence dominante de ceux qui s’en tiennent à ce qui apparemment est sûr“.

En conséquence, a-t-il poursuivi devant les quatre nouveaux évêques, “celui qui vit et annonce la foi de l’Eglise, sur de nombreux points n’est pas conforme aux opinions dominantes justement aussi à notre époque“.

Les “dogmes“ de l’agnosticisme

Benoît XVI a alors déploré “l’agnosticisme aujourd’hui largement dominant“ qui “a ses dogmes et est extrêmement intolérant à l’égard de tout ce qui le met en question et met en question ses critères“. “Par conséquent, a-t-il poursuivi, le courage de contredire les orientations dominantes est aujourd’hui particulièrement urgent pour un évêque“.

L’évêque, a encore lancé Benoît XVI, “doit être valeureux“, et “cette vaillance ou ce courage ne consiste pas à frapper avec violence, à être agressif, mais à se laisser frapper et à tenir tête aux critères des opinions dominantes“. “Le courage de demeurer fermement dans la vérité est inévitablement demandé à ceux que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups“, a affirmé le pape dans une phrase qui résonnait comme un écho à ce qu’il demandait lui-même aux fidèlesau jour de l’inauguration de son pontificat : “Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups“.

“Un homme qui prie“

Une fois encore, Benoît XVI a assuré que “les successeurs des apôtres doivent aussi s’attendre à être à maintes reprises frappés, de manière moderne, s’ils ne cessent pas d’annoncer de façon audible et compréhensible l’Evangile de Jésus Christ“. Si les évêques veulent “convaincre les gens“, ils n’entendent pas provoquer mais inviter chacun “à entrer dans la joie de la vérité qui indique la route“, a redit le pape pour qui, pour autant, “l’approbation des opinions dominantes, toutefois, n’est pas le critère auquel nous nous soumettons“.“Le critère c’est Lui seul : le Seigneur“, a alors réaffirmé Benoît XVI qui, par ailleurs, a offert une définition de l’évêque.

“Comme les mages d’Orient, un évêque ne doit également pas être quelqu’un qui exerce seulement son métier et ne veut rien d’autre“, a ainsi expliqué le pape avant d’affirmer que l’évêque devait être “avant tout un homme dont l’intérêt est tourné vers Dieu“ et que, “comme pèlerin de Dieu“, il devait être “un homme qui prie“.Au cours de cette messe de l’Epiphanie, Benoît XVI a donc consacré quatre proches collaborateurs, dont deux ont été très récemment nommé nonces apostoliques.

Des sourires se lisaient sur de très nombreux visages lors du “baiser de paix“ qui a suivi le long rite de l’ordination épiscopale, en particulier lorsque Mgr Georg Gänswein saluait un membre de la curie romaine. Benoît XVI et son secrétaire semblaient également très émus au moment d’échanger ce “baiser de paix“.

AMI 

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