vendredi, 30 septembre 2011
Prêtres: revenez au confessional
« Il faut revenir au confessionnal, comme lieu dans lequel célébrer le Sacrement de la Réconciliation, mais aussi comme lieu où «habiter» plus souvent, pour que le fidèle puisse trouver miséricorde, conseil et réconfort, se sentir aimé et compris de Dieu et ressentir la présence de la Miséricorde divine, à côté de la présence réelle de l’Eucharistie ».
Ce sont ces mots de Benoît XVI qui préfacent le document qui poursuit en quelque sorte l'année sacerdotale de 2010, afin d'aider les prêtres à administrer le sacrement du pardon, le sacrement de la joie.
Le prêtre a en effet deux piliers fondamentaux, qui sont l'essence même de son être, et autour desquels toutes son activité sacerdotale doit tourner: la Confession, dont le lieu propre est le confessionnal, endroit où le prêtre est au service du sanctuaire de la conscience habité par Dieu, et la Messe, dont le lieu est alors l'autel où se déploient, dans l'espace et le temps, le sacrifice du Calvaire et la Résurrection, où le prêtre est au service du sanctuaire, la présence de Dieu. Que le prêtre délaisse alors les trop nombreuses tables des innombrables réunions, qui font de lui un fonctionnaire qui n'attire plus personne, pour habiter très souvent le confessionnal et l'église.
De la Congrégation du clergé:
Le prêtre: ministre de la Miséricorde Divine : éléments pour aider les confesseurs et les directeurs spirituels.
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Commentaires
Le curé D'ars est un modèle pour tous les prêtres.Sa réputation est due en grande partie à son charisme de confesser. Des milliers de personnes affluaient chaque année à Ars et patientaient parfois jusqu'à 3 jours pour recevoir l'absolution des mains du Saint Homme.
Il resta à jamais persuadé que "dans l'épreuve,la souffrance,le danger, dans tout grave péché, la confession et un appel au secours lancé avec foi et amour.
"Pour moi," répète Jean Marie Vianney à propos de la pénitence qu'il faut demander aux repentis," je vais vous dire ma recette.Je leur donne une petite pénitence, et je fais le reste à leur place". Ce qui compte, dit le curé d'Ars, c'est d'avoir un peu de contrition pour ses propres péchés. Avec une contrition parfaite , on est pardonné "avant même de recevoir l'absolution".Il faut donc "mettre plus de temps à demander la contrition qu'à s'examiner".
Reclus dans son confessionnal, le coeur simple du Curé D'Ars savoure de manière incomparable le mystère du coeur de Dieu.Les pardons imparfaits des hommes semblent parfois des largesses accordées à grand prix,que ceux-ci font lorsqu'ils veulent paraître bons.
Le pardon de Dieu est tout autre chose . Comment pourrions-nous désespérer de Sa miséricorde, puisque son plus grand plaisir est de nous pardonner?" écrit le curé d'Ars.
C'est pour cela que le trésor de la miséricorde divin est inépuisable, et que personne ne peut penser comptabiliser les dons de grâce,comme si il s'agissait de dettes que nous payons tôt ou tard, pour les compenser par nos performances. Car pour Dieu lui-même, pardonner est le maximum de la jouissance, et ceci le fait devenir mendiant du coeur de l'homme.
"Sa patience nous attend", nous rassure le curé D'Ars.
Et il va jusqu'à dire que ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais que c'est Dieu qui court après le pécheur et le fait revenir à lui.
Texte de Gianni Valente
Si vous connaissez un curé D'Ars, courrez vite le voir! Une telle confession selon lui doit être "humble,simple, prudente et totale".L'essentiel est "d'éviter tous ces déguisements: que votre coeur soit sur vos lèvres"
Écrit par : Elisabeth | vendredi, 30 septembre 2011
Merci bien Elisabeth. Le Curé d'Ars est sans doute le modèle éminent pour tous les prêtres, comme tant d'autres: Padre Pio, Saint Josémaria...
Écrit par : Dominique Fabien | vendredi, 30 septembre 2011
Je viens de lire le texte de Gianni Valente au troisième paragraphe évoquant une parole du curé d'Ars :
" Pour moi "répète Jean-Marie Vianney à propos de la Pénitence, qu'il faut demander aux "repentis":
" Je vais vous dire ma recette: je leur donne une petite pénitence et je fais le reste à leur place."
Ainsi, (je crois) disait Padre Pio: " Je prends sur moi le péché du repenti pour le présenter , l"offrir au Seigneur qui, par mon ministère de Prêtre reçu le jour de mon Ordination, je pourrai prononcer les paroles-mêmes de Jésus :" JE te pardonne tes péchés" ou encore : "va ta foi t'a sauvé , ne pèche plus ". (..)
Car , "Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu Seul ?"
(...)Lourde tâche à effectuer par le prêtre conscient de ce
DON du Seigneur.
En ce qui me concerne, le sacrement de PENITENCE est et reste celui de "changer son coeur " avant de se RECONCILIER avec Celui que l'on a blessé par le manque d'Amour qu'est le péché . Ainsi pourrons-nous accepter
d'être " l'invité au " Repas du Seigneur " qu'est le
Sacrement de l'EUCHARISTIE
Écrit par : Gunther Thérèse | lundi, 03 octobre 2011
Merci pour vos paroles et vos commentaires, Thérèse et Elisabeth.
Écrit par : Dominique Fabien | lundi, 03 octobre 2011
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