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jeudi, 06 décembre 2012

CES: pas de consigne de vote....

...mais une prioirité à la vie.

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A lire: Note doctrinale engagement des catholiques en politique (Congrégation de la foi, Joseph Ratzinger)

Prochaine initiative qui concerne le remboursement de l'avortement: 

La CES ne donne pas de mot d'ordre en vue de la votation, mais renvoie à la conscience de chacun.

communiqué de l'APIC

Notes Les prêtres, les évêques ne font pas de politique. Ils peuvent certes avoir leurs opinions, mais elles sont alors privées (lire La Croix). Le monde temporel est animé par les laïcs et ils leur revient d'apprécier en conscience le meilleur moyen pour promouvoir la vie, et ne pas financer l'avortement. Laissons les laïcs accomplir leur mission dans les structures temporelles. Il revient aux laïcs de trouver la manière pour promouvoir la vie. Un chrétien a donc le droit de pas pas vouloir payer, avec sa cotisation, l'avortement. Il souhaitera donner son argent pour venir en aide à la femme en détresse et l'enfant, pour financer des aides concrètes.

Une femme en détresse échappe aux notions de conservateur ou progressiste. Il est donc éronné d'utiliser cette prise de position, car elle ne donne pas de consigne, pour lutter contre l'initative ( Le Copiste ) . 

Communiqué de la CES

Les évêques jugent positif que l'initiative populaire "Financer l’avortement est une affaire privée" combatte la "normalité" institutionnalisée de l'avortement. Mais la discussion sur la manière de le financer ne suffit pas en vue d'une décision pour ou contre l'avortement.

Il s'agit plutôt de parvenir à un renversement d'opinion sur la question de l'avortement. Il convient avant tout de lutter pour les droits des femmes enceintes en situation de détresse et pour ceux de leurs enfants. Avec leurs appels réitérés contre l'avortement, les évêques aimeraient d'abord protéger les femmes en situation de détresse, car l'interruption de grossesse reste pour beaucoup d'entre elles une expérience traumatisante. Ils demandent à la société de prendre parti pour l'enfant non encore né et de venir en aide aux femmes tombées en situation de détresse en raison d'une grossesse, afin que l'avortement ne soit plus une option pour elles.

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Joseph Ratzinger: "Par son intervention dans ce domaine, le Magistère de l’Église n’entend pas exercer un pouvoir politique ni supprimer la liberté d’opinion des catholiques sur des questions contingentes. Il veut au contraire – conformément à sa mission – éduquer et éclairer la conscience des fidèles, surtout de ceux qui se consacrent à la vie politique, afin que leur action reste toujours au service de la promotion intégrale de la personne et du bien commun". 

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