jeudi, 29 janvier 2009
Dieu est l'auteur du pardon
St-Maurice, 27 janvier 2009 (Réd.Catholink) – Le récent décret des évêques suisses interdisant les absolutions collectives était inévitable d’un point de vue canonique. Cela dit, une question subsiste, plus importante que jamais: quel avenir pour la pastorale sacramentelle du pardon? Prêtre depuis 1969, Michel Salamolard analyse la suite à donner au décret des évêques suisses.
Michel Salamolard affirme avoir "assisté directement, durant ces années, à l’effondrement de la pratique de ce même sacrement". "Lors de mon premier Noël de prêtre, je suis entré au confessionnal à 14 heures pour y rester jusqu’à près de minuit, avec une interruption pour souper", raconte-t-il. Et il n’était pas le seul prêtre à confesser dans l’église. Aujourd’hui, dans sa paroisse, le curé ou lui-même est à disposition de 16 h à 17h45, chaque samedi, avant la messe dominicale du soir, pour un dialogue ou pour le sacrement.
Pour Michel Salamolard, « partout en Europe, c’est le même constat: un décalage dramatique entre l’offre et la demande. Certes, de belles initiatives existent aussi, mais elles ne renversent pas la tendance. Une révision en profondeur paraît urgente, à l’échelle de l’Église universelle » soutien-t-il. Il nous livre ses réflexions dans un esprit prospectif, qui va au-delà du plan canonique.
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la foi droite nous invite à réviser en profondeur l'absolution collective chez nous
"Ni vous, ni moi, ne sommes propriétaires du pardon de Dieu. Nous n'en avons pas fixé les modalités" .
Citation de Benoît XVI à un Cardinal réticent pour revenir au sacrement dans sa forme individuelle, qui est l'unique moyen ordinaire de recevoir la joie profonde qui vient de Dieu.
22:58 | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
Commentaires
Bonjour,
Je suis traducteur et j'ai du mal à trouver si on dit (dans la conversation et non par écrit) à un cardinal : "Monsieur le cardinal", "Monseigneur" ou "Eminence".
D'avance, merci,
Pierre Arson
Écrit par : arson pierre | lundi, 09 mars 2009
C'est Eminence pour un cardinal, à Rome. On ne se trompe jamais ainsi.
Mais on peut dire aussi parfois Monsieur le Cardinal, ou Monseigneur suivant les pays.
Écrit par : dominique | lundi, 09 mars 2009
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