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samedi, 21 mars 2009

Le temps de répondre

images.jpgCourrier des lecteurs pour l'article du Temps (18 mars 2009)

Outre d'avoir parlé de la lutte contre la corruption, de l'aide au développement, de l'oubli de l'Afrique par les Occidentaux, le Pape a en effet répondu à 1 question sur 6 d'un journaliste de France 2. Sa réponse:

"Je dirais que nous ne pouvons pas résoudre ce problème du sida seulement avec de l'argent. L'argent est nécessaire, mais s'il n'y a pas l'âme qui sache l'utiliser, cela n'aide pas, on ne peut pas résoudre ce problème avec la distribution de préservatifs: au contraire, il augmente le problème". C'est “une erreur” de compréhension de l'agence AFP d’avoir rajouter l’ utilisation. L’agence anglophone AP a pourtant traduit correctement. L 'argent, utilisé sans vouloir aider, visant à distribuer des préservatifs, augmente le problème. I soldi est au pluriel en italien, alors que c'est singulier en français: l'argent. L'industrie du préservatif étant une industrie multimillionnaire.

Curieux de voir l'Afrique qu'à travers le petit bout de la lorgnette ou à travers un préservatif. Enfin, savez-vous que le Pape a demandé des soins gratuits pour les malades du sida ?

..............

images.jpgMadame Christine Boutin répond bien:

(le Figaro)

... se contredit-elle ? non... cela fait partie du jeu médias de marquer le contraste...( en plus elle est positive! )

2. "Il faut combattre le Sida par tous les moyens. Oui le préservatif est nécessaire, il faut l'utiliser, mais réduire l'acte d'amour, le sens de l'acte d'amour, de l'acte sexuel au seul usage du préservatif, ça suffit pas", a-t-elle déclaré, estimant qu'"il faut à côté qu'il y ait une éducation qui redonne un sens à cet acte".

1. Sur RTL : "je pense que ce n'est pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

Note. l'équilibre consiste à voir la réalité et la vérité du message de l'Eglise, un message positif, libérateur et concret. Le Pape le dit bien: c'est la voie de sortie. Voir aussi la réalité des personnes qui en l'état ne vivent pas, ou pas encore, selon cette voie. Ce n'est pas de la contradiciton, c'est du réalisme. Saint Thomas d'Aquin affirme: "la grâce ne supprime pas la nature, elle la présuppose, la guérit et la mène à la perfection".  L'Eglise n'a rien à vendre, elle donne tout.

Enfin, le conseil pontifical pour la famille déclare aussi scientifiquement que le préservatif n'est pas sûr à 100%. Mais il reste une sorte de moindre-mal. Ce qui est sûr et certains, c'est la fidélité (dans le mariage sacramentel entre un homme et une femme) et l'abstinence; c'est vers cette réalité que nous devons aller. L'Eglise sait ce qu'elle dit quand elle dit aussi que la diffusion des préservatifs n'est pas la solution.  Elle l'a dit depuis longtemps. Benoît XVI parle clairement, pourquoi mettre de la confusion dans la clarté ?


 

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