Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 12 février 2009

Autriche: un schisme spirituel ?

Comment pourrions-nous définir un intégriste: quelqu'un qui ne suit pas le Pape, et le Concile Vatican II notamment.

Alors, observons cette nouvelle trouvée sur Internet, qui touche l'Autriche (entre autre):

"L'archevêque de Salzbourg, Mgr Alois Kothgasser, déclare : « Faut-il que l'Eglise catholique soit “assainie” pour être ramenée à une secte où ne resterait qu'une poignée de membres fidèles à la ligne officielle? » Lors d'une conférence des doyens du diocèse de Linz, 31 des 35 doyens présents ont rejeté la nomination par le Pape de l’abbé Gerhard Maria Wagner, 54 ans, comme évêque auxiliaire: « Dans le souci de la crédibilité de l'Eglise et de l'unité du diocèse, cette nomination ne peut pas être approuvée. »

images.jpg

Je simplifie, mais un bon shéma vaut parfois mieux qu'un long discours. On peut cerner une sorte de néo-intégrisme, d'ailleurs latent depuis bien des années dans l'Eglise, qui n'attendait peut-être que la mort du vieux Pape Jean Paul II, car nourrissant secrètement l'espoir d'avoir un autre successeur plus "ouvert" à certaines déviances. La déception fut énorme à la nomination, lors du Conclave de 2005 (et par l'Esprit Saint tout de même) du Cardinal Ratzinger. Il y a donc une certaine radicalisation de cette vieille et sourde opposition au Pape et à l'Eglise qui devient encore un peu plus agressive. C'est la théologie de dissentiment ou du ressentiment. Il ne s'agit pas d'être positif, pour la foi, pour le dialogue, pour la vie, pour un projet ou pour Vatican II et la Tradition vivante, mais radicalement ou sournoisement contre; ou alors pour d'autres idées. Ces théories ont fleurté quelque peu, non pas avec le nazisme comme certains intégrismes, mais avec le communisme et le marxisme idéologique dont les ravages et les monstruosités historiques ne sont pas encore montés clairement dans la conscience populaire, comme l'est actuellement (et heureusement) le nazisme. Les tenants de cette théologie parralèle veulent rester dans l'Eglise, mais pour la réformer de l'intérieure. Vu que les intégristes veulent remédier aussi aux déviances du Pape.... cela promet un affrontement assez puissant et saisissant. La sagesse populaire le dit bien: les extrêmes se touchent. Si un émicycle est sur 180 degrés, il faut fermer la boucle pour cerner l'ampleur des idéologies, afin de  parvenir à un cercle de 360 degrés. Ce ne sont que des grands paradigmes, mais schématiquement ils nous disent un peu quelques choses.

images-2.jpgAussi, le remède pour notre Eglise, unie dans la diversité, c'est la sainteté personnelle de chaque chrétien, la conversion du coeur, la prière, la fréquentation joyeuse des sacrements, l'amour du prochain, des pauvres et des malades, le simple bonheur d'avoir la foi , le rayonnement simple et quotidien du don extraordinaire du vrai trésor d'une vie marquée par la présence de Dieu. Il faut ajouter à cela une très bonne formation doctrinale ainsi que la lecture de la Bible, du Concile Vatican II et des grands textes de l'Eglise. Le Pape, la Tradition, donc tous les Conciles, le Magistère, restent les étoiles qui nous guident dans la tempête, avec la Vierge Marie et tous les saints du ciel. Jésus demeure le vrai Soleil qui perce déjà finement l'obscurité de notre monde. Saint Jean Bosco rêvait de trois blancheurs: L'Eucharistie, La Vierge et Le Pape auxquelles était accroché le navire agité de l'Eglise naviguant sûrement vers l'Eternité. Le Christ nous le dit encore: "Confiance, c'est moi".

Les commentaires sont fermés.