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lundi, 10 décembre 2012

La boussole de Vatican II et le chant des sirènes

Beatification Jean Paul II.jpg

Dans cette lutte cléricale entre la gauche et la droite, je ne me retrouve pas. Je préfère demander la grâce de Dieu pour garder le cap du Concile, attaché au mât de la croix du Seigneur. 

Testament du bienheureux Jean Paul II:

...Sur le seuil du troisième millénaire "in medio Ecclesiae", je désire à nouveauexprimer ma gratitude à l'Esprit Saint pour le grand don du Concile Vatican II dont, avec toute l'Eglise — et surtout la totalité de l'épiscopat — je me sens débiteur. Je suis convaincu que, longtemps encore, les nouvelles générations pourront puiser dans les richesses que ce Concile du XXe siècle nous a prodiguées. En tant qu'évêque qui a participé à l'événement conciliaire du premier au dernier jour, je désire confier ce grand patrimoine à tous ceux qui sont et seront, à l'avenir, appelés à le réaliser. Pour ma part, je remercie le Pasteur éternel qui m'a permis de servir cette très grande cause durant toutes les années de mon pontificat.

4f86f.jpgUlysse et le chant des sirènes 

Dans la mythologie grecque, les Sirènes avaient la réputation d'attirer les navigateurs sur les récifs afin de les dévorer. Les hommes ne constituaient pour elles que des proies qu'elles attiraient dans leur piège en les séduisant.

Bien que prévenu par Circé du danger de l'épreuve, Ulysse ne put résister à la tentation d'écouter le chant des Sirènes. Il mit en place un stratagème qui lui permit d'assouvir sa curiosité sans mettre en péril sa vie ni celles de ses compagnons. Il fit mettre de la cire dans les oreilles des marins afin qu'ils soient sourds au chant des Sirènes. Quant à lui, il se fit attacher solidement au mât du bateau, pour s'empêcher de rejoindre les dangereuses créatures. 

Sous leur charme, Ulysse devient pratiquement autre, aliéné par son désir de les rejoindre. Ulysse en oublie la finalité de son voyage : rentrer à Ithaque retrouver sa femme. Il supplie ses compagnons de le libérer. A ce moment, les marins n'existent pour Ulysse que pour satisfaire son désir.

Revenir à la réalité

Les sirènes l'appellent (Viens ici), le flattent (Ulysse tant vanté) et lui promettent la félicité (on s'en va content), l'omniscience (nous savons aussi tout ce que voit passer la terre nourricière). La tentation est gigantesque, seul le lien qui le rattache à la réalité du mât préserve Ulysse d'une mort certaine. Heureusement, le bateau s'éloigne de l'île des Sirènes et bientôt leur chant ne se fait plus entendre. Le charme tombé, Ulysse redevient maître de lui, comme s'il reprenait conscience, et poursuit sa route vers d'autres aventures.

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