dimanche, 14 mars 2010
La censure du blog Patrice de Plunkett
Jean Mercier, du journal "La Vie", a la classe des bons journalistes, qui reconnaissent les erreurs et s'ouvrent au débat.
Le blog du journaliste de Plunkett n'est pas toujours prêt à cette humilité, à la récitification et au débat. Un récent article désinforme sur la belle vocation des prêtres dans le sacrement du pardon. Même un mail serein n'obtient pas de résultat, mais plutôt la censure et le mépris du silence. Dommage.
Cher Monsieur Patrice de Plunkett,
Je serais heureux de voir une rectification ....
La confession est absolument inviolable. Il est donc regrettable de confondre la confession (Pénitencerie apostolique - for interne) avec la Congrégation pour la foi (for externe - Motu Proprio de 2001 notamment sur la pédophilie). Vous serez gagnant de simplement corriger cette erreur, car "errare humanum est, preseverare diabolicum".
J'ai eu la joie de suivre une semaine de formation à la Pénitencerie durant cette semaine, aussi le sujet m'est assez familié.
Bien à vous
Avec mes remerciements anticipés.
Bon Carême
19:13 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
Commentaires
Monsieur l'abbé,
N'écrivez pas de choses fausses : le blog de Patrice de Plunkett a publié un rectificatif circonstancié de Jean Mercier sur cette question précise. Vous ne coyez pas que vous faites un peu une fixation sur le blog Plunkett ? et que ce n'est pas de votre part une question d'amour propre (pas très bon non plus pour un prêtre) ? Vous écrivez ce que vous voulez dans votre blog, lui dans le sien, et basta. Non ?
Jean-Marcel Biard
Écrit par : Jean-Marcel Biard | lundi, 15 mars 2010
ps / l'article du blog Plunkett n'était pas du tout un article de Plunkett mais l'article de Mercier dans La Vie ! comment vouilez-vous que Plunkett modifie un article qui n'était pas de lui, et qu'il ne faisait que citer ??? Vous faites une mauvaise querelle, ce n'est pas bien.
Écrit par : jmb | lundi, 15 mars 2010
Tant mieux s'il y a eu un réctificatif. Mais ne me dites pas que notre ami journaliste ne fait pas de censure en usant de mépris. Alors, vu que la journalisme est une chose publique, il est tout à fait normal de parler publiquement. Il faut savoir qu'il est impossible d'écrire sur son blog, car nous sommes censurés au grè des humeurs. Les mails n'obtiennent aucunes réponses. Ceci est un fait.
Que cela soit sur Recife, sur d'autres sujets, et ceci doit changer. Car la francophonie a besoin de journalistes, calmes, pondérés, qui n'humilient pas leurs lecteurs.
Écrit par : Dominique | lundi, 15 mars 2010
Monsieur l'abbé, vous dites "ceci doit changer" ? quelle expression autoritariste, d'une arrogance presque française ! vous allez trop loin. Charbonnier est maître chez soi. Chacun son blog. Vous n'avez aucun "droit" sur les blogs des autres. Vous n'avez pas à dire ce que "doit changer" untel ou untel. Cela c'est du pur cléricalisme ! L'activité de laïques catholiques sur internet fait partie de la légitime autonomie des laïques définie par Vatican II. Est-ce que vous rejetez le concile ?
Et puis si le clergé comprenait quelque chose à la communication et aux mentalités d'aujourd'hui, il n'y aurait pas eu les cafouillages calamiteux de l'année dernière. Laissez faire les laïques.
Écrit par : jmb | lundi, 15 mars 2010
Merci. Comme vous voyez, je n'opère pas de censure. Je laisse votre commentaire, car vous en avez le droit. Si j'ai un blog, je dois accepter, et je le fais sans aucun problème, d'etre critiqué. Si cela concerne la foi et les moeurs, je pense donc avoir un certain role à accomplir.
Je suis pretre et j'ai le devoir d'annoncer la foi chrétienne. Je ne suis pas fait que pour la sacristie. Quant à rejeter le Concile, en lisant mon petit blog, vous vous rendrez très vite compte que j'aime ce grand Concile, lu dans l'herméneutique de la continuité. J'essaie, bien que je puisse me tromper, cela m'arrive, d'ètre en fidélité avec notre Eglise et avec notre Pape.
Je me suis permis de mettre ce petit article, qui ne vise pas la personne de Mr de Plunkett, mais des idées et des manières de faire. Je n'ai pas commis une critique envers sa personne. Bien à vous.
Écrit par : Dominique | lundi, 15 mars 2010
Les commentaires sont fermés.