samedi, 17 novembre 2012
Conservateur ?
La spirale du silence veut que:
"Les individus scrutent constamment leur environnement, observent sans cesse ce que les autres pensent. Ils souhaitent savoir avec quel comportement et avec quelles opinions ils se feront accepter et avec quel comportement et avec quelles opinions ils seront refusés, en conséquence isolés".
Dans l'opinion publique, les adjectifs: d'homophobe, d'islamophobe, de traditionaliste ou de conservateur sont stygmatisants. Le vent médiatique, par une savant travail de communication, va qualifier le mariage naturel entre un homme et une femme de "traditionnel", par opposition au mariage pour tous, source de progrès.
Voici ce que disait le Cardinal Ratzinger dans une analyse sur le changement et la fidélité:
"nous sommes arrivés ici à un point très important pour la conscience moderne. Car les concepts de "changement" et de "progrès" se présentent aujourd'hui parés d'un éclat vraiment religieux.
Le salut ne vient que par le changement; désigner quelqu'un de conservateur équivaut à une excommunication sociale, car, dans le langage d'aujourd'hui, cette qualification revient à peu près à ceci: être opposé au progrès, fermé à la nouveauté, être défenseur du passé, des ténèbres, des forces d'oppression, ennemi du salut qui doit venir par le changement".
J.Ratzinger, la foi au défi du monde moderne, Pierre Téqui.
La liberté de la vérité
Le fait que l'Eglise ai fait entendre sa voix à propos du mariage fera certainement entrer l'opinion publique vers un mouvement vertueux, afin que les personnes osent s'exprimer sans peur. Les spécialistes des sondages d'opinion le savent. S'il y a une majorité de français qui sont contre l'adoption d'enfants par des personnes homosexuelles, le résultat serait encore sensiblement plus élevé en votation populaire.
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