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samedi, 04 juillet 2009

Se tirer une balle dans le pied !

images-1.jpgLe polémique et la communication suite à l'avortement de la petite brésillienne de 9 ans était déjà passablement difficile et pénible. C'était un cas exeptionnel et rare. L'opinion publique a retenu majoritairement une sévérité de l'Eglise envers l'avortement mais une faiblesse dans la compassion humaine. La levée des excommunications d'Ecône avait troublé le débat. Cela avait déjà passablement agité les esprits, notamment en France. Il faut redire que l'Eglise tient toujours pour les deux, vérité et compassion, elle est toujours du côté des victimes, des petits, des faibles. Le beau-père qui abusait de la petite de 9 ans a commis des actes monstrueux, atroces et horribles. Jésus est très clair: celui qui abuse d'un petit qui est sien, mieux vaudrait le jeter dans la mer avec un caillou et une corde autour du cou. La lettre de Mgr Fisichella allait dans ce sens, sans toutefois connaître adroitement tous les détails de ce drame. L'avortement détruit toujours un être innocent, le viol le brûle très gravement à vie. On ne peut comparer deux horreurs. Les deux sont atroces. L'archevêque de Recife et tous les chrétiens brésiliens ont tout fait pour assurer une aide à la petite victime. Il est scandaleux de vouloir le nier.

Or, certains veulent en remettre une couche, dont Sandro Magister vaticaniste et Mgr Schooyans. Comment penser une seule seconde que Mgr Fisichella serait pour l'avortement ? qu'il défendrait une morale de situation ? C'était un cas exceptionnel dramatique qui ne justifiait en aucun cas non plus l'avortement. Pourquoi vouloir encore solliciter le Pape en tirant encore sa soutane blanche ?

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Les deux prélats, l'archevêque de Recife, dont on vient d'accepter la démission pour raison d'âge (uniquement) et Mgr Fisichella président de l'Académie pontificale pour la vie, affirmaient plus ou moins les mêmes choses avec des angles de vue différents du drame. Mieux vaudrait user de la communication interne! Car l'opinion publique et cette fois-ci aussi les catholiques risqueraient de ne plus rien comprendre. Cela s'appelle se tirer tout seul une balle dans le pied ou se mettre un dramatique auto-goal.

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