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mercredi, 08 mai 2019

Valais: loi sur la fin de vie ou les deux suicides ?

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En vue du débat au Grand conseil Valaisan, j’ai reçu ce mail, plein de bon sens

Madame, Monsieur,
 
Lundi 6 mai vous serez appelé(e) à vous prononcer sur la révision de la loi sur la santé. Le sujet phare de cette révision, c'est-à-dire le suicide assisté, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Permettez-moi néanmoins, en tant que citoyenne, de vous faire part de mes réflexions à ce sujet.
 
Lorsque l'on voit une personne qui s’apprête à mettre fin à ses jours en sautant d'un pont, le premier réflexe que l'on aura sera celui de tout faire pour dissuader cette personne de passer à l'acte. En effet, on ne va pas se dire que cette personne est certainement atteinte de souffrances insupportables qui font qu'elle pense qu'elle ne peut plus vivre et que donc elle a raison de se suicider.
 
Si le premier réflexe d'un être humain est de tenter de sauver la vie d'un personne qui s'apprête à se suicider de "manière classique", pourquoi lorsqu'il s'agit d'un suicide assisté, la majorité de la population ne trouve-t-elle rien à redire?
 
Cela veut-il dire que la société accepte le suicide de ses membres quand ce suicide se passe "sur un oreiller" et qu'elle ne cherche qu' à prévenir le suicide que lorsqu'il se produit dans des conditions physiquement dramatiques. Y aurait-il donc un suicide acceptable et un suicide qui ne le serait pas?
 
Cela veut-il dire qu'en réalité dans notre société ce n'est pas le fait que quelqu'un se donne la mort qui dérange, mais la manière dont cela se passe? 
 
En vous remerciant d'avoir pris la peine de lire ces quelques lignes, je vous adresse, Madame, Monsieur, mes salutations les meilleures.
 
F. Stucki
1957 Ardon 
 
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source: Le Nouvelliste

Une commission du Grand Conseil valaisan veut que le droit à l’assistance au suicide soit reconnu pour tous. Même pour les personnes qui se retrouvent dans un home ou à l’hôpital.

«L’assistance au suicide représente une liberté individuelle. Toute personne capable de discernement peut faire valoir cette liberté.» Cette disposition pourrait se trouver dans la future loi sur la santé valaisanne, qui sera débattue au Grand Conseil lors de la session de mai. Cette formule a été introduite par la Commission de la santé du Grand Conseil.

La commission a introduit dans la loi un alinéa qui impose aux «institutions sanitaires avec mandat public», soit les hôpitaux, cliniques et homes, de respecter le choix des patients ou résidents.

Trois conditions sont précisées: la personne demandant de pouvoir bénéficier de l’assistance au suicide doit souffrir d’une maladie ou d’une suite d’accident graves et incurables, la personne ne peut plus être ramenée à son domicile et la prise en charge par des soins palliatifs doit lui avoir été présentée.

Pour rappel, en 2016, le Grand Conseil avait refusé de légiférer sur la question de l’assistance au suicide dans les EMS et les hôpitaux.

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Le Serment d'Hippocrate, plus de 2400 ans de pratique médicale

« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :

Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.

Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.

Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s'en occupent.

Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.

Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! »

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