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samedi, 04 juin 2011

Les évêques belges en faveur des victimes

Suite donnée à cette déclaration par un comité autour des victimes

Réponse des Évêques et des Supérieurs religieux à la proposition de la Commission spéciale

photo_1306751112380-1-0.jpgLes Évêques et les Supérieurs religieux ont examiné avec grande attention le rapport voté à l’unanimité par la Commission spéciale relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église. Ils saluent l’importance du travail accompli par cette Commission parlementaire présidée par Madame Karine Lalieux.

Ils sont profondément touchés et expriment leur consternation devant les faits graves qui ont été commis par des membres du clergé et des communautés religieuses. Ces actes ont entraîné souffrances et traumatismes pour les victimes, souvent pendant de longues années. Ils le déplorent très sincèrement, tout en saluant le courage des victimes qui ont témoigné des faits douloureux.

Les Évêques et les Supérieurs religieux reconnaissent sans détour que ces faits sont d’autant plus pénibles que leurs auteurs sont des membres de l’Église revêtus d’une autorité morale, qui auraient dû être exemplaires, par respect pour la confiance déposée en eux. Conscients de leur responsabilité morale et de l’attente de la société à leur égard, les Évêques et les Supérieurs religieux s’engagent à assurer une reconnaissance des victimes et adopter des mesures réparatrices de leur souffrance. Ainsi sont-ils déterminés à rétablir les victimes dans leur dignité et à leur procurer des indemnités financières selon leurs besoins.

Dans cet esprit et cette perspective, suivant la proposition de la Commission parlementaire présidée par Madame Lalieux, les Évêques et les Supérieurs religieux acceptent de coopérer, avec les experts de la Commission de suivi, à la mise en place d’une forme pluridisciplinaire de procédure d’arbitrage, pour les faits prescrits dont les cours et tribunaux ne peuvent plus connaître. Il leur paraît souhaitable que les arbitres aient, en outre, la faculté d’orienter les parties vers une médiation.

Les Évêques et les Supérieurs religieux s’engagent unanimement à prendre toutes les mesures dont ils disposent pour éviter que les faits graves, que toute notre société déplore avec raison, ne puissent se reproduire à l’avenir.

SIPI – Bruxelles, lundi 30 mai 2011

Personne de contact : Mgr Guy Harpigny, évêque référendaire ; porte-parole : Maryse Harvengt, Gsm : 0473 71 86 75

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