dimanche, 30 janvier 2011
Egypte, communication et Frères musulmans
Notre professeur d'analyse de l'information a eu la semaine passée cette question: un journaliste doit se poser la question: y-a-t'il un lien entre les différentes émeutes du Maghreb ? Je ne saurais le dire et je n'aime pas les théories du complot. Mais sur l'Egypte, une petite synthèse:
Tentative d'un éclairage différent
Durant le Synode sur le Moyen Orient, je me souviens de la conférence de presse d'un évêque, qui soutenait que Moubarak empêchait les frères musulmans d'agir.
"Les Frères musulmans est une organisation panislamiste fondée en 1928 en Égypte avec comme objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale et l’instauration de la charia".
"Depuis quelques années, pour conquérir le pouvoir les Frères musulmans ont appliqué une véritable métamorphose ... tous les candidats aux élections législatives du mouvement ont bénéficié d'une formation intensive aux techniques de communication, aux stratégies de persuasion et à l'art des négociations".
source: Wikipedia
Pour avoir entendu Magdi Cristiano Allam - certes avant les émeutes ( Magdi Alam est député européen, ancien rédacteur en chef adjoint du "Corriere della Sera", ancien musulman, italien et aux origines égyptiennes, baptisé par Benoît XVI, menacé de mort et vivant sous haute protection 24h sur 24), il a clairement parlé "des coupes langues" qui agissent pour empêcher les musulmans modérés de parler.
Comme quoi, il n'y a pas d'islam modéré, mais des personnes musulmanes droites, sincères et modérées. L'islam est totalitaire, l'unique et pure vérité, pour un Etat théocratique, qui ne peut pas intégrer la laïcité positive.
Bon lien de mon confrère Le Copiste:
"Sur Radio Notre-Dame interview par Elodie Chapelle du Père jésuite Henri Boulad. Crainte de l'établissement d'un Etat théocratique avec les frères musulmans. L'Occident n'a pas pris la mesure du véritable islam ... Optimisme béat ... "
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samedi, 29 janvier 2011
Le futur des jeunes prêtres entre le marteau et l'enclume

Fine observatrice des évolutions de l’Eglise, Monique Hébrard a lu pour la CCBF le dernier livre d’Yves de Gentil-Baichis. Le risque se confirme d’un grand écart entre beaucoup de ces jeunes prêtres et l’ensemble des fidèles du Christ.
Plus qu’une enquête reflétant toutes les nuances que l’on rencontre chez les futurs et jeunes prêtres, l’ancien journaliste de La Croix nous offre, en quelques chapitres alertes, un portrait type à la manière de La Bruyère. Le résultat en est d’autant plus frappant… et inquiétant.
Il ne nous apprend rien sur les causes multiples de la diminution des vocations, qui dépassent la seule Église : « c’est le sol qui a bougé ».
Par contre, on apprend que les futurs prêtres entrent au séminaire de plus en plus jeunes, que beaucoup ont été influencés par des communautés nouvelles (dont l’Opus Dei) et par le fait d’avoir été servants d’autel (ce qui « justifierait » que l’on en exclue les filles) ; qu’ils n’ont pas eu le temps de réfléchir aux exigences du célibat ; bref, ils sont assez immatures.
Ce célibat dont tous les synodes diocésains des années 1985-1995 ont demandé qu’il ne soit plus obligatoire n’est pas du tout un problème pour les séminaristes. Mais quand on interroge les jeunes prêtres (ce qui n’était pas le sujet du livre) on voit surgir, entre 30 et 40 ans ou plus, la question du célibat, et elle génère des départs relativement nombreux, dont on ne parle guère.
Venant du « monde » où ils ont failli se noyer, ils cherchent d’abord Dieu et, ayant manqué de repères, ils exigent des réponses plus que des questions et des certitudes plus que de la réflexion. Ils se méfient de la conscience personnelle soupçonnée d’avoir entraîné toutes les dérives morales (alors que la primauté de la conscience est reconnue dans toute la tradition de l’Église !). Ils demandent un enseignement doctrinal magistral, sans discussion. La contestation de l’autorité et du pape est un truc de vieux qui leur est étranger.
Ils veulent s’affirmer comme prêtres (col romain ou soutane). Ce point aurait mérité d’être développé et nuancé : dans ma propre enquête sur les prêtres parue chez Buchet-Chastel (Prêtres, Enquête sur le clergé d’aujourd’hui, avril 2008), j’avais été frappée par les raisons ou les cheminements profondément apostoliques de certains pour justifier leur tenue.
Plusieurs interlocuteurs d’Yves de Gentil-Baichis tirent des sonnettes d’alarme. Un évêque qui ne passe pas pour être progressiste, Mgr Rey, signale « la tentation du repli sur soi intimiste ». Jean-Marie Petitclerc, la tendance à se considérer comme un être sacralisé, à part. Et plusieurs notent que leur désir d’énoncer la vérité passe souvent avant l’écoute des gens qui ont alors l’impression qu’ils n’intéressent pas le prêtre… ce qui n’était pas tout à fait la posture de Jésus !!! Quant à Jean Rigal, il déplore dans cette mise à part, la disparition du « nous des baptisés ». Ne frôle t-on pas parfois le repli sectaire dans des bastions sécurisés de fidèles ? N’en jetez plus !
Le chapitre sur les tensions entre les laïcs et les nouveaux ordonnés est une douloureuse évidence. Misogynie, dogmatisme sur la morale qui donne le visage d’une Église inhumaine, soupçon à l’égard de Vatican II qui aurait ouvert la porte à toutes les dérives.
Et demain ? L’auteur ne suggère rien moins que de revenir à l’Évangile et de s’inspirer de l’ouverture à tous du Christ et de son immense tendresse !
Espérons que ce livre – comme je l’avais espéré pour ma propre enquête – soit l’occasion d’échanges inter générations entre prêtres mais aussi entre prêtres et laïcs, chacun essayant de recevoir ce qui fait vivre l’autre, d’en rendre grâce pour le positif, tout en osant la correction fraternelle mutuelle.
Monique Hébrard
Yves de Gentils-Baichis. Conciliaires ou traditionnels ? Enquête sur les futurs prêtres. DDB. 135p. 15€.
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vendredi, 28 janvier 2011
Le saint le plus intelligent et l'intelligent le plus saint
"... tous, en tant que nous sommes fils fidèles de l'Eglise, nous pouvons et nous devons, au moins en quelque manière, être son disciple".
Paul VI, sur Saint Thomas d'Aquin
fêté le 28 janvier.
Note: Occasion d'encourager à lire les catéchèses du mercredi de Benoît XVI sur le site du Vatican. Comme le futur bienheureux Jean Paul II a dévellopé la théologie du corps ou la relation homme-femme durant ses audiences, Benoît XVI parcourt, avec un grand esprit de synthèse, de précisions et de "docteur catéchiste" les grands saints de l'histoire de l'Eglise (Saint Augustin, Saint Thomas ... ). Benoît XVI est en quelque sorte un Père de l'Eglise, digne d'un Saint Ambroise de Milan ou d'un Saint Augustin. Il est à lire sur Internet, sur IPad... ses textes resteront dans l'histoire.
Lecture du livre de la Sagesse (Ancien Testament, Sg 7, 7-16)
C'est pourquoi j'ai prié, et l'intelligence m'a été donnée, j'ai invoqué, et l'esprit de Sagesse m'est venu. | |
Je l'ai préférée aux sceptres et aux trônes et j'ai tenu pour rien la richesse en comparaison d'elle. | |
Je ne lui ai pas égalé la pierre la plus précieuse; car tout l'or, au regard d'elle, n'est qu'un peu de sable, à côté d'elle, l'argent compte pour de la boue. | |
Plus que santé et beauté je l'ai aimée et j'ai préféré l'avoir plutôt que la lumière, car son éclat ne connaît point de repos. | |
Mais avec elle me sont venus tous les biens et, par ses mains, une incalculable richesse. | |
De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c'est la Sagesse qui les amène; j'ignorais pourtant qu'elle en fût la mère. | |
Ce que j'ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie, je ne cacherai pas sa richesse. | |
Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable, ceux qui l'acquièrent s'attirent l'amitié de Dieu, recommandés par les dons qui viennent de l'instruction. | |
Que Dieu me donne d'en parler à son gré et de concevoir des pensées dignes des dons reçus, parce qu'il est lui-même et le guide de la Sagesse et le directeur des sages; | |
nous sommes en effet dans sa main, et nous et nos paroles, et toute intelligence et tout savoir pratique. |
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mercredi, 26 janvier 2011
La vie sans partis: Mgr Marc Aillet
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mardi, 25 janvier 2011
Plus de 2 millions pour la béatification de Jean Paul II
A entendre les romains, la béatification de Jean Paul II pourrait attirer plus de 2 000 000 millions de fidèles. Les listes d'attente pour les hotels, les pensions sont déjà fort longues. Par exemple, un collège pouvant accueillir une vingtaine de personnes a plus 300 demandes. Le jour même de l'annonce de la béatification, le 14 janvier, la Pologne a annoncé 500 000 pèlerins.
On pourrait presque se demander si la place Saint Pierre ne sera pas trop petite pour un tel événement.....
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
lundi, 24 janvier 2011
Vatican: nouveau Website vers avril 2011
Le nouveau site Internet du Vatican devrait être opérationel avant avril 2011. L'agence d'information sur Internet RomeReports l'a annoncé aujourd'hui lors de la présentation du message du Pape pour les communications sociales.
Après la grosse crise Williamson, le Pape avait reconnu que désormais le Saint Siège devait être plus attentif aux informations sur la toile. Mais dans ses derniers messages sur la communication, le Pape encourage, surtout les jeunes, à se lancer sur le nouveau continent numérique. Sans doute que pour la béatification de Jean Paul II du 1er mai, le site sera opérationel. Une chose est certaine, la JMJ de Madrid d'août prochain usera largement les nouvelles technologies.
N.B. Saint François de Sales, évêque de Genève durant la Réforme protestante, est le patron des journalistes, car il évangélisa le Chablais en ayant recours à des petits billets glissés sous les portes.
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Benoît XVI: le Pape d'Internet
La 45e Journée Mondiale des Communications Sociales (5 juin 2011)
Message du Pape: "Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique"
Chers frères et sœurs,
A l’occasion de la XLVème Journée Mondiale des Communications Sociales, je désire partager quelques réflexions, suscitées par un phénomène caractéristique de notre temps : l’expansion de la communication à travers le réseau Internet. La conviction est toujours plus répandue que, comme la révolution industrielle produisit un profond changement dans la société à travers les nouveautés introduites dans le cycle de production et dans la vie des travailleurs, ainsi, aujourd'hui, la profonde transformation en acte dans le champ des communications guide le flux de grands changements culturels et sociaux. Les nouvelles technologies ne changent pas seulement le mode de communiquer, mais la communication en elle-même. On peut donc affirmer qu'on assiste à une vaste transformation culturelle. Avec un tel système de diffusion des informations et des connaissances, naît une nouvelle façon d'apprendre et de penser, avec de nouvelles opportunités inédites d'établir des relations et de construire la communion.
On explore des objectifs auparavant inimaginables, qui suscitent de l’étonnement à cause des possibilités offertes par les nouveaux moyens et, en même temps, exigent toujours plus impérativement une sérieuse réflexion sur le sens de la communication dans l'ère numérique. Cela est particulièrement évident face aux potentialités extraordinaires du réseau Internet et la complexité de ses applications. Comme tout autre fruit de l’ingéniosité humaine, les nouvelles technologies de la communication doivent être mises au service du bien intégral de la personne et de l'humanité entière. Sagement employées, elles peuvent contribuer à satisfaire le désir de sens, de vérité et d'unité qui reste l'aspiration la plus profonde de l'être humain.
Dans le monde numérique, transmettre des informations signifie toujours plus souvent les introduire dans un réseau social, où la connaissance est partagée dans le contexte d'échanges personnels. La claire distinction entre producteur et consommateur de l'information est relativisée et la communication tendrait à être non seulement un échange de données, mais toujours plus encore un partage. Cette dynamique a contribué à une appréciation renouvelée de la communication, considérée avant tout comme dialogue, échange, solidarité et création de relations positives. D'autre part, cela se heurte à certaines limites typiques de la communication numérique : la partialité de l'interaction, la tendance à communiquer seulement quelques aspects de son monde intérieur, le risque de tomber dans une sorte de construction de l'image de soi qui peut conduire à l’auto complaisance.
Les jeunes, surtout vivent ce changement de la communication, avec toutes les angoisses, les contradictions et la créativité propre à ceux qui s'ouvrent avec enthousiasme et curiosité aux nouvelles expériences de la vie. L'implication toujours majeure dans l’arène numérique publique, celle créée par ce qu’on appelle les social network, conduit à établir des nouvelles formes de relations interpersonnelles, influence la perception de soi et pose donc, inévitablement, la question non seulement de l'honnêteté de l’agir personnel, mais aussi de l'authenticité de l’être. La présence dans ces espaces virtuels peut être le signe d'une recherche authentique de rencontre personnelle avec l'autre si l’on est attentif à en éviter les dangers, ceux de se réfugier dans une sorte de monde parallèle, ou l'addiction au monde virtuel. Dans la recherche de partage, d'« amitiés », on se trouve face au défi d'être authentique, fidèle à soi-même, sans céder à l'illusion de construire artificiellement son « profil » public.
Les nouvelles technologies permettent aux personnes de se rencontrer au-delà des frontières de l'espace et des cultures, inaugurant ainsi un tout nouveau monde d’amitiés potentielles. Ceci est une grande opportunité, mais comporte également une attention plus grande et une prise de conscience par rapport aux risques possibles. Qui est mon « prochain » dans ce nouveau monde? N’y a-t-il pas le danger d'être moins présent à ceux que nous rencontrons dans notre vie quotidienne ordinaire ? N’y a-t-il pas le risque d'être plus distrait, parce que notre attention est fragmentée et absorbée dans un monde « différent » de celui dans lequel nous vivons? Avons-nous le temps d’opérer un discernement critique sur nos choix et de nourrir des rapports humains qui soient vraiment profonds et durables ? Il est important de se rappeler toujours que le contact virtuel ne peut pas et ne doit pas se substituer au contact humain direct avec les personnes à tous les niveaux de notre vie.
Même dans l'ère numérique, chacun est placé face à la nécessité d'être une personne sincère et réfléchie. Du reste, les dynamiques des social network montrent qu'une personne est toujours impliquée dans ce qu’elle communique. Lorsque les personnes s'échangent des informations, déjà elles partagent d’elles-mêmes, leur vision du monde, leurs espoirs, leurs idéaux. Il en résulte qu'il existe un style chrétien de présence également dans le monde numérique : il se concrétise dans une forme de communication honnête et ouverte, responsable et respectueuse de l'autre. Communiquer l'Évangile à travers les nouveaux media signifie non seulement insérer des contenus ouvertement religieux dans les plates-formes des divers moyens, mais aussi témoigner avec cohérence, dans son profil numérique et dans la manière de communiquer, choix, préférences, jugements qui soient profondément cohérents avec l'Évangile, même lorsqu'on n’en parle pas explicitement. Du reste, même dans le monde numérique il ne peut y avoir d’annonce d'un message sans un cohérent témoignage de la part de qui l’annonce. Dans les nouveaux contextes et avec les nouvelles formes d'expression, le chrétien est encore une fois appelé à offrir une réponse à qui demande raison de l'espoir qui est en lui.
L'engagement pour un témoignage de l'Évangile dans l'ère numérique demande à tous d'être particulièrement attentif aux aspects de ce message qui peuvent défier quelques-unes des logiques typiques du web. Avant tout, nous devons être conscients que la vérité que nous cherchons à partager ne tire pas sa valeur de sa « popularité » ou de la quantité d'attention reçue. Nous devons la faire connaître dans son intégrité, plutôt que chercher à la rendre acceptable, peut-être « en l’édulcorant ». Elle doit devenir un aliment quotidien et non pas une attraction d'un instant. La vérité de l'Évangile n'est pas quelque chose qui puisse être objet de consommation, ou d’une jouissance superficielle, mais un don qui requiert une libre réponse. Même proclamée dans l'espace virtuel du réseau, elle exige toujours de s'incarner dans le monde réel et en relation avec les visages concrets des frères et sœurs avec qui nous partageons la vie quotidienne. Pour cela les relations humaines directes restent toujours fondamentales dans la transmission de la foi!
Je voudrais inviter, de toute façon, les chrétiens à s'unir avec confiance et avec une créativité consciente et responsable dans le réseau de relations que l'ère numérique a rendu possible. Non pas simplement pour satisfaire le désir d'être présent, mais parce que ce réseau est une partie intégrante de la vie humaine. Le web contribue au développement de nouvelles et plus complexes formes de conscience intellectuelle et spirituelle, de conviction partagée. Même dans ce champ, nous sommes appelés à annoncer notre foi que le Christ est Dieu, le Sauveur de l'homme et de l'histoire, Celui dans lequel toutes choses trouvent leur accomplissement. La proclamation de l'Évangile demande une forme respectueuse et discrète de communication, qui stimule le cœur et interpelle la conscience; une forme qui rappelle le style de Jésus Ressuscité lorsqu’il se fit compagnon sur le chemin des disciples d'Emmaüs, qui furent conduits graduellement à la compréhension du mystère à travers la proximité et le dialogue avec eux, pour faire émerger avec délicatesse ce qu’il y avait dans leur cœur.
La vérité qui est le Christ, en dernière analyse, est la réponse pleine et authentique à ce désir humain de relation, de communion et de sens qui émerge même dans la participation massive aux divers réseaux sociaux - social network. Les croyants, en témoignant leurs plus profondes convictions, offrent une précieuse contribution pour que le web ne devienne pas un instrument qui réduise les personnes à des catégories, qui cherche à les manipuler émotivement ou qui permette à qui est puissant de monopoliser les opinions des autres. Au contraire, les croyants encouragent tous à maintenir vivantes les questions éternelles de l’homme, qui témoignent de son désir de transcendance et de sa nostalgie pour des formes de vie authentique, digne d'être vécue. C’est sûrement cette tension spirituelle profondément humaine qui est derrière notre soif de vérité et de communion et qui nous pousse à communiquer avec intégrité et honnêteté.
J'invite surtout les jeunes à faire bon usage de leur présence dans l'arène numérique. Je leurs renouvelle mon rendez-vous à la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse de Madrid dont la préparation doit beaucoup aux avantages des nouvelles technologies. Pour les opérateurs de la communication j’invoque de Dieu, par l’intercession de leur saint Patron François de Sales, la capacité d'effectuer toujours leur travail avec grande conscience et avec un sens professionnel scrupuleux. J’adresse à tous ma Bénédiction Apostolique.
Du Vatican le 24 janvier 2011, fête de saint François de Sales.
BENEDICTUS PP. XVI
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