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dimanche, 15 février 2009

Tensions ? solutions dans la confession.

J'ai eu la chance d'être sur la Place Saint Pierre, à quelques pas de ma résidence, en ce beau Dimanche, avec vraiment beaucoup de monde sur la place pour l'Angélus. On entend parler portugais, polonais, espagnol, anglais, allemand, italien, français... pour rencontrer et croiser des gens du monde entier, des jeunes, des parents, des bébés, des anciens, des religieuses.... C'est une grâce de respirer la catholicité et de s'ouvrir à l'universalité. Nos problèmes suisses deviennent du coup comme bien petits comme absorbées par la foi du Peuple de Dieu dans une athomsphère de paix, de prière, d'unité et de joie.

images.jpgBenoît XVI invite les croyants à redécouvrir le sacrement de la confession Qui est une sorte de résurrection intérieure

source: (ZENIT.org)

De même que Jésus a « purifié » le lépreux de Galilée en le guérissant de sa maladie, aujourd'hui, à travers le sacrement de la confession, le Christ offre au croyant une purification intérieure, une sorte de résurrection spirituelle, a expliqué Benoît XVI.

Dans sa méditation avant la prière de l'Angélus, en présence des fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le pape a invité les croyants à redécouvrir « la valeur et l'importance » du « sacrement de la confession, le sacrement du pardon », en commentant l'Evangile de ce dimanche, la guérison du lépreux de Galilée. « La lèpre était considérée non seulement comme une maladie mais comme la plus grave forme d' ‘impureté' », a expliqué le pape. Le malade « devait être éloigné de la communauté et vivre en dehors des lieux habités, jusqu'à son éventuelle guérison ». La lèpre constituait donc « une sorte de mort religieuse et civile, et sa guérison une sorte de résurrection ».

Le pape a souligné que la lèpre peut être considérée comme « un symbole du péché », le péché étant « la véritable impureté du cœur, capable de nous éloigner de Dieu ».« Ce n'est pas, en effet, la maladie physique de la lèpre, comme le prévoyaient les anciennes normes, qui nous sépare de Lui, mais la culpabilité, le mal spirituel et moral », a-t-il précisé.

« Les péchés que nous commettons nous éloignent de Dieu, et si nous ne les confessons pas humblement en nous en remettant à la miséricorde de Dieu, ils vont jusqu'à produire la mort de l'âme », a poursuivi le pape. « Ce miracle a donc une très grande valeur symbolique », a-t-il dit.
« Lors de sa passion il deviendra comme un lépreux, rendu impur par nos péchés, séparé de Dieu : il fera tout cela par amour, pour nous obtenir la réconciliation, le pardon et le salut », a expliqué Benoît XVI.

Le pape a souligné que « dans le sacrement de la pénitence, le Christ crucifié et ressuscité nous purifie, par l'intermédiaire de ses ministres, avec sa miséricorde infinie, nous restitue à la communion avec son Père céleste et avec nos frères, et nous fait don de son amour, de sa joie et de sa paix ».Benoît XVI a invité les croyants à recourir fréquemment au sacrement de la confession.

Dans sa salutation aux pèlerins de langue anglaise, après la prière de l'Angélus, le pape a exhorté les croyants à faire confiance à Jésus qui « continue d'offrir la guérison et la force à ceux qui se tournent vers lui aujourd'hui », comme il l'a fait pour le lépreux de Galilée qui l'a supplié de le purifier. « Je vous encourage tous à mettre votre confiance en lui, et à lui présenter vos espérances et vos besoins, pour vous-mêmes et pour ceux qui vous sont chers », a conclu le pape.

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