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lundi, 06 juillet 2009

Roger Federer et le cercle vertueux de la confiance

simg20090705_10917908_2.jpgLe monde entier aime et admire Roger Federer. Je ne m'en étonne point. J'admire vraiment sa simplicité, son humilité et sa jouerie. Il semble toujours heureux comme un enfant. Bien que j'aime laisser les réalités à leur singularité, je ne peux pas m'empêcher de voir dans le sport une illustration de la vie chrétienne, de la vie intérieure et de la foi. Elle se déroule entre ciel et terre. Lorsque les suisses regardent Roger, ils deviennent sans doute plus créatifs, plus confiants et plus forts. Le lendemain du match, les collègues du boulot parlent de la victoire et se sentent peut-être des ailes pour affronter le travail de tous les jours. On s'identifie au vainqueur pour en parler entre amis et en famille. La publicité connaît l'impact d'un champion pour le marketing.

Le psychologue du sport Mattia Piffaretti mérite d'être écouté avec attention. Au 19.30, ses réflexions sur la psychologie du sport sont très intéressantes. Il parle d'amour du jeu, de coach décédé qui inspire encore Roger et de cercle vertueux de la confiance. C'est génial. "On a tous en nous quelque chose de Tenesse" chante Johnny Halliday. Nous avons tous en nous quelque chose de grand pour être tous des héros et gagner sur le terrain de notre vie de tous les jours. Pour les catholiques cela s'appelle la sainteté.

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Les légendes du sport que sont Pete Sampras, Borg ou McEnroe seraient alors, en comparaison, les saints qui nous ont précédés et que l'Eglise a canonisés. Ils sont nos maîtres et nos exemples qui font rêver. Le sport donne envie de se battre pour vivre. On est loin de l'euthanasie. Avoir faim de tennis peut-être comparé au goût pour la vie, à la faim de Dieu que que la prière et la fréquentation des sacrements rassasient.

simg20090705_10918360_2.jpgLa victoire finale est le but ultime, la vie éternelle, pour laquelle on veut se battre pour boire à la coupe du Seigneur acquise sur la montagne du Golgotha, une coupe qui ne passera jamais. Les mots même du sport sont éminemment sacrés: on parle de feu sacré, de "fighting spirit", de soif de victoire, de sacrifice, d'enfer, de paradis, de communion avec le public ... On a tous en nous quelque chose de divin. Le sport permet de forger la nature humaine que la grâce va élever pour en faire le héros et le saint. L'Eglise se prononce toujours sur les vertus héroïques d'un candidat à la sainteté. Aussi, entendre parler par le psychologue Piffaretti de cercle vertueux de la confiance est éminement humain et divin. Roger a eu ses doutes, sa maladie, des pressions, des échecs, mais il a réussi. Le Concile Vatican II a défini l'appel universel à la sainteté comme message central pour l'Eglise dans le 3ème millénaire. La sainteté pour tous, pas que pour quelques sportifs. L'Eglise n'exclut personne. Pour cela, il suffit d'avoir le souffle de la prière et le jeu de jambes rapides que représenteraient les deux sacrements de la pénitence, de la confession et de la communion quotidienne (de la messe). A nous tous de jouer! Yes, we can...

 

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