samedi, 18 juillet 2009
La vocation du prêtre à la sainteté
La promulgation de l'année sacerdotale reste encore peu connue médiatiquement. Mais ce n'est peut-être pas le but premier de cette heureuse initiative, bien que sa finalité ne lui soit pas totalement étrangère. Ne nous trompons pas non plus sur l'objectif: ce n'est pas en tout premier lieu une année vocationnelle, sinon par voie de conséquence, mais bien une année afin que les plus de 400 000 prêtres de la planète retournent toujours à la source de leur magnifique et exceptionnelle vocation. En plus clair: laver et purifier les vêtements sales qui recouvrent la belle et sainte épouse du Christ, toujours belle et jeune comme une fiancée parée pour son époux. Les prêtres revendiquant le mariage, critiquant systèmatiquement l'Eglise, célébrant très mal la messe, ne proposant plus le sacrement individuel du pardon, désertant la prière et s'habillant quelque fois comme des sociologues n'attirent plus les jeunes. Question d'image et d'identification avec la nouvelle génération.
Nous avons abordé ce sujet en classe de communication. Une chose est ressortie d'emblée: la réputation médatique des prêtres est plus que basse. Le prêtre est hélas médiatiquement identifié avec la pédophilie, la criminalité, l'hypocrisie, la double vie et la médiocrité. C'est sans doute ce qui a poussé la Congrégation du Clergé à lancer cette année avec la proclamation du Saint Curé d'Ars comme patron de tous les prêtres de l'Univers. Ceux qui hument l'air des signes des temps sentent un nouvel élan chez les jeunes aspirant à autres choses. Benoît XVI mènent à maturité ceux que Jean Paul II avait appelés et cherchés.
Les intitiatives sont laissées aux diocèses du monde. H2ONews nous offre un portrait du Cardinal Bertone et proposera des séries avec d'autres évêques et prêtres. Et tant d'autres choses se font. Personellement, j'aspire de tout mon coeur à la béatification de Jean Paul II durant l'année 2010 afin qu'il soit aussi présenté comme modèle de sainteté pour tous les prêtres de l'Univers.
Une texte est aussi à méditer ici.
14:34 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
Commentaires
La crise des vocations pose un défi très grave à l'église.
Mais il est une solution donjt on ne parle jamais....
Dans la paroisse parisienne que je fréquente, plus de trente vocations sacerdotales et religieuses sont nées au cours des vingt dernières années.
Quelle est l'explication de ce phénomène ?
Cette communauté (Sainte Eugène Sainte Cécile à Paris) est biritualiste: les offices y sont célébrés dans forme ordinaire (messe de Paul VI) et dans la forme extraordinaire (messe tridentine).
Quasiment toutes les vocations sont nées parmi les fidèles de la forme extraordinaire.
Alors une question se pose ?
S'il existe une possibilité que la messe traditionnelle soit favorable aux vocations, pourquoi la plupart des évêques de France se révèlent-ils en pratique si hostiles à une application réelle et généreuse du motu proprio du 7 juillet 2007 ?
Pourquoi des fidèles attachés à la tradition liturgique sont-ils encore contraints à une véritable course d'obstacles s'ils veulent mettre fin à la discrimination dont ils sont l'objet en tout illégalité ?
Pourquoi enfin tous les médias catholiques sont-ils si peu charitables à l'égard de leurs frères traditionnalistes, en leur réservant un silence total, ou bien encore des innuendos plus ou moins subtils ?
Écrit par : furgole | jeudi, 20 août 2009
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