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vendredi, 09 octobre 2009

Josephum

images.jpeg"Pie XII, affligé, leva sa voix contre la guerre voulue par la national-socialisme, qui avec le drame de la Shoah, a blessé surtout le peuple juif, objet d'une extermination programmée".

Benoît XVI, Rome, le 8 octobre 2009, à la fin d'un concert à la Via della Conciliazione (Auditorium) pour marquer la fin de la seconde guerre mondiale*, avec la présence du Président de la République d'Italie Giorgio Napolitano.

 

*lire la note, car aujourd'hui, c'est l'anniversaire du retour à Dieu du grand Pie XII ( + 9 octobre 1958)

 

CONTRE LA TENTATION DE LA GUERRE

CITE DU VATICAN, 9 OCT 2009 (VIS).

Hier soir, Benoît XVI a assisté à l'auditorium de la Via delle Conciliazione, au concert "Les jeunes contre la guerre", donné par la InterRegionales Jugendsinfonie Orchester, dirigé par Jochem Hochstenbach. Le répertoire incluait des compositions de Malher et Mendelssohn et des textes de Goethe, Heine, Celan et Brecht, qui ont été lus ainsi que deux poésies d'enfants prisonniers du camp de Theresienstadt, lues par Michelle Breedt et Klaus Maria Brandauer.

Le concert était organisé par le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, l'ambassade d'Allemagne près le Saint-Siège et le Europäisches KulturForum Mainau, à l'occasion du 70 anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale. A la fin du concert, le Saint-Père a prononcé une brève allocution, manifestant sa joie d'assister à une initiative qui, "en utilisant le langage universel de la musique, veut encourager les jeunes à construire ensemble l'avenir du monde, en s'inspirant des valeurs de paix et de fraternité entre les hommes": "Ce soir, nous nous remémorons la tragédie de la Seconde Guerre mondiale, page douloureuse de l'histoire, empreinte de violence et de déshumanité, qui a causé de la mort de millions de personnes, laissant les vainqueurs divisés et l'Europe à reconstruire. La guerre, voulue par le national-socialisme, a touché de nombreuses populations innocentes d'Europe et des autres continents, et, par la tragédie de la Shoah, elle a surtout blessé le peuple juif, objet d'une extermination programmée. Et pourtant, les nombreux appels à la raison et à la paix lancés de toute part ne manquèrent pas. Ici, à Rome, résonne encore la voix de mon vénéré prédécesseur Pie XII. Dans son message-radio du 24 août 1939, juste avant que n'éclate la guerre, il a proclamé fermement: 'On ne perd rien avec la paix mais tout peut l'être avec la guerre'. Que le rappel de ces tristes évènements soit un avertissement, pour les nouvelles générations, à ne plus jamais céder à la tentation de la guerre".

Le Pape a ensuite évoqué le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, "symbole éloquent de la fin des régimes totalitaires communistes de cette Europe", et s'est exclamé: "L'Europe et le monde entier ont soif de liberté et de paix! Construisons ensemble la vraie civilisation, non pas fondée sur la force, mais fruit de la victoire sur nous-mêmes, sur la puissance de l'injustice, de l'égoïsme et de la haine, qui peut atteindre l'homme jusqu'à le défigurer. Le mouvement œcuménique...peut contribuer à la construire -a conclu le Saint-Père- en travaillant de concert avec les juifs et avec tous les croyants. Que Dieu nous bénisse et accorde à l'humanité son don de paix!".

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