mercredi, 01 juin 2011
Vie publique - vie privée, mais encore....
On parle très souvent de ces deux sphères qui semblent en lutte et contradictoire. Chacun aurait droit qu'à une vie privée. Or c'est une question beaucoup plus complexe.
L'intimité
Ce binôme occulte une troisième dimension: l'intimité, qui repose sur la pudeur.
Prenons des exemples:
- photo de Lady Diana dans la Mercedes, à Paris, pas encore décédée. Cela relève de l'intimité et ces clichés ne sauraient en aucun cas être publiés.
- DSK à New York. Cela relève de la vie publique. Un abus ne saurait être ni de l'ordre de la vie privée, ni, encore moins, de l'intimité.
- adultère permanent d'un homme politique. Vie publique. Le mariage et la famille sont les cellules naturelles de base de la société.
- photo de Oussama Bin Laden mort: vie publique, mais la charge de violence est trop intense. Ne pas publier les photos.
- abus d'un prêtre dans l'exercice de sa fonction: vie publique. Un abus ne peut pas faire partie de la vie privée, ni de l'intimité. Mais pour le respect de la présomption d'innocence, l'enquête doit rester sobre et si le coupable présumé est déclaré non coupable, victime d'une calomnie, alors un réparation doit avoir lieu, avec la communication de la vérité.
- mort d'une personne: vie publique. Publication de photos: vie intime.
- enterrement: peut relever de l'intimité.
- le médecin du Pape Pie XII avait publié la photo du Pape agonisant. Il fut rayé à vie du corps de médecin. Cela relevait de l'intimité.
Dignité de la personne
Les citoyens ont le droit d'être informés sur tout ce qui relève de la vie publique. Les journalistes sont donc au service du droit de savoir et de connaître, dans un service pour la démocratie qui requiert l'information des citoyens. L'intimité ne peut jamais faire partie de la médiatisation. Cela repose sur la dignité de la personne.
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