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mercredi, 17 février 2010

Pédophilie ou sainteté

Benoît XVI affronte avec grand courage, en pensant en tout premier lieu aux victimes, le scandale de la pédophilie parmi quelques prêtres. Il dénonce avec des mots justes et durs ce cancer qui scandalise le monde et blesse des innocents.

J.J. Rousseau

udi10febbraio9.jpgToutefois, l'Eglise n'est absolument pas un système qui rend pédophile, pas plus que le célibat des prêtres. Derrière cette conception très perverse, se cache J.J. Rousseau: "l'homme naît bon par nature et la société le corrompt". Comme si le corset de la morale de l'Eglise rendait fou. Des évêques n'ont pas eu le courage de dénoncer ces péchés avec force et exclure sans concessions les coupables du sacerdoce. Benoît XVI parle de tolérance zéro: il n'y a pas de place pour des prédateurs d'enfants dans le clergé. L'opinion publique a raison: du prêtre on attend le maximum, et tomber à ce niveau, certes par maladie, est révulsant. Le plus grand drame est d'avoir couvert ces crimes.

Mère de tous les saints

L'Eglise engendre des saints. Saint Thomas d'Aquin le pense avec force, en se basant sur la blessure du péché originel présente en tous les hommes: "la grâce ne supprime pas la nature, mais la guérit et la mène à la perfection". L'Eglise a engendré tous les saints et les saintes de l'histoire, de Saint Augustin à Mère Teresa, de Saint Marie-Madeleine au Saint Curé d'Ars, des saints innocents massacrés par Hérode au vénérable Jean Paul II.

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L'année sacerdotale, avec le saint curé d'Ars comme modèle, a comme principal objectif la sanctification de tous les prêtres du monde sans oublier les victimes innocentes;

donc la fin d'une certaine omerta, le recours à la justice civile, la recherche de la vérité et l'application de la justice, qui impliquent la réparation du péché de quelqu'uns.

 

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